Renault, plus que n’importe quelle autre équipe de F1, sait comment tirer le maximum de ses revenus. Toutefois l’année dernière, la chute a été plus difficile a assumé et à promouvoir. Renault a certes réussis son passage du sponsoring tabac avec succès, et a acquit une solide réputation en matière de gestion.

Lors de ses deux dernières années, Renault toujours fait des profits indique le site Pitpass.com. En 2004, son bénéfice était de 2.5 M€ et l’année suivante 2m€. Toutefois, le Daily Telegraph rapporte que l’équipe a accusé une perte de 4.7M€. Pourtant l’équipe a gagné le titre de champion du monde et son chiffre d’affaires 2006 avait augmenté de 10% à 172.4 M€ par le biais de parrainage, mais l’équipe n’a pas su maîtrisé ses coûts.

Renault a récolté environ 20.5, M€ de droit FOM en 2005, coté sponsor, Japan Tobacco a payé un montant estimatif de 43 M€ pour être le sponsor principal, suivit par ELF à hauteur de 13 M€ par an.

Mais les coûts de la F1 sont énormes. Renault qui se targuait d’être l’équipe qui avait gagner le titre avec moins d’argent que les autres équipes a dépensé 175 millions de € en 2006 avec le paiement de ses 526 employés qui correspond entre 25 et 30% de cette somme. Coté salaire, Flavio Briatore est lui rémunéré 3 M€ par an.

L’équipe a produit 80 moteurs V8 en 2006, mais ce coût est couvert par le groupe Renault SA. Donc cet investissement n’est pas affiché dans les comptes de l’équipe, simplement parce que les analystes ne pensent pas qu’il soit possible de fournir une estimation de cette division. Formula Money pense que Renault a dépensé 88.9 M€ en 2006 pour cette section.

Les coûts de Renault F1 vont probablement augmenter cette année, puisque l’équipe a attiré Alonso pour un salaire important, 20 millions d’euros). Toutefois, si les temps des profits étaient de mise pour le constructeur français, il semble bien que cette période est révolu pour 2007 et 2008 voir 2009.