Renault F1, une victoire en statu quo

Sa victoire au Grand Prix de Singapour devait débloquer la situation, mais celle-ci reste désespérément au point mort pour Renault F1 Team. Un constat difficile à accepter pour une équipe qui donne tout ce quelle a, depuis le début de l’année, afin de rendre la R28 compétitive. De son coté Fernando Alonso est piégé entre raison et cœur.

Vraisemblablement l’équipe française terminera 4ème du championnat constructeurs, mais bien loin de BMW Sauber et surtout du duo McLaren et Ferrari. Numériquement nous pouvons même affirmer qu’il il y a un léger mieux, par rapport aux 50 points du dos Fisichella/Kovalainen de 2007. Mais les résultats de Renault ne proviennent que de Fernando Alonso. Un constat qui dans un premier temps satisfait mais qui fait froid dans le dos. Tout comme le sacrifice de 2009 au profit du court terme, car l’équipe tricolore a seulement annoncée se penché sur l’année prochaine le lendamein de la victoire de Singapour. Un retard de plus pour uen équipe qui cumule trop d’avarie de calendrier depuis Juin.

Car le dilemme est là pour le double champion du monde. L’équipe lui donne beaucoup, mais il compte la quittée le plus vite possible, malgré tout, et surtout malgré les belles déclarations d’amour l’un envers l’autre. Le lien est rompu depuis plusieurs mois, les yeux du pilote déjà ailleurs. En effet si Fernando Alonso prolonge pour 2009, rien ne changera dans la réalité. Les fans seront contents, mais lorsque l’on se penche vraiment pour regarder, le remake de cette année sera prévisible, le pilote sera toujours sur le départ. Ce qui pourrait être un grand signe pour Renault, ce serait que le pilote active son option pour 2010 avec l’équipe. Deux années de contrat signifient une implication plus forte.

Mais les dernières indications n’offrent rien de bon. Car il faut aussi convaincre ING Bank de prolonger son bail de deux années au-delà de 2009. Mais si Alonso n’est plus là quid de l’avenir ? Qui sera celui qui remplacera un pilote comme lui ? A force de se barrer dans ses certitudes et d’avoir offert une fin de non recevoir à Sébastien Bourdais encore récemment, et une voie de garage pour Romain Grosjean, Flavio Briatore se mur d’incompréhension et s’aveugle devant les objectifs de son grand patrons. Une vision court terme aussi néfaste que la victoire de Singapour.

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