Renault – Nissan : un ménage à trois pour une union totale ?

Renault NissanAvril 2015, l’annonce avait déjà fait grand bruit. L’Etat Français obtient un prêt de 1,2 milliard d’euros auprès de la Deutch Bank pour investir dans Renault SA. La prise de participation passe au début de l’été de 15 à 20% avec possibilité d’atteindre 25%. Le ministre de l’économie, Emmanuel Macron, pour éviter les malentendus avait précisé au micro de la radio RTL que l’opération serait à court terme (6 mois) et destinée à faire une plus value pour l’État, une technique connue de la finance de haut vol, mais risqué et cachant les réelles intentions. Un épais brouillard entoure alors l’actionnariat du groupe Renault – Nissan.

Les intentions sont les suivantes : une réelle fusion entre Renault et Nissan qui aurait un bénéficière. Alors que la première réaction de colère était que les japonais se retirent de l’ensemble, il semblerait que la manœuvre française ait été comprise et relève du timing.

D’abord la situation entre Renault et Nissan a toujours été depuis 1999 un tandem ou l’un et l’autre partenaire compensait les manques. Toutefois depuis quelques années les deux groupes réalisent des bénéfices. Ce qui n’était pas le cas auparavant. Ensuite technologiquement les deux entités travaillent ensemble dans le développement des futures gammes, avec des bases communes et des échanges plus nombreux.  Depuis 1999, Renault a préservé les acquits de Nissan et favorisant la stratégie japonaise, sans la perturber et lui offrir des marchés complémentaires. Les deux sociétés ont chacun un bureau d’étude et des compétences indépendantes. Ce qui fait sa force aujourd’hui.

L’ambition est que Nissan s’implique plus dans le capital de Renault (on parle de 25% au lieu de 15 comme aujourd’hui) et disposerait de droit de vote. Ce qui serait une première étape vers l’intégration globale appelée des vœux de l’État Français.




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