George Russell et Toto Wolff ont été au centre des observations et une leçon doit être apprise de tout cela.
Le pilote anglais, après la course de SPA avait dévoilé la tenue d’une « grande réunion à l’usine » pour parler du manque de performance des Mercedes sur le circuit belge. Immédiatement, le terme « réunion de crise » a été indiqué dans le monde médiatique.
Sauf que la réalité est bien moins dramatique que spéculé. La réunion n’était pas une réunion d’urgence, elle était au planning est a lieu tout les 2 ou 3 mois (selon le calendrier des évolutions). Cette réunion est l’occasion, autour d’une table d’échanges entre ingénieur usines, pistes et les pilotes. Bref c’est le travail de coulisse normal.
Après chaque GP, généralement le mardi, il y a une réunion bilan performance et une fois par mois une réunion prévisionnelle. Donc le monde de la Formule 1 est un monde d’échanges constants d’informations.
Toto Wolff, après avoir donné une explication, a stoppé toutes les questions du genre. Estimant que cela était une tempête dans un verre d’eau. Du côté de Russell, la consigne avait été transmise, car le pilote était gèné par les proportions qu’à prise sa déclaration, qui n’avait rien de choquant pour les initiés. Un pilote n’est pas que yacht, sport en salle et pilotage. Bref. Russell a indiqué a des proches qu’il sera désormais plus prudent dans sa communication aux médias après la course.
Le bilan de cette histoire est que l’algorithme des réseaux et nos cerveaux, cliquent sur des infos négatives et dramatiques. Cela a un véritable impact sur l’information transmise et developpe un biai cognitif néfaste. Et du côté de Mercedes, l’effort de transparence et authenticité va se ralentir d’ici la fin de saison. Tout le monde mesurera ses paroles. Le monde deviendra aseptisé. Triste évolution.