Canton de Shahar à Lucknow, jeudi, une équipe de 6 agents de la police Indienne pénètrent dans la maison de l’homme d’affaire Subrata Roy avec un mandat non libératoire sous caution de la cour suprême d’Inde, pour non-comparution au tribunal. La Securities and Exchange Commission Indienne (SEBI) avait demandée à la société Sahara Group de rembourser plus de 200 millions d’euros envers des investisseurs, ce que la société a échouée à réaliser à plusieurs reprises.
L’homme d’affaire n’était pas dans sa résidence de 270 hectares à Dehli, il était auprès de sa mère mourante de 92 ans, expliquant sa non-comparution. Toutefois son procès aura lieu le 4 Mars. L’affaire porte sur deux sociétés de Sahara Group, Sahara India Real Estate Corporation and Sahara Housing Investment Corporation qui sont interdites de lever des fonds par vente de biens ou vente de titre depuis 2011. Ce qui provoque des problèmes de liquidités pour Sahara Group.
Subrata Roy affirme avoir déboursé en Aout 2012 l’équivalent de 52 millions d’euros à la SEBI, mais cette dernière lui a aussi demandé de rembourser 100 millions d’euros en Janvier 2013. En vain. Depuis lors l’homme d’affaire indien n’a pas le droit de sortir de son pays et semble gagner du temps.
Sahara Group est actionnaire à hauteur de 42,5% de Force India et son nom est largement présent sur les pontons des monoplaces indiennes.