Sponsoring F1 : un réel changement doit se produire

Avec les départs, d’ING, RBS, Mutua Madrilena pour 2010, les interrogations de Marlboro, Vodafone et Red Bull, tranche avec l’arrivée de Virgin dans la galaxie des partenaires d’une équipe de F1. Une manière très originale pour la marque anglaise de venir en F1, en investissant 30 millions de dollars pour obtenir l’exclusivité de la carrosserie de la Brawn BGP02 de 2010. Comme si les droits d’image ont été acquits. Une originalité qui pourrait faire date. Mais qui n’est pas nouvelle.

Actuellement il existe trois modèles économiques en F1 :

1/ Le modèle Ferrari : qui consiste à avoir un sponsor qui achète les droits des voitures et y mettre ses couleurs. Les autres sponsors et leurs investissements reviennent dans sa poche ou alors sont répartie avec l’équipe. Ce modèle qu’a crée l’équipe Ferrari en 2007, avec son sponsor tabac, est aussi inspiré par Red Bull qui lui-même c’est inspiré de Benetton dans les années 90. Force India s’inspire depuis un an de ce concept et Brawn le fera dès 2010.

2/ Le modèle Williams : le plus intéressant car il répartie en trois sous modèle d’exposition. Un sponsor titre (AT&T) qui ne débourse que 10 millions de dollars par an durant 5 ans pour être le sponsor titre et avoir une exposition de 5 millions de dollars en cadeau sur la voiture. Un sponsor principal avec RBS sur le capot moteur (15 millions de dollars), via un contrat de trois années. Et un sponsor secondaire (Phillips) pour 18 millions de dollars mais avec un contrat de maximum deux années. Williams c’est adapté au contexte économique de ses prochaines cibles en sponsoring que sont les marques de biens commerciaux. Une idée qui semble inspirer BMW Sauber pour l’année prochaine. Ce modèle est inspiré du Football moderne.

3/ Le modèle Tabac, utilisé par Renault, McLaren, Toyota qui donne à prix d’or (plus de 60 millions de dollars) des emplacements qui étaient prévus pour leur ancien sponsor de Tabac. Ce modèle semble révolu du fait de la crise et des sommes investis. Vodafone dépense 80 millions de dollars par an, ING 60 et Panasonic 60 millions de dollars aussi pour une visibilité relative. Ce modèle est de ce fait obsolète par définition de la crise économique.

La vente d’espace et la diminution du prix permet de comprendre que les équipes de F1 doivent s’adapter en ces temps difficiles. Surtout si le budget plafond est adapté.

La semaine prochaine, comme réinventer un modèle de sponsoring viable.




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