SponsoringF1 – Le silence des services marketings

La baisse des coûts et le climat économique provoque une crise dans le marché du sponsoring en F1. La valeur d’hier n’est plus celle d’aujourd’hui et les équipes doivent s’adapter. Le secteur bancaire a souffert en premier, RBS, ING ont déjà dévoilés leurs retraits pour l’horizon 2010-2011. Depuis l’interdiction du Tabac, la F1 est en crise de sponsor.

La raison ? Moins de nouveau sponsor ? Non. Mais l’incapacité à trouver un sponsor par les services marketings des équipes n’est jamais mis en cause. Alors qu’ils sont les premiers à ne pas s’être remis en question.

De plus le marché du sponsoring souffre tout les 2 ou 3 ans d’une crise. C’était le cas en 2002-2003, puis en 2005-2006 et enfin en 2009 et 2010 selon les prévisions. Un faux problème donc car durant ces périodes, certes des équipes ont souffert (Prost, Arrows, Jordan, Minardi), mais les budgets ont augmentés. :En 2002, une équipe comme Renault avait 255 millions de dollars budgets. En 2009 ce chiffre est de 355 millions (280/285 million d’euros). Soit une augmentation de prés de 40% ! Et les droits FOM ne font pas tout.

La FOTA espère de nouveau marché en Inde et en Chine. Espoirs divin car toute l’économie du monde attend un geste de Pekin et de New Dehli. En vain pour l’instant car ces pays souffrent aussi de la crise.

Depuis la disparition des sponsors Tabac les délais de contrat ont été réduits de 2 ans. Ce qui rend le processus de renouvèlement plus lourds. Mais hormis McLaren avec 60 personnes dans son services marketing, Ferrari attend qu’un partenaire vienne à elle, Honda (BrawnGP) a une armée de seulement 18 personnes. Williams 25 ou 30. Sans parler des sous traitants marketing qui rodent autour des équipes et que Ferrari voir Renault (et d’autre) utilisent pour combler leur manque interne. Bref des effectifs toujours au même niveau qu’à l’époque du Tabac, alors que tout a changé depuis 2007.

L’illusion aussi que la médiatisation de la Formule 1 à l’échelle mondiale allait faciliter les choses. Hors les sponsors souhaite de l’image de marque et un échange de valeur maintenant. Ce que semble ne pas avoir compris certain team. Avoir 600 millions de téléspectateurs et être le 3ème événement du monde dans le sport ne suffit plus pour faire venir des partenaires avides de profiter d’un bout de Formule 1 sans aucune imagination.

La fin des sponsors négociés à la manière du tabac est révolue. Celle des budgets de à 40 ou 50 millions d’euros est aussi programmé. Les prochains gros sponsors ne dépenseront que 25 millions d’euros maximum et chercheront des retours marketing au niveau de Red Bull, qui semble être devenu une valeur étalon pour beaucoup d’équipe dans leur recherche de partenaire.




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