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Pour ce onzième numéro : La Note du Mardi : La F1, l’industrie musicale et Internet. Paddock Spy : les coulisses de la FOTA . Perspective : Vive le progrès, mais il a un prix. Analyse : Les forces et faiblesses du Top 5. David Benard : Singapour, mon amour. Histoire : Le contrat d’Alain Prost chez Ferrari en 1990-1992. Business NewsF1 : La valeur marketing de Ferrari.
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Pour ce dixième numéro : La Note du Mardi : Le downsizing, l’alternative. Paddock Spy : le RRA avec les Accords Concordes . Perspective : Du GP de Belgique au GP de Wallonie/France. Dimitris Papadopoulos : Le début d’un nouveau mercato. Histoire : La séparation de Lotus Cars et Team Lotus. Business NewsF1 : Le prix d’HRT.
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Pour ce neuvième numéro : La note du Mardi : Un autre modèle de management. Paddock Spy : le secret de la réaction de Ferrari. Dimitris Papadopoulos : l’angoisse de la FIA sur les ailerons flexibles. David Benard : Barrichello 300ème. Histoire : Le moteur V10 TWR et Minardi Business NewsF1 : Un brevet intéressant pour la Formule 1 et l’écologie : le prochain défi du Grand Prix de France…
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Pour ce sixième numéro : La note du Mardi : Une agence du sport français Paddock Spy : Villeneuve Racing et Toyota. Histoire : Lotus et Honda. Business NewsF1 : l’image et la collecte de fonds
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Aujourd’hui, la rubrique de Paddock Spy du numéro de Juin 2010, avec comme sujet : Les 10 jours de Michelin
Lundi 17 Mai, les dirigeants de Michelin sont satisfaits. Les représentants de la FOTA estiment leur projet en majorité. Après le Grand Prix de Monaco, remporté par Mark Webber, l’avantage était clairement du coté du bibendum pour 2011. Contrairement à ce qui a été raconté dans les médias anglo-saxons durant la journée de Dimanche. Mais cette victoire en coulisse, va vite tournée en défaite médiatique.
Quelques jours plus tard, le groupe de travail technique de la Formule 1, pour le compte de la FIA aurait donné sa préférence à Pirelli, bien aidé par les propos de Ross Brawn dans la foulée, qui s’annonce contre les pneus 18 pouces. 48h plus tard, la presse italienne annonce que la FOTA a signée un contrat de trois saisons avec le manufacturier Italien. Une annonce était même prévue le Vendredi du Grand Prix de Turquie. Un emballement médiatique que Michelin retournera à son profit en intervenant le dimanche de la course, afin de débattre avec les équipes. Avec un certain succès selon toute vraisemblance. Les équipes étaient inquiètent du silence de Bibendum durant cette campagne.
L’affaire Pirelli aura permis de réveiller l’outil marketing de la marque française. Mais la FIA semble favorite au projet français. Un appel d’offre sera lancé dans quelques jours.
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Aujourd’hui, la rubrique de la Note du Mardi du numéro de Juin 2010, avec comme sujet : La gestion de crise exemplaire de Red Bull Racing. Demain, vous découvrirez Paddock Spy et les 10 jours de Michelin.
Gérer une crise est très difficile. L’histoire nous démontre qu’une crise interne est plus facile à résoudre qu’une crise externe. Le cas Red Bull est intéressant car il représente une communication d’avenir en Formule 1.
41ème tour du Grand Prix de Turquie, Sébastian Vettel et Mark Webber, les deux pilotes Red Bull Racing, provoquent un accident alors qu’ils étaient en tête de la course. La réaction du pilote allemand après être sortie de sa voiture fera le tour du monde. Quelques minutes plus tard, il délivre sa version des faits : A savoir qu’il était plus rapide et avait déjà passé son équipier. Après la course, l’australien estimera qu’il était dans son droit. Pendant ce temps, Christian Horner ne prend pas partie, il donne raison à l’un et puis l’autre. Le conseillé Helmut Marko s’emballe contre Webber. Provoquant un tsunami médiatique durant la semaine suivante.
48 h après la course, une réunion de crise à l’usine de Milton Keynes est sombre. Toutefois, sur le fil Twitter officielle, les mots d’Horner : « Nous sommes une équipe, nous gagnons ensemble, nous perdons ensemble. Maintenant il est temps de rebondir. » Résonnent comme un élément positif. Le 2 Juin, une photo de Vettel et Webber et un communiqué fera le tour du monde. Elle présente les deux pilotes les paumes des mains en l’air et l’expression de visages d’enfants estimant que ce n’étaient pas de leurs fautes. Pendant ce temps là, la machine de communication de Red Bull s’emballe pour balayer cet épisode des médias en quelques jours, sans jamais aborder les questions de fond et les véritables raisons (techniques ou pas) de l’incident.
Première étape, dès le 3 Juin, Autosport.com annonce que l’équipe autrichienne cherche à prolonger Sébastian Vettel jusqu’en 2015. Le lendemain, Horner parle de la prochaine motorisation de son team pour 2011 en mettant la pression sur Renault Sport. Ensuite David Coulthard estime que cela fait de la publicité pour Red Bull. Samedi, Gerhard Berger pense que la faute est sur Webber. Enfin, Lundi 7 Juin, l’annonce de la prolongation de Mark Webber pour 2011 conclu habillement le débat.
En parallèle, Helmut Marko indique aux médias que l’affaire est réglée et que toute l’équipe et la marque est désormais tournée vers la suite du championnat et 2011. Précisant en plus que les deux pilotes de l’équipe auront les mêmes droits techniques et sportifs. La boucle est donc bouclée et la gestion de la crise médiatique et sportive exemplaire.
Sportune
