Elle fait partie d’une des rumeurs du paddock de Chine : L’état de santé financière de l’équipe Williams F1. Une situation qui inquiète mais qui pourrait être résolue rapidement.
Williams F1 va vraisemblablement perdre 41 millions d’euros dès l’année prochaine en sponsoring. En effet, RBS continuera son accord pour les deux années restantes, mais avec une sévère réduction de 50% (12 à 6 millions d’euros). Le groupe Baugur, gravement touché par la crise en Irlande, ne respectera pas son contrat de trois années, ni ne signera le chèque de 40 millions d’euros pour 2009. Enfin Petrobras, quittera l’équipe pour Honda, un manque à gagner de 15 millions d’euros.
Certes Phillips va augmenter sa contribution en 2009 et deviendra le sponsor principal de l’équipe avec Lenovo et AT&T. Mais cela ne suffira pas. L’année prochaine enfin, l’équipe touchera 57 millions de dollars de droit FOM, mais c’est moins qu’en 2008. Reste que l’équipe augmente dramatiquement ses pertes.
Alors quoi faire en ces temps de crise pour aider cette équipe de la faillite ? Deux solutions s’imposent : La première est la création d’un fond de soutient aux équipes privée. Comme cela avait été le cas en 2003. Mais la situation cette année là n’était pas la même qu’actuellement (Jordan et Minardi avait hérité du surplus de la sommes FOM de Arrows F1 en 2003 après la faillite de cette dernière). Mais l’aide pour l’équipe de Sir Franck Williams pourrait bien venir de Toyota ou bien de son ami Ron Dennis. En effet, ce dernier se souvient avoir aidé avec Williams, l’équipe Tyrrell dans les années 90, financièrement et techniquement. Une nouvelle proposition de rachat du contrat de Nico Rosberg pourrait donc rapidement survenir dans le début de l’année 2009, dans un premier temps. Avec pourquoi pas une prime pour l’équipe anglaise. Toyota de son coté, a un rôle ambigüe.
Avec un budget passant de 185 millions d’euros en 2008 à environ 150 millions en 2009, des mesures soient rapidement être trouvés. Un plan Paulson pour l’équipe Williams pourrait rapidement être dans l’air afin de rendre ce mythe du sport automobile financièrement plus serein, mais pour cela, il faudra que Franck Williams accepte un nouvel actionnaire.
Articles connexes
- Emirats : contraste entre F1 et Football
- Economie : Daimler et les bakchichs
- F1 - Le point sur les résultats financiers des constructeurs
- Economie : Renault respire mieux au 1er trimestre
- Une rumeur persistante
pourquoi on ne comprend jamais rien à ce que tu dis ?
Parce que vous lisez pas plus loin que le titre la plupart du temps