Aujourd’hui Luca di Montezemolo va rencontrer dans son bureau de Londres, Bernie Ecclestone. Une rencontre souhaitée par le second afin de faire le bilan de ce début de saison. Car si le patron italien a été critique envers la nouvelle réglementation, Ferrari reste à l’écart des débats depuis le GP d’Australie. N’alimentant jamais les spéculations négatives.
Même si les deux hommes parleront de la prochaine réunion qui se tiendra à Bahreïn et dont nous entendons que le principe du débitmètre pourrait être remis en cause pour le reste de la saison (grâce au véto de Ferrari justement et de l’appui de Red Bull et Mercedes). C’est surtout la réunion secrète que Donald McKenzie, président de CVC Capital, tenue avec Red Bull et Mercedes afin de sonder leur participation sur le long terme qui est intéressante de souligner. Ferrari était curieusement tenue à l’écart de cette réunion. L’entretien Montezemolo-Ecclestone a pour but de faire de Ferrari l’acteur privilégié qu’il a toujours été. Mais qui perdait de son pouvoir depuis l’émergence de la puissance Red Bull sur l’échiquier F1.
Il semble de plus en plus clair qu’Ecclestone souhaite écrire une nouvelle histoire et faire entrer certaines équipes dans le capital de la société. Afin d’augmenter sa valeur et surtout ajouter un atout supplémentaire dans le jeu. Il faut noter que ce projet existe déjà via la cession de 2,5% du capital, lors de la signature des accords. Sauf qu’ici nous ne parlons plus d’introduction en Bourse à Singapour ou ailleurs, mais d’un système de Bourse interne. Plus favorable aux affaires.
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C’est très vrai en plus d’être joliment tourné.