Business F1 – 40% du plateau à vendre ?

dollarsSi la majorité des équipes cherchent activement des sponsors pour survivre, 40% du plateau est toutefois à vendre !

Dans l’ordre : Force India, Sauber, Toro Rosso, HRT et Virgin sont sur le marché pour trouver preneur et surtout un avenir.

Toro Rosso, malgré les démentis de Red Bull est à vendre. La vente devrait tourner autour de 30 millions d’euros, alors que l’équipe dispose d’une valeur de 65 millions. Une somme faible, mais finalement réaliste. La petite équipe italienne ne dispose que d’un revenu sponsoring provenant de son propriétaire.

Force India est un cas particulier. Co-entreprise la famille néerlandaise Mol, l’équipe indienne attend depuis longtemps des partenaires indiens qui sont très long à venir. L’objectif de Vijay Mallya, en petit commité est de voir un pilote indien sur le podium du Grand Prix d’Inde sur sa Force India. Toutefois, n’oublions pas que le projet de mise en bourse de l’équipe est toujours envisagé, ce qui pourrait être assimilé à une vente.

Sauber, de son coté, attend le bon moment. Dans les faits le patron suisse souhaite un partenaire financier de la même manière que Renault a trouvé le sien avec Genii Capital. Gerhard Berger et d’autres noms sont dans l’air.

HRT est la plus faible des cinq équipes. Surtout à cause de sa structure encore fragile et récente. La rumeur indique un préaccord entre José Ramon Carabante et Colin Kolles pour le rachat de l’équipe espagnole autour de 5 millions d’euros seulement. Si, aucun autre candidat ne se manifeste d’ici la fin de l’année.

Enfin Virgin, si Richard Branson a manifesté son intention de soutenir encore l’équipe Virgin Racing. La structure de la société en deux têtes : Manor Top LLP (Booth, Graeme Lowdon et Corinva – société de Virgin) et Manor Holco (actionnaire : WR Energia, Astra 100, Corvina, Graeme Lowdon, John Booth et la banque Lloyd), qui détienne l’équipe Virgin Racing. Une vente des parts de la banque nationale Lloyd n’est pas impossible. L’équipe est valorisée 25 millions d’euros.




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0 Responses to Business F1 – 40% du plateau à vendre ?

  1. Nagita dit :

    Je trouve bizarre que Virgin est autant de valeur…

    Par rapport à Toro Rosso qui est une écurie en place avec une structure efficace. Mais dont la seule faiblesse (et pas la moindre)comme tu le précises, est son manque de sponsoring.

    Pour Force India, c’est vraiment dommage qu’elle n’est pas plus de sponsors indiens. L’équipe progresse bien mais le sponsoring doit suivre pour que l’équipe garde la progression. L’Inde possède quand même de grandes entreprises. Mais je pense qu’elles n’ont pas saisi le potentiel marketing de la f1 (peut être pas en Inde mais au niveau international…comme en France avec Reanult (Total, Bouygues un moment, et puis rien…). Si FI était équipé d’un cosworth, on pourrait imaginer Tata le rebadger à la façon de Petronas avec Sauber.
    Mais je pense qu’il y a bcp de rivalité entre les milliardaires indiens…

  2. La banque Lloyd est actionnaire de Virgin (44% pour 11M€), ce qui valorise l’équipe à 25 millions.

  3. Lotus62 dit :

    La valorisation, c’est une valeur comptable.

    La valeur réelle, c’est celle que des acheteurs veulent bien payer: 30 millions pour Toro Rosso, c’est un maximum car il y a peu d’achteurs et beaucoup de vendeurs (5 écuries) sur le marché… sans parler de la 13ème place toujours disponible.

    Quand Honda (et d’autres) ont payé des fortunes pour acheter des écuries au début des années 2000, il y avait peu d’écuries à vendre et tous les grands constructeurs (avec leurs budgets) voulaient venir en F1.

    Cela pour expliquer que si Virgin est réellement à vendre, le prix ne sera pas de 25 millions mais plus de 5 millions (prix de HRT) et moins de 30 (prix de Toro Rosso) et cela par le jeu de l’offre et de la demande.

  4. iso dit :

    telmex: rachat ou sponsor pour sauber? je pense sponsor, donc augmentation de la valeur marchande de l’écurie, mais obligations contractuelles pour le choix d’un pilote imposé par le sponsor. Presque un rachat…

    si j’ai bien saisi, le sponsor amène des liquidités et donc de la valeur à l’équipe pour la revente, ce qui fait que toro rosso ne vaut rien sans sponsor. en toute logique?

  5. Moon dit :

    Attention à la notion de prix et de valeur ! Dans un marché ou les liquidités sont rares, les prix des écuries risquent d’être très bas, en dessous de la valeur (des capitaux propres ou médiatique).

    Une occasion à saisir pour les riches passionnés de sports mécaniques

  6. iso dit :

    oui et si j’avais gagné au loto, je me payais sauber! mon nom sur les voitures, des accès aux paddock, les grid girls…

    j’aurais meme pu apposer « tomorrownewsF1 » sur l’aileron arrière!

    et revendre des espaces et gagner des sous!

    finalement, c’est simple: investir de l’espace en tant que sponsor principal (avec des gros moyens) et revendre en petites parcelles; méthode marlboro, non?

    et si l’inverse était possible? regrouper des investisseurs à 1000 euros, et arriver avec un bon petit paquet à investir dans l’équipe, un peu le modèle des sets de tables à la pizzeria du coin, ou le calendrier des entreprises de la zone industrielle locale!

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