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Ferrari : Raikkonen, Massa, Alonso et Vettel

Depuis lundi, la pression médiatique sur Felipe Massa est de plus en plus forte. Toutefois Ferrari laisse planer le trouble sur l’avenir de ses pilotes.

En début de saison, Luca Baldisseri avait déjà annoncé que le contrat de Kimi Raikkonen ne serait pas prolongé « pour l’instant » au-delà de 2009. Malgré le titre de champion du monde de ce dernier l’année dernière. Enfin, Felipe Massa avait signé un contrat avec l’équipe italienne jusqu’en 2010, mais avec beaucoup d’incertitudes.

Incertitude, due à ses performances d’abords. L’année dernière le pilote était très irrégulier, et cette année, deux fautes de pilotage le pointe dans les zéro points au classement, alors que ses rivaux pour le titre cumul.

Toutefois la rumeur Fernando Alonso chez Ferrari, tout comme celle de Sébastian Vettel est à prendre au sérieux :

Malgré le titre de champion du monde de Kimi Raikkonen, économiquement, l’année 2007 n’a pas été bonne pour l’équipe italienne. En effet, le chiffre d’affaire des produits dérivés en 2006 était de 60 millions d’euros avec Michael Schumacher (chiffre constant depuis 2001), mais, 2007 a vu une chute de 15% de ce chiffre selon certaines sources. Ce qui fait penser que le Finlandais n’est pas aussi fédérateur que prévu par Jean Todt, fin 2006.

De son coté, Fernando Alonso a doublé les ventes de produits dérivés de Mclaren l’année dernière et multiplier entre 2003 et 2006 par 10 ceux de Renault F1 Team. L’Espagnol a remplacé Michael Schumacher dans le cœur des sponsors. Un transfert chez Ferrari aurait une valeur économique double : Un salaire record pour le double champion du monde, et un retour sur investissement important pour Ferrari.

Le cas Vettel est différent et ressemble à celui de Kimi Raikkonen en 2001, lorsque ce dernier avait fait des débuts fracassants chez Sauber Petronas. Ferrari c’était vu souffler le pilote Finlandais par Mclaren, qui avait déboursé 25 millions d’euros pour racheter son contrat. L’équipe italienne a attendue jusqu’en 2005 pour signer un contrat avec ce pilote. Il n’est donc pas impossible que Vettel suivent la même trajectoire.

Certains observateurs pensent que Vettel remplacera Robert Kubica l’année prochaine chez BMW Sauber en signant un contrat record, à la manière de Kimi Raikkonen chez Mclaren Mercedes en 2002.

Tout compte fait, Felipe Massa et Kimi Raikkonen ne pourrait être que des intermédiaires de luxe pour la Scuderia avant l’arrivée de Fernando Alonso et plus tard de Sébastian Vettel.

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Felipe Massa, le leasing de la restructuration

Soixante douze heures après l’annonce de la prolongation de contrat de Felipe Massa, un sentiment de mystère entoure la Scuderia. Mais une chose est sure, Ferrari fait de la communication autour de Massa via une gigantesque politique de désinformation.

Depuis l’annonce de la prolongation de Massa, rien, pas un entretiens du pilote ravi de prolongé avec l’équipe italienne. Pas d’annonce de Jean Todt sur cette signature. Rien, juste un communiqué ambigu.

Et si Renault était la face caché d’une manœuvre autour de Fernando Alonso ? En effet en Italie l’information la plus sérieuse est que le champion espagnol viendra chez les rouges dés 2008. Pourtant l’information de Massa tente à prouver le contraire, c’est pourtant faux.

Depuis le mois d’Août, la Scuderia est dans une guerre interne entre Luca di Montezemolo et Jean Todt. L’italien souhaite que le français s’occupe du groupe Ferrari à 100% et le remplacer par Ross Brawn dés l’année prochaine. Le français, lui, pense qu’il peut gérer deux choses à la fois. Mais la vérité est une lutte de pouvoir, car Montezemolo veut Alonso depuis le GP d’Italie. Ce désir a perturbé l’augmentation de salaire de Massa demandé avant le GP de Turquie. Mais le fait que l’annonce du renouvellement est apparue plus d’un mois après, signifie bien, au vu de l’annonce, que Massa a renégocier son contrat.

Ensuite nous avons Renault, dont tout le monde semble penser que ce sera la destination de Fernando Alonso. Hors en milieu de saison Carlos Ghosn a signifié que son équipe n’avait pas besoin du pilote espagnol. Mais depuis un moment, il semble que Flavio Briatore n’écoute pas son patron. Une manœuvre risquée, car le manager italien est en pleine négociation de contrat avec la marque au losange. En effet en 2006, Renault n’a accordé qu’une année sur les deux demandé par Briatore. Hors Renault perd du terrain sur l’échiquier technique, mais avec l’annonce de Alonso, Flavio Briatore s’inscrit parfaitement dans l’idée du patron : faire croire que l’on peu gagner tout le temps. En sommes la victoire de la communication sur l’information.

Enfin Mclaren, contrairement à ce qui a été dit hier, Mclaren ne lâchera pas Alonso sans obtenir un euro. En 2003, lorsque BMW avait appris le départ de Montoya en 2005, un projet de transfert immédiat de 25 millions de dollars avait été décidé, pour finalement n’aboutir à rien. Pourtant BMW voulait virer avec effet immédiat le pilote Colombien sans obtenir un dollar. Hors le maître à bord chez Mclaren, c’est Ron Dennis, pas Mercedes.

Donc, Ron Dennis baisse les prix, passant de 60 à seulement 30 millions de dollars pour le rachat du contrat de Alonso, c’est-à-dire moins que le rachat de celui de Button en 2005. Et un accord aurait été trouvé avec Ferrari.

Mais alors Felipe Massa dans cette histoire, que devient t’il ? Simplement Ferrari a signé un contrat de trois années avec un pilote qui ne pilotera vraisemblablement plus pour eux. A la manière de Williams avec Button, Ferrari payera le pilote Brésilien environ 10 millions de dollars par an, mais sera prêté à d’autre équipe. Mais qui ?

Renault évidement. Tout le monde avait été étonné de voir Renault aux cotés de Ferrari. Cette décision avait été prise en accord avec les hauts responsables de la marque française, pour optimiser la communication et renforcé l’image.

De plus, récemment, Jean Todt a acheté le domaine du Grand Sambuc, un circuit privé et un green de golf. Mais d’après certaines informations, le français a un associé : Flavio Briatore.

Bref, l’annonce de Felipe Massa jusqu’en 2010 est une manipulation de la Scuderia pour ne froisser personne. Montezemolo réorganisera la Scuderia, fera venir Alonso, a trouvé une solution pour son pilote Brésilien. Bref la crise est terminée. Reste à attendre les annonces officielles.

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Felipe Massa jusqu’en 2010, l’arbre qui cache la forêt ?

L’annonce de la prolongation du contrat de Felipe Massa chez Ferrari jusqu’en 2010 hier en milieu de journée a été accueilli de manière mitigée, pour ne pas dire à la surprise générale par les observateurs de la F1.

Dans le Paddock Confidence du Grand Prix de Turquie, le blog vous avait indiqué que Felipe Massa était en discussion pour une augmentation de salaire significative et que cela prenait beaucoup de temps à Jean Todt pour l’accorder. Certes le pilote brésilien a remporté trois courses cette année, mais la rumeur d’une arrivé prochaine, et souhaité par Luca du Montezemolo, de Fernando Alonso à l’horizon 2009, était très forte. Trop peut être.

Jayme Brito, un producteur puissant de la télévision Brésilien Globo a donné son avis après l’annonce dans le quotidien The Independent, et il est lourd de sens.
« Ce n’était pas le bon moment pour annoncé une telle nouvelle, il y a une forte suspicion sur l’avenir de Todt et j’ai bien peur l’annonce sur Felipe ne soit qu’un écran de fumée destinée a détourné l’attention sur un autre événement.»

Une déclaration fumeuse d’un homme qui connaît bien la F1, puisque il est le producteur depuis presque vingt ans de la F1 au Brésil et qu’il connaît bien Felipe Massa et Rubens Barrichello. Reste que ce qui y a détonnant, c’est que le communiqué de Ferrari sur la prolongation de Massa ne contenait que : 81 mots. Pour une annonce importante pour l’avenir de l’équipe, 81 mots est tout de même court.

Par exemple, alors que l’équipe a annoncé que le contrat de Massa a été prolongé jusqu’à 2010, rien n’a indiqué que cet accord portait sur un poste de pilote titulaire, comme sur toute annonce de ce genre. Même si cela va de soit. Pourtant…

La deuxième phrase de la déclaration commence par l’information selon laquelle « Felipe est sous contrat avec la Scuderia depuis 2001 », mais Massa a seulement fait ses débuts en 2002, chez Sauber et non chez Ferrari, et d’après les déclarations de l’époque, c’est Sauber qui le payait 500.000 dollars cette année là et pas Ferrari. C’est seulement en 2003 que l’équipe Italienne et l’équipe Suisse ont trouvé un accord.

A partir de cette accord, Massa a été pilote d’essais en 2003 pour la Scuderia, et ensuite re pilote en 2004 et 2005 chez Sauber. Massa n’a été pilote Ferrari qu’en 2006, et précisons le : par défaut car d’autre pilote était sur les rangs mais aucun ne voulait être l’équipier de Michael Schumacher cette année là.

Depuis un moment déjà, la théorie d’un climat de tension dans l’équipe Ferrari entre Luca di Montezemolo et Jean Todt c’est fait jour. En effet l’italien veut que Ross Brawn remplace le français avec Alonso à la place de Massa. Montezemolo fait des annonces par presse interposée pour signer Alonso, alors que c’est Nicolas Todt qui est l’agent de Felipe Massa.

De plus, Todt a demandé à son père que Felipe soit augmenté de 10 à 20 millions de dollars en 2008, car les performances de son pilote sont égale voir supérieur à celle de Kimi Raikkonen qui gagne 25 millions de dollars officiellement. Bref une partie de bras de fer sentimental ou le sport est mêlé à l’affectif. Voilà la définition du système Todt.

Carlos Miquel, journaliste pour le journal espagnol AS, dévoile une autre analyse de la situation, après que Massa ait signé sont contrat : »La seule chose qui est sûre, c’est que Raikkonen se trouve maintenant en position de faiblesse en ce qui concerne l’arrivée possible de Alonso en 2009 chez Ferrari. » La saga Ferrari n’est toutefois pas encore terminée.

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Felipe Massa vs Fernando Alonso : le malaise Ferrari

Alonso chez Ferrari, Massa en discussion chez Toyota, voici les titres que la plupart des sites Internet hier ont publiés. Est-ce la vérité ? Une chose est toutefois troublante, chez Ferrari seul Jean Todt ne souhaite pas Fernando Alonso.

En faite chez Ferrari, il y a deux personnes qui décident et qui rivalisent depuis plusieurs années : Jean Todt et Luca di Montezemolo.
Déjà par le passé, les deux hommes n’ont été que rarement d’accord avec la politique pilote. L’italien pensant que les succès de Schumacher étaient bons pour Ferrari, mais peu intéressant pour l’image de Ferrari envers les fans de Formule 1. L’idée de le remplacer par un duo fort était dans sa tête.

Dés l’arrivé de Jean Todt avec le dossier Ayrton Senna, la brouille était déjà présente. Au départ l’Italien pensait que son nouveau manager avait raison et l’arrivé de Schumacher en 1996 lui a donné raison, mais avec les années le systèmes Todt n’était qu’une copie avec plus d’argent du système Benetton et en 2005, lorsque les deux hommes ont cherché a remplacé Rubens Barrichello, Montezemolo voulait Jenson Button, Jean Todt voulait que Barrichello reste une année de plus.

Finalement Felipe Massa, est un choix par défaut, car aucun pilote, jeune ou expérimenté, approché par Ferrari en 2005 ne voulait être l’équipier de Michael Schumacher, Luca di Montezemolo l’avait compris et c’est pour cela qu’il a rapidement signé durant l’été 2005 une lettre d’intention avec Kimi Raikkonen. Mais encore une fois, cette affaire c’est déroulée dans le dos de Jean Todt qui lui négociait avec Michael Schumacher pour prolonger de deux années encore. Bref lorsque Luca di Montezemolo annonce en début de saison 2006 que son duo idéal serait Michael Schumacher et Kimi Raikkonen dans la Ferrari, les fans sont heureux, et les autres analyses tout de suite une solution neutre.

Finalement c’est Massa qui sera officialisé pour 2007 chez Ferrari, mais au prix de manœuvre précise. En effet, dés l’Espagne 2006, Massa était en contact avec l’équipe BMW-Sauber pour remplacer Jacques Villeneuve en 2007.

En faite on comprend bien que Jean Todt est sous tension depuis quelques saisons. D’abord avec Luca di Montezemolo et avec son propre fils Nicolas, l’agent de Felipe Massa.

L’avenir ? Et bien l’Italien veut Alonso, coûte que coûte et il en a les moyens, car il était récemment aux Etats-Unis chez Phillip Morris afin de négocier une augmentation de budget pour racheter le contrat de Fernando Alonso. On parle d’un contrat de trois ans de 120 millions de dollars, soit 40 millions de dollars annuel.

Concernant Felipe Massa, étant en discussion pour doublé son salaire, passant de 10 à 20 millions de dollars pour 2008, et voyant que Ferrari et surtout Jean Todt prendre beaucoup de temps à se décider. Il n’est pas impossible qu’effectivement des discussions soit en cours avec Toyota, qui avait déjà proposé 40 millions de dollars pour Alonso. Pour l’équipe japonaise, un Felipe Massa à $20m sera toujours plus efficace qu’un Ralf Schumacher au même prix. une manoeuvre de pression supplémentaire.

Bref tout ceci est un méli mélo à l’Italienne et démontre surtout un malaise chez Ferrari qui gagne le titre de champion du monde des constructeurs 2007 sur tapis vert, mais qui sur la piste depuis 2005 avait plus de mal. Ron Dennis l’a compris, et il ne serait pas impossible qu’il cède Alonso à Ferrari pour une sommes record, car l’Espagnol pourrait faire exploser l’équipe italienne et surtout Jean Todt. Une sorte de revanche pour l’anglais.

Nota : J’aimerais simplement avoir une pensée envers Méline, une jeune femme de 23 ans que j’ai connu par le bais de mon amie Lisa. Méline nous a quitté des suites d’une longue maladie le week-end dernier. Tous mes sentiments de condoléance vont à Martine et Lisa sa vraie famille.

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