Edito F1 : STR, ou la charrue avant les boeufs

Faire ou ne rien faire, telle est la question. Confronté à ce problème récurent depuis des années maintenant l’équipe Red Bull  a choisi la première, après avoir laissé croire qu’il allait se pencher sur la seconde. On a vu le résultat. Rumeur envers Bourdais, une cacophonie médiatique, des règlements de compte et un Bourdais qui lance ce qui restera la phrase la plus célèbre de l’année au journaliste de TF1 insistant : « Arrêtez de me faire chier avec ça. » Que Jean Louis Moncet s’offusque sur LCI hier soir, ne suffit pas, la question était déplacée et l’acharnement de la première chaine de France sur cette affaire poussive. Mais que voulez vous, nous sommes en France, pays attaché à son folklore, avec des excès, des infos pas vraiment vérifier pour faire du buzz, bref un dialogue de sourd plutôt que l’analyse. Souvenir de F1 à la Une et du reportage « très sérieux » sur Sébastien Loeb…laisse songeur.

Le problème de Toro Rosso est quelle  a oubliée de préciser aux médias que l’année 2009 était une saison de transition. Confronter à l’investissement de sa prochaine STR5 qui sera 100% Faenza, l’équipe italienne, après sa victoire en 2008, a très mal communiquée et le résultat est catastrophique. La Scuderia Toro Rosso sur un budget d’environ 65-70 millions d’euros, n’en dépense que 20 à 25 pour la saison 2009 Finalement STR a mis la charrue avant les bœufs. La pénurie de résultats cette année est imputée sur les pilotes, même Buemi est touché. L’équipe devenue propriété de Red Bull se transforme en outil destiné à offrir aux nouvelles générations des armes pour s’insérer dans la Formule 1. Le désarroi de Bourdais sur ce dossier est empirique. Lui qui a été reconduit tardivement, lui qui avait de grands espoirs, le voici face à son destin.

Red Bull souhaite rentabilisé Toro Rosso très vite, le cas Jaime Alguesuari n’est qu’un cas parmi d’autre à venir. Pour le Taureau rouge, l’intérêt sportif de Toro Rosso ou son investissement de sa machine à promotion infernale,  quelle est la priorité ? Posez la question c’est déjà y répondre.

Le week end dernier, vendredi, Bourdais et Buemi ont chacun tourné avec leurs propres réglages, avant que STR décide de choisir les réglages du pilote suisse, qui était moins performants, mais usaient moins les pneus. Ce qui signifie que l’équipe ne peut pas exploiter deux monoplaces différentes. Même la télévisons suisse l’a avouée laconiquement.

Le cas Bourdais est autre, comme Webber, il reste un pilote indépendant, et son manager, Nicolas Todt, accuse un point faible dans sa carrière. Nous verrons l’avenir, mais tout les acteurs de cette tragi comédie ont été décevant, et la super production annoncée est devenue un vulgaire nanar du style : Par où tu es rentré ? On t’a pas vu sortir.




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0 Responses to Edito F1 : STR, ou la charrue avant les boeufs

  1. laurent dit :

    c est meme dommage qu il ne lui ait pas mis un coup de casque a cet imbecile de journaliste

    comment vont ils faire tout ces journalistes quand bourdais ne sera plus la,sur qui vont ils se ruer

    qui sera la prochaine victime des enclumes de tf1

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