F1 – Ferrari en délicatesse politique

Luca di Montezemolo
Autrefois allié de la FIA, la Scuderia Ferrari est entré dans une guerre froide avec Max Mosley, pour le bien de la FOTA ? Non son propre intérêt.

Conflit d’intérêt entre Ferrari et la FOTA, Luca Di Montezemolo, président des deux entités est en porte à faux. Dans un très cours communiqué de presse, Ferrari a commentée les décisions de la FIA pour 2010 (voir ce billet) par un « sans commentaires » aussi clair qu’expressif. La situation est glaciale, mais surtout difficile à gérer pour Maranello.

Retour en 2005, souvenez vous, Ferrari a été la première équipe (avec Williams d’ailleurs) a signé les Accords Concordes, valables jusqu’en 2012. Garantissant une forte rentrée d’argent tout les ans et une protection relative. Hors ses accords sont établit entre Bernie Ecclestone, les équipes et la FIA !
Sur le fond, la Scuderia se retrouve coincée entre des revenus FOM de 120 millions d’euros et un budget plafond de 45 millions d’euros. Car l’équipe est la seule à avoir des revenus commerciaux très élevés, du fait de sa structure spécifique. Acte de trahison surtout de Mosley envers Ferrari comme en témoigne les nombreuses lettres entre les deux hommes la veille de l’annonce.

En signant les Accord Concordes le 19 Janvier 2005, Ferrari c’est imposée un droit de véto, quelle pense utiliser pour se protéger. Ce qui ferait exploser la FOTA en mille morceaux. Car l’équipe italienne ne participe pas aux contre-propositions, campant sur ses positions et sa situation politique critique.

Ferrari perdra tous ses avantages avec les nouvelles règles et il ne faut pas confondre la FOTA et les intérêts de Ferrari. Finalement il semble bien que le coup de poker de 2005 se retourne contre l’équipe italienne.




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