F1 – la fin d'une époque…

f1_Formula 1La fin d’un régime. En 1999, Bernie Ecclestone appelait de ses vœux les constructeurs à venir en Formule 1. L’avenir était là selon lui. Après le retrait de Honda en décembre dernier, les rumeurs insistantes sur Toyota, la vente de Renault F1 Team (voir ici pour en savoir plus) et le retrait de BMW, le bilan commence à devenir lourds.

Ce mercredi matin, Toyota et Merceds-Benz ont confirmé leur implication en Formule 1 en 2010.

Dès le départ l’investissement des constructeurs débutaient par un mensonge. Pousser par le marketing, la F1 est donc devenue pour les constructeurs « le pinacle de la technologie », afin que les modèles de série en bénéficient pour monsieur Tout le monde. Un mensonge, qui a longtemps été l’argument. En faite l’investissement des constructeurs était une question d’image, pas de développement pour leurs voitures de route. La F1 étant la discipline la plus proche de leur secteur de compétence, mieux que de sponsoriser un tournois de tennis par exemple, comme certains journalistes avaient racontés au début des années 2000, à propos de Mercedes-Benz.

Le problème restait les coûts. Ils ont explosé avec ces mêmes constructeurs. En 1999, l’équipe Williams avait un budget de 110 millions de dollars, trois ans après, celui-ci était de 230 millions et atteindra en 2004, 285 millions. Son record, grâce à BMW. Renault F1, qui en 2000 avait un budget de 92 millions de dollars était monté à 180 millions en 2001 et a atteint 400 millions en 2006 et même 555 millions en 2008 ! Une frénésie qu’il fallait arrêter.

Les constructeurs ont fait tourner la F1 à deux vitesses. Entre ceux qui sont indépendant avec un budget de 100 millions d’euros et les autres à 250 millions. Mais les constructeurs ont toutefois sauvé la F1. Attirant des marques nouvelles, réussissant à passer le cap de l’après Tabac. Si les constructeurs n’avaient pas été là, nous ne regarderons peut être plus la F1. Ou alors une F1 comme des Minardi. Caricature à part, l’investissement des constructeurs était le reflet d’une époque que la crise actuelle semble condamnée. Un nouveau modèle économique doit être maintenant trouvé par Bernie Eclestone. Vite.




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