Fernando Alonso, le nouveau départ

Vendredi 13h GMT, la nouvelle tombe, secret de polichinelle pour certain, déception pour d’autre. Fernando Alonso quitte l’équipe Mclaren Mercedes après une année 2007 remplie d’enthousiasme au début et d’amertume sur la fin. Le pilote quitte l’équipe de Woking, sans compensation financière, pourtant…

72h de négociations pouvaient t’on lire ici et là, et voilà Alonso libre d’aller ou il souhaite. Pourtant rapidement une rumeur anglaise, rapporter par les médias Allemand et curieusement omise par les espagnols, indiquait que Mclaren, si son ex pilote s’amusait a parlé de son passage chez Mclaren en mal, des poursuites avec dommage est intérêt serait envisagé. Norbert Haug, qui a assisté aux négociations, n’a pas démenti, mais n’a pas confirmé, racontant une parade : «  Nous ne voulons pas que certaines choses qui pourront être déformés par les médias soit divulguer. «  Alors est ce que Alonso a causé autant de dégât que cela ?

La réponse semble oui, car durant deux mois, Ron Dennis a bataillé pour préserver ses sponsors, qui pour certains très malin, allait revoir leurs investissements à la baisse pour 2008, prétextant une dégradation d’image importante dû à l’affaire d’espionnage et le relationnel avec le double champion du monde Fernando Alonso.

L’image de Mclaren a été désastreuse cette année, réduisant à néant près de 10 ans de travail pour Ron Dennis. Que ce soit dans le secteur marketing ou même le sportif, mais certains observateurs osent dire que le système imposé par Ron Dennis devait exploser. Quel système ?

Le système corporate, la hiérarchie technique ou un ingénieur a plus la vérité qu’un pilote qui est dans la voiture, le programme de la marque Mclaren, et surtout le système des contrats moyen terme.

En ce moment ce qui choque les patrons d’écurie, Flavio Briatore en tête, est que Fernando Alonso demande une année de contrat renouvelable. Une aberration à entendre l’italien. Mais en faite pour la première fois depuis plus de 10 ans, un pilote décide ce qu’il souhaite faire. L’ère des constructeurs en F1 impose une système marketing activé autour d’un pilote star payé très cher et sur une durée de 3 ans minimum, afin d’asseoir la communication. Mais quid du sportif ? Là Alonso revient au fondamentaux.

L’épisode Mclaren lui a démontré que si un pilote se trompe sur une équipe, les démarches pour en sortir son interminable et éprouvante, voir dégradante pour l’image du pilote. Alors que faire ? S’affirmé, voilà le nouvel objectif que semble tendre le double champion du monde pour redoré son image.

A l’époque des golden boy’s de la F1, avec Nigel Mansell, Alain Prost et Ayrton Senna, les contrats était souvent de 2 ans, en faite une année renouvelable par le pilote lui-même. Alonso souhaite revenir à cela, afin de ne plus être dicté par des directeurs d’équipe tout puissant.

Fernando Alonso n’a dû payer aucun prix pour son départ, son salaire ne sera pas payé pour les années 2008 et 2009, il s’agit simplement d’une résiliation de contrat.

Pour l’avenir ? Pour Alonso, un plan d’image est déjà dans les cartons et on peut penser qu’il souhaite piloter une équipe sans demander un gros salaire, afin de casser l’image de pilote d’argent que les fans de Renault ont fait véhiculer partout en Europe. Ce qui exclu les offres de Renault et Toyota. Reste donc Red Bull et Williams, les pistes actuellement les plus sérieuses.

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One Response to Fernando Alonso, le nouveau départ

  1. aymeric dit :

    Alonso chez RED BULL c’est très bon pour le sponsor, cette boisson est reine dans ce pays…

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