Le blog ouvre un nouveau chapitre qui sera développé jusqu’à la fin de l’année sur le sponsoring et d’idées pour l’avenir.
Sans sponsors, la Formule 1 serait très différente. Pas seulement pour des causes financières, mais aussi pour l’âme du sport/marketing. Car la Formule 1 est un des premiers sports modernes qui c’est ouvert au marketing.
Au départ, le sponsoring était synonyme de publicité mobile avec un autocollant, voir la fourniture d’équipement à des pilotes. Ce type de procédé a été la norme en F1 durant plus de 20 ans. Mais au 21ème siècle, le sponsoring évolue et dépasse le cadre précité pour devenir un projet qui permet aux partenaires d’obtenir le maximum de l’équipe ou d’un pilote, au niveau relationnel surtout.
Dans les années 90, l’arrivé d’un nouveau type de marketing dit de relation publique a permis aux équipes et pilotes d’augmentés la capacité de leur éventail. Allant du simple logo, jusqu’au règlement de note de frais, pour les courses, les essais, des partenariats techniques avec échange de connaissance, présence des pilotes lors de manifestation etc…
Les sponsors, maintenant, ne signe plus un chèque pour juste voir dans la presse leur marque sur une voiture, certain le font encore, certes, mais il faut en donné toujours plus.
En effet ce que le sponsor cherche avant tout, c’est une image. En F1, Ferrari, Mclaren et Williams auront toujours moins de mal a trouvé des sponsors que Minardi voir Spyker à l’époque. L’image de marque des équipes de pointes et leur pouvoir d’attraction est de plus en plus forte. Mclaren par exemple a été la première équipe à avoir un motor-home, non pas pour que ses mécanos et ses pilotes puissent rester à proximiter, mais pour avoir une structure d’acceuil, ce que l’on voit encore maintenant dans le paddock ou le gigantisme de ses structures permet de faire parler de soi.
Les équipes de Formule 1 ont compris qu’un sponsor chouchouté est un sponsor qui signera de gros chèques et c’est pour cela que les motor-homes, jet privée et autre joujou de milliardaires sont d’usage en F1.
Avant une équipe avec un gros palmarès avait plus de chance d’avoir de gros sponsor qu’une petite, mais une nouvelle donne est apparu il y a 10 ans grâce à la mondialisation. Par exemple Jordan à la fin des années 90 était aussi connu que Ferrari de part sa couleur jaune, mais les sponsors ne payait que l’image et non le palmarès de l’équipe irlandaise et c’est à partir de là que « l’image » a pris le pas sur la réalité.
Sachez que Jordan avait dit il y a 9 ans que d’après ses experts marketing, Jordan ne devait pas gagner en F1 pour gagner de l’argent, juste devenir ce que l’on peut appeler maintenant le » Paris Hilton de la F1″.
Pour la France, le problème est toujours d’ordre mental. Car dans notre pays, hormis le football et le rugby récemment, le sponsoring est encore au niveau d’y a 30 ans.
Imaginer que le Tour de France avec ses trois semaines d’expositions de sponsors sur les écrans de télévision est encore, dans le concept, au niveau de la Formule 1 des années 80.
Bref pour la France et le monde moderne, la recherche de sponsoring est largement dépendante de l’exposition médiatique. Si vous passez à la télévision, ou que votre sport est médiatisé vous avez plus de chance d’avoir des sponsors. Mais pour cela il faut faire parler de soit. Regardez Laure Manaudou, par exemple, en 2004 la nage était un loisir et elle en a fait un business, alors que ses compétitions ne passent jamais à la télévision en direct sur les grandes chaînes, hors JO. Mais elle a été là au bon moment.
Pour revenir à la Formule 1, le modèle économique est certes obceletes mais toujours aussi efficace car son média de diffusion est le premier média du monde : La télévision.
Récemment les marques utilise la publicité en plus du sponsoring afin de faire connaître à « monsieur tout le monde » ce qu’elle fait. Souvenez vous de la publicité avec Alonso et Hamilton pour Mercedes. Ce procéder date de 20 ans avec les publicités de la final du SuperBowl. Ce qui permet enfin de voir que publicité et sponsoring sont deux armes différentes du marketing.
Echange et partage sont donc les nouveaux domaines du sponsoring en F1, il est fini le temps des dons et de la publicité mobile…
Bonjour et bravo pour ce blog que je viens de découvrir… il pullule d’infos interressantes.
Pour revenir sur les sponsoring, j’observe que depuis 10 ans et l’air MSC , la Formule 1 a perdu ses lettres de noblesse sportive et de surcroît devenue une vitrine de Marketing industriel.
Dans les années 80, un sponsor principal couvrait l’ensemble de la carrosserie contre (déjà à l’époque) d’immenses sommes déboursées.
Depuis 10 ans, et la nouvelle ère du sponsor secondaire, ils sont de plus en plus nombreux et importants parce que la F1 est devenue un sport riche, très riche, trop riche !
Marlboro a signé pour 175 Millions en 2007 avec Ferraillerie, Alice et Martini ont également signés avec les rouges un contrat de 35 Millions de dollars.
Tandis que Veaudefaune débourse 80 Millions par an chez Mc Laren, la banque Santander donne 50 Millions de dollars à Merco, Williams de son côté négocie avec un sponsor pour la même somme en plus de AT&T son sponsor principal qui lui remet 50 Millions de dollars annuel.
ING, pour finir, verse 60 Millions au losange pour être présent sur les R27.
En définitive, le sponsoring secondaire offre la même somme que le principal dix ans auparavant, pour moins de visibilité… ils se sont bien fait niquer sur ce coût là (non, non pas de faute ce coup là). Ce constat tend à prouver si nécessaire que l’innovation depuis 10 ans est plus marketing que technologique ! Mais jusqu’ou s’arrêteront ils ?
Qui plus est avec le gel des moteurs et du règlement…La Fia va empêcher les monoplaces d’évoluer et nous pondre des textes absurdes dans l’unique but de préserver un semblant de spectacle et éviter toute échappée sauvage au championnat.