Alors que le débat sur l’avenir du Grand Prix de Bahreïn secoue l’environnement de la Formule 1. Que The Times indique que les équipes envisagent sérieusement d’abandonner le voyage dans le royaume le 22 Avril prochain. Un pays, discrètement débute son travail de séduction en vue d’un remplacement. Le Qatar.
Bien connu en France, ce petit royaume indépendant du Golfe Persique souhaite devenir une place forte, au même titre qu’Abu Dhabi et remplacer Dubaï sur le long terme dans la région du Moyen-Orient. Depuis deux ans, le Qatar entreprend une entreprise de séduction envers Bernie Ecclestone. Mais encore timide. Sauf qu’aujourd’hui cette timidité n’est plus.
Voulant éviter un conflit diplomatique avec son voisin du Bahreïn, le Qatar s’annonce près à accueillir une course de Formule 1 sur son circuit de Losail, voir de construire une nouvelle piste. Nasser Khalifa al-Attiyah, le président de la Qatar Motors and Motocycle Fédération (QMMF), a indiqué au journal indien The Hindu hier, en marge du Grand Prix MotoGP : « Nous avons fait beaucoup de changements sur ce circuit, comme des modifications dans l’accès à la piste et d’autres choses. Mais il faut plus de modification, comme la construction d’une tour. Tout dépend de ce que le gouvernement veut…si elle veut modifier ce circuit ou qu’il souhaite un autre circuit. »
Si une course au Qatar s’organise, il est fort probable qu’il se réalise de nuit, comme pour le GP Moto. Concernant les coûts, plusieurs échos indiquent qu’une somme énorme (environ 50 ou 70 millions d’euros par année), serait proposée pour obtenir le droit d’organiser un Grand Prix de Formule 1 au Qatar. Pour cela, tout dépendra des relations entre Bernie Ecclestone, CVC Capital et le royaume de Bahreïn dans les prochains mois.