Mark Webber, comme un air de numéro 2

En plus d’avoir logiquement démenti les contacts avec Ferrari pour 2013, Mark Webber a indiqué sur Autosprint que son avenir chez Red Bull Racing dépendra des résultats. De ses résultats.

Une déclaration étonnante pour l’homme qui a remporté un Grand Prix à Monaco cette année et qui estime avoir réalité un début de saison 2012 inégale. Pourtant, cela souligne un autre aspect du contrat de Mark Webber et des contraintes que Red Bull Racing accorde, en échange d’une égalité de traitement. En réalité l’australien est le pilote N°2.

Le pilote rassure en estimant que l’équipe n’a pas réellement envie de changer son line-up en 2013. Certes, mais si, par exemple Felipe Massa remporte une victoire cette saison, il sera reconduit en 2013 chez Ferrari dans le mois qui suivra le résultat. La différence ici avec Red Bull Racing est que la reconduction de Mark Webber est visiblement indexée sur le résultat de l’équipe. Le salaire du pilote australien est systématiquement le même que celui de son double champion du monde d’équipier, Sébastian Vettel. 8 millions d’euros en 2010, 10 millions d’euros en 2012. Mais en 2013 ? La tendance logique est de ne pas payer Webber comme Vettel, palmarès oblige. L’an prochaine le jeune allemand touchera environ 16 millions d’euros, mais l’australien ?

La question est posée et l’indication de Mark Webber sur l’indexation de ses résultats pour une reconduction ouvre une nouvelle voie dans le management de l’équipe autrichienne. Cela prouve que l’australien est le pilote numéro 2 de l’équipe et que son traitement égal n’est en réalité qu’une façade.

Imaginons que le contrat de Webber ait la clause suivante : L’équipe peut se libérer de son pilote australien si Red Bull Racing n’atteint pas en fin de saison le top 3 du championnat du monde des constructeurs. Une clause qui ressemble furieusement à celle d’un pilote numéro 2 encore une fois.

Pour cette saison 2012, contrairement à 2010 et 2011, Red Bull Racing ne domine pas la saison, ce qui sera plus difficile pour reconduire le contrat de Webber. Il n’est pas impossible qu’il faille attendre les 4 dernières courses de la saison pour une reconduction de contrat. Bien que plusieurs candidats attendent leur heure dans les couloirs de l’usine de Milton Keynes.

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