Renault F1, communiquer pour exister

Alors que la saison 2008 profile une deuxième partie excitante pour la lutte du titre, Renault F1 Team tente d’exister loin de cette bataille par des déclarations, une manière de communiquer et d’exister.

Cette semaine, Flavio Briatore a annoncé que Ferrari et McLaren n’appliquait pas la règle du gel moteur cette année. Prouvant par A+B que c’est à cause de la bonne foi de l’équipe française que l’équipe ne se bat pas pour le titre de champion du monde avec Fernando Alonso. Annonce d’ailleurs adoubée par le double champion lui-même. Jolie manœuvre de communication pour le management de l’équipe Renault.

Renault F1 Team masque son manquement par des déclarations acerbes, dénonçant ses petits camarades d’être trop doués. Ainsi va la vie en F1. Mais cette campagne de communication dessert plus la Formule 1 qu’elle ne sert les intérêts de Renault. Il y a des problèmes dans l’équipe tricolore et il faut détourner l’attention sur les faits.

Hier, un employé est mort dans l’usine d’Enstone, tué par arme à feu selon la police et une enquête est en court à l’heure où j’écris ces lignes. Viry, de son coté souffre d’une restructuration massive et dommageable car aucune réduction de coûts n’est programmée par la nouvelle FOTA crée ce Mardi.

Renault F1 Team se projette dans un futur qu’elle ne maitrise pas. Toutefois cette campagne de communication ne s’arrête pas là. Fernando Alonso, lui-même, indique qu’il n’a pas pu gagner chez McLaren à cause d’un favoritisme latent pour Lewis Hamilton. Gâchant la prolongation de Heikki Kovalainen par un acte gratuit et amer. D’ailleurs le double champion du monde, dans son élan de culpabilité a avoué qu’il avait échoué pour gagner le titre avec McLaren et qu’il ne le comprend pas encore maintenant. Un choc psychologique qui explique, peut être, son comportement cette saison 2008.

Reste que Renault F1 dispose toujours des documents secrets de l’équipe McLaren,suite au non lieu de l’affaire d’espionnage de décembre dernier, mais que cela ne suffit pas pour rendre une machine compétitive.

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