Super Aguri, une affaire de communication

Le cas Super Aguri et sa vente est intéressante pour ceux qui aiment la communication et non l’information. Beaucoup d’erreurs ont été commise par l’équipe nippone et, même avec un rachat (probable d’après les dernières informations) par Magma via le DIC, ce ne sera pas sous les conditions souhaitées par Honda.

Plusieurs erreurs ont été commises depuis la fin de l’année dernière. La première est d’affirmée que l’équipe ne sera pas compétitive avec un châssis Honda RA108. Même si cela est la vérité, cette erreur n’incite pas un sponsor à venir vous soutenir si il a déjà la garanti d’être en fond de grille toute l’année et sans espoir d’amélioration.

Autre erreur, communiquer sur la dette de l’équipe. C’est la pire chose à faire en cas de crise, que de dire que l’on n’a pas d’argent. Mclaren lors de l’amende record de 100 millions de dollars l’année dernière, a affirmé que ce n’était pas un problème, alors que cela en était un dans sa comptabilité. Mais la déclaration de Ron Dennis à rassurer ses sponsors et même sur son image de marque.

Affirmer sa dette permet de faire venir des vautours de la finance autour de vous. Alain Prost l’a appris a ses dépends le jours ou le chiffre de 30 millions d’euros a circulé dans la presse. Idem pour Paul Stoddart avec Minardi.

La seule stratégie est le silence, et travailler pour séduire les sponsors et affirmé à la presse que tout va bien, même si la situation est catastrophique. « Quand les temps sont durs, la dernière choses à faire est de tirer la F1 vers le bas », avait déclaré un patron d’équipe au magazine F1 Racing en 2003.

En effet, l’équipe en difficulté à l’époque était Jordan. Et Eddie Jordan a vite compris que dans un sport où l’image est tout, il peut devenir très dommageable de se lamenter d’être fauchés. Faire l’aumône en public est, en fait, le plus sûr moyen de repousser les sponsors que de les attirer.

Finalement Jordan GP a été vendu depuis 2005 à 3 nouveaux propriétaires sans réelle difficulté. L’année dernière Spyker avait des problèmes financiers, mais c’est vite empresser que c’était sa filiale automobile qui souffrait et non l’équipe. Ce qui était faux.

La dette de Super Aguri est beaucoup trop élever (70 millions d’euros) pour permettre d’obtenir un avenir. La seule solution est de repartir de zéro. La FIA ne faisant plus payés les droits d’entrées depuis 2006, il suffit que l’équipe japonaise soit déclaré en faillite pour reprendre l’activité et repartir du début. Pire, pour le fond de Dubaï, (DIC) il serait a terme, plus rentable d’investir dans Toro Rosso que de racheté Super Aguri.

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