Ce que la réglementation 1954 nous apprends sur 2014

« Nous disons que nous faisons les règles en prenant en considération l’évolution de la technologie. Quel est le summum du sport automobile ? C’est la Formule 1. Donc la Formule 1 doit prendre en considération l’évolution de l’industrie, sinon ça ne restera pas le summum du sport automobile » indiquait il y a une semaine Jean Todt dans The Telegraph. Les mêmes raisons ont dicté le changement de règlement en 1954.

1951, la Fédération annonçait le changement de réglementation pour 1954 avec l’introduction du moteur 2,5L. Une situation fragile, car Alfa Romeo ne souhaitait pas développer une nouvelle monoplace et annonça son retrait pour 1952, tandis que les anglais étaient en souffrance avec leur monoplace du moment. Mercedes-Benz voulait que la réglementation change rapidement et il ne restait plus que Ferrari avec son V12 4,5L de l’époque. Ceci explique pourquoi en 1952 et 1953 les F2 2L ont été les nouvelles Formule 1. Faute de mieux. Ainsi entrera en vigueur la nouvelle réglementation de 1954. Cette dernière avait été choisie, non pas dans l’intention de réduire les vitesses des voitures de Grand Prix, comme ce fut le cas autrefois, mais pour encourager les recherches dans le domaine des moteurs non suralimentés. L’objectif louable et logique était l’intention de mieux servir les ingénieurs chargés de produire des voitures de grande série, au lieu de développer des moteurs à compresseur qui étaient loin de la réalité du moment.

Le même choix a été fait pour la Formule 1 de 2014. Honda communique sur l’aspect efficient de son futur moteur. Mercedes-Benz  utilise les ingénieurs qui développent les produits hybrides de grande série pour solutionner les soucis technique du moteur F1.

La réglementation 1954 est resté en vigueur jusqu’en 1960 et cela a été la base d’un changement majeur pour la Formule 1. En effet, il y a eu des avancés importantes en matière de rendement moteur (première fois que les moteurs dépassait les 100cv/litre). Mercedes-Benz, BRM, Lancia, Bugatti, Vanvall, Ferrari, Maserati, Lotus, Cooper, Aston Martin etc…on tenté la formule à l’époque avec plus ou moins de réussite. Surtout dans les trois dernières années Cooper a révolutionné le design des F1 avec le moteur centrale arrière et la redéfinition du statut de constructeur pour toujours.

Jean Todt a indiqué qu’il souhaitait que le moteur Power Unit devait rester en vigueur jusqu’en 2020. Espérons alors que cette nouvelle réglementation laisse entrevoir l’avenir par une nouvelle évolution majeur dans la Formule 1. Vers un nouveau design ?




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