F1 – La mécanique managerial de la Scuderia Ferrari

ferrari_logoStefano Domnenicali annonce à qui veut bien l’entendre que la Scuderia Ferrari n’appliquera pas de consigne d’équipe. Une manœuvre de façade, car voici comment procède l’équipe italienne pour finalement favoriser Fernando Alonso au détriment de Felipe Massa.

Deux phrases de Fernando Alonso peuvent mettre le feu à Maranello dans la belle entente de façade : la première durant le Grand Prix d’Australie ou le double champion du monde demande a son équipe, alors qu’il est derrière Felipe Massa : « vous ne l’arrêtez pas ? », alors que le pilote espagnol était plus rapide que son équipier. Enfin en fin de course, à la télévision ibérique, la phrase fera plaisir : « les pilotes sur le podium m’importent peu. Le principal est que mes rivaux pour le titre soit derrière moi après la course. » Sous entendu, Felipe Massa ne fait pas parti de ses rivaux.

Dans les faits, Fernando Alonso captive la Scuderia Ferrari depuis les essais privés de Barcelone. Le double champion du monde a pris les devants dans le développement de la F10, alors que Felipe Massa, se contentait de dire ce qu’il n’allait ou pas sur la voiture. Une différence majeure.

Mais l’histoire récente nous a démontrée que la Scuderia Ferrari favorise certes le pilote le mieux placer pour le titre, mais avec une contre partie (financière ou contractuelle) envers l’autre pilote.

Pour en savoir plus je vous conseille la lecture de deux articles que j’avais écris début 2009, afin de mieux comprendre la mécanique d’influence de la Scuderia Ferrari et son management pilote :

Le contrat de Felipe Massa se termine fin 2010, sa prolongation (s’il y a une prolongation) sera intéressante à suivre.

Cette entrée a été publiée dans Analyses, Transferts and taguée , , . Placez un signet sur le permalien.

0 Responses to F1 – La mécanique managerial de la Scuderia Ferrari

Les commentaires sont fermés.