Michael Schumacher – Mercedes, le duo improbable alimente la rumeur et les médias depuis une semaine maintenant. L’analyse hier, à propos du retour du septuple champion allemand en F1, était simple : Mercedes fait parler d’elle en utilisant le spectre du retour du plus grand champion de tout les temps (allemand en plus). Hier encore, Norbert Haug restait très vague et refusait de démentir les liens entre la marque allemande et le pilote.

Mais comme souvent dans une rumeur, une partie est vraie et l’autre est une histoire. Néanmoins il y a une part de vérité. L’histoire entre Schumacher et Mercedes reste une accumulation d’occasions perdus. Quelques dates pour résumer ce désespoir : 1992, 1994, 1995, 1999, 2000 et 2001. La marque à l’étoile rêve d’avoir Schumacher sous sa bannière. C’est pour cela qu’elle propose, « n’importe qu’elle emploi dans l’équipe, même si il ne veut pas être titulaire » indique le journal anglais The Mirror. Son prix sera le sien.

Car dans les faits, Michael Schumacher n’a pas encore signé son contrat avec Ferrari. La surprise est totale, car le 10 Septembre 2009, l’allemand annonçait sur son site internet « avoir contenu d’étendre avec Luca di Montezemolo, notre collaboration pour un autre délai de trois ans. » sauf que le contrat n’est toujours pas arrivé à destination. Schumacher souhaitait être plus proche du développement des voitures de route que des F1, mais à 3,5 millions d’euros l’année, l’image coûte peut être cher à la Scuderia.

Le plan historique de Weber

Le duo Mercedes-Schumacher a toujours été un objectif long terme de l’agent du pilote allemand : Willy Weber. En 1998, un plan de carrière, d’une durée de 10 ans (1999 – 2008) indiquait que Michael Schumacher devait, comme Alain Prost l’avait fait avec Renault en 1993 et 1994, terminer sa carrière en compétition avec Mercedes. La carrière du septuple champion allemand devait, à l’époque,  s’étendre jusqu’en 2008, le plan tombera à l’eau, mais l’idée de devenir un ambassadeur global de Mercedes – Benz plait. L’identité germanique, après le prestige Ferrari. Voilà un nouveau coup de marketing.