L’affaire Ferrari-Mclaren Mercedes…et maintenant ?

Le souffle retombe après la décision de l’affaire d’espionnage entériné par le Conseil Mondial de la FIA à Paris la semaine dernière. Et tandis que Ferrari crie son indignation sur tous les médias de la terre au sujet de la décision, le sentiment général dans le cercle de la F1 semble être que justice a été faite… Point !

Et maintenant ?

Est-ce que Luca di Montezemolo avait raison en disant :  » Cette histoire n’est pas encore finie ? «  Probablement oui, car certaines personnes à Maranello semblent avoir l’esprit de vengeance ! Mais la question à laquelle, elles doivent répondre est jusqu’où peuvent aller les investigations ?

Comme l’indique le site web GrandPrix.com : Actuellement, Ferrari dispose d’une option ! Celle de faire un procès dans le civil avec une connotation criminelle envers McLaren Mercedes. Mais vu qu’elle n’avait pas assez de preuves pour convaincre le Conseil Mondial, il est difficile d’imaginer qu’avec les mêmes éléments, ou d’autre éléments obtenus par la suite, elle fera pencher la balance en sa faveur. Par contre obtenir une action pour délit criminel semble plus facile pour la Scuderia, mais McLaren a des arguments très solides. Surtout qu’une affaire de piratage sur les ordinateurs de l’équipe McLaren a été révélée un mois après que l’affaire ait été découverte. Mauvaise idée pour la Scuderia qui a été tracé par les informaticiens de l’équipe de Woking, il semble que cet élément a été essentielle lors de la décision finale.

Le problème aussi dans une action en justice publique, c’est la lenteur de la procédure, et la FIA entérine les résultats après chaque fin de saison, sans revenir en arrière, donc Ferrari ne pourra pas changer le cours de l’histoire, ni changer le règlement. De plus, la FIA pénalise toujours les équipes qui procèdent à des actions en justice publique.

Enfin que signifie la menace de Nigel Stepney qui avoue qu’il donnerait des noms et des révélations importantes sur Ferrari, si l’action dérape… Ce qui pourrait être dramatique pour la Scuderia, Michael Schumacher et même Jean Todt. Mais confronté à une suspension de 30 ans d’exercice dans le sport automobile qu’il connaît par cœur, l’anglais préfère se taire et ne souffle mot, même devant le Conseil Mondial lors de son audition.

Pacte de non agression

De révélations en révélations, le patron de Ferrari, Jean Todt a indiqué qu’un pacte entre McLaren et Ferrari était avait été conclu en début d’année pour éviter la situation actuelle : C’est-à-dire d’aller demander l’arbitrage de la FIA pour une affaire relativement trouble ! Jean Todt a indiqué que l’accord avait été signé le 9 Juin 2007. Mais ce que Jean Todt ne dit pas, c’est que depuis cette date, des documents McLaren ont été diffusé chez Ferrari en toute bonne foi sur les Mclaren MP4-22, le fameux donnant-donnant. Mais le pacte est maintenant définitivement terminé selon Jean Todt.
Réglement de compte ?

L’affaire fait des vagues et la FIA finalement quelques heures après la décision explique par communiqué de presse, qu’elle n’approuve pas que les membres du Conseil Mondial parlent aux médias. Elle vise surtout Luigi Macaluso, un des membres du Conseil et un ancien rival de Max Mosley. «  J’étais le seul a essayé d’expliquer que McLaren était coupable » lance Luigi Macaluso aux médias italiens.  » Pour moi, ils sont coupables. C’est clair !  »

C’est plutôt pas très clair, étant donné que Ron Dennis a précisé en sortant de l’audience à tous les journalistes présents, que la décision du Conseil Mondial avait été unanime…

La FIA clarifie…

Deux heures après le premier communiqué, la FIA indique que Luigi Macaluso, le président de la FIA-CIK avait dû se tromper en annonçant qu’il était contre la décision de ne pas punir l’équipe McLaren. Pour la FIA, les déclarations de Luigi Macaluso ont été prises hors contexte. Quelques jours après, les médias ont pris un malin plaisir a indiqué que Luigi Macaluso était le seul membre italien de la commission.

Rappel via BusinessF1 : Luigi Macaluso est un ami de Piero Ferrari et de Luca di Montezemolo depuis les années 60. Il est un supporter de Ferrari depuis très longtemps. L’homme a des intérêts avec l’équipe italienne… En 1982, il a racheté le fabricant de montres Girard-Perregeaux, d’ailleurs cette marque fabrique des montres pour Ferrari depuis 25 ans…

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