L'après ING, le défit de l'innovation sponsoring de Renault F1

La perte de ING en début de semaine devrait permettre à l’équipe Renault, au profit de ses temps de crise, d’innover en matière de sponsoring afin de ne plus subir ce type de désagrément à l’avenir.

Sachant que Renault devra remplacer ING Bank en 2010 et que l’équipe soutient fermement les propositions de la FIA sur un budget constructeur à 100 millions d’euros (ou dollars), l’objectif est de trouver un sponsor, ou plusieurs, car la tendance lourde est de séduire deux ou trois sponsors de 20 millions d’euros de capacité d’investissement maximum.

En 2007, Scott Garrett, le directeur marketing de Williams F1, avait jugé « traditionnel » le modèle de sponsoring entre Renault et ING :  » l’accord entre ING et Renault est un accord traditionnel de l’époque des manufacturiers de tabac. Vous avez la majorité des espaces de la voiture à l’image de la marque, la majorité des droits, le lion en très gros, l’obtention d’une partie de l’image des pilotes et l’utilisation de voiture d’exposition pour des manifestations, etc … »

La preuve en est aujourd’hui. Toutefois, Renault devra se remettre au travail est relevé le défi de l’innovation dans le sponsoring, après avoir innové dans les prestations en 2003/2004.

Il n’est pas impossible que deux sponsors de 25 ou 20 millions d’euros trouvent place sur la prochain R30, mais pourquoi pas aussi avoir, à la manière de AT&T chez Williams, un partenaire de naming ? Par le passé UPS, un constructeur Indien d’ordinateur et d’autres ont été approchés.

Bref il existe beaucoup de piste pour Renault F1 Team afin de remplacé de manière innovante un sponsoring caduque et finalement trop dangereux et dépendant de conjonctures externe pour être du même niveau de fiabilité que le tabac.

Lire aussi : Wipro, le sponsor indien convoité par Renault ?




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0 Responses to L'après ING, le défit de l'innovation sponsoring de Renault F1

  1. Benji dit :

    Ben oui, mais tout ça ne nous dit pas de quel secteur viendra la nouvelle génération de sponsors… Après le tabac, la banque, à qui le tour ? Qui serait en mesure d’investir dans une équipe de Formule 1 ?

    Les pétroliers et leurs milliards de bénéfices nets ? Je pense notamment à Total qui propose son soutient à la FIA, à Petrobras qui voulait soutenir un constructeur…

    D’autres secteurs susceptibles de devenir sponsors ?

  2. Limacher Marc dit :

    le secteur n’a pas vraiment d’importance en faite, l’important et de savoir de réinventer. Renault c’est immobilisé durant un temps et subit la perte de ING.

    Après pour le secteur, c’est dans les services et les marques en quête de notoriété qu’il va falloir chercher. Les grosse marque n’ont pas besoin de la F1 pour se faire connaitre ou changer d’image, le storytelling s’en charge à moindre coûts.

  3. Benji dit :

    Pourtant je suis d’avis que le sponsoring du type tabac/banque sera toujours d’actualité dans les années à venir… J’entends par là un groupe qui apporte une très grosse somme à une équipe et qui monopolise toute la carosserie, comme expliqué par le Mr de chez Williams dans l’article.
    Je ne crois pas aux 2 ou 3 sponsors moyens, parce que s’il en manque 1 seul, c’est un trou non négligeable dans le budget d’une équipe. Donc elles préfèreront avoir un seul gros sponsor pour s’assurer un budget, même si tous les 3, 4 ou 5 ans il faudra en trouver un nouveau.

    Pour en revenir aux pétroliers, dans l’esprit de Mr Toutlemonde, gagner des milliards en période de crise est très mal vu, alors un bon coup de com’ du style « nous faisons de la Formule 1 pour améliorer les carburants que VOUS utilisez dans votre véhicules, car c’est notre devoir de vous aider à consommer moins, blablabla… » ce serait bénéfique pour leur image.

  4. Limacher Marc dit :

    Sauf que Total a ma connaissance n’est en F1 que pour soutenir Renault et pas pour faire de la com. C’est un accord vieux de plus de 30 ans qui lie les deux entreprises, une sorte de vieux couple éternel « ou je vais tu va ».

    De plus Benji je préférerais que Total donne 40 millions d’euros en plus à ses salariés et non 2% de dividendes comme annoncés. Vaste débat.

    Pour l’histoire des gros sponsors, oui je suis d’accord, sauf que regarde ING se retire et il va falloir trouver en pleine crise un partenaire de 40 millions d’euros…ben bonne chance !
    Selon moi, la tendance évolue vers un programme à 3 sponsors (Namming, un sponsor principale et un secondaire), comme le Football le pratique lui même en inspiration avec les sports US.

  5. Limacher Marc dit :

    Et les sponsors principaux de nos jours signent des contrats de 3 ans au lieu de 5 pour le tabac. Une grande différence car ses marques de « services » sont plus sensibles au « retour sur image » que le tabac. Donc plus difficile à séduire dans le temps.

    Une vente en baisse et le budget marketing est taillé. N’oublions pas que la F1 telle quelle est aujourd’hui est inutile pour un sponsor ou une marque. Brute de pomme c’est le cas. Après Red Bull a réussit à se forger une image forte, en investissant plus que dans ses monoplaces.

  6. Mathon R dit :

    Pour information,

    Renault F1 a déjà un partenaire de titre >>> l’ING Renault F1 Team

    Pour information, Renault F1 a deux gros partenaires, ING et RENAULT!!! C’est l’écurie qui est aidée par la marque!!!

  7. Limacher Marc dit :

    Oui Mathon, sauf que ING se retire fin 2009 donc il faudra bien trouver un nouveau sponsor (indien?).

    Ensuite les « deux gros partenaires » que tu cite, sont fragile. ING se retire fin 2009 donc et Renault n’est là que parce que d’autres sponsors n’ont pas été trouvés. Souvient toi de Honda qui était aussi en gros sur les ailerons…voilà le résultat.

    Donc pour information, le sponsoring de Renault est caduque et je ne l’invente pas.

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