Le système de récupération d’énergie, KERS, est au centre de nombreuses discussions entre les membres de la FOTA. Les dates de 2011 et 2013 ont été discutés, mais selon le directeur technique de l’équipe Williams, le KERS n’a d’avenir que si son coût est raisonnable.
Selon Michael, tant que la Formule 1 aura de l’argent à dépenser, elle le fera pour améliorer ses performances sur la piste. « Nous dépensons tout ce que nous avons pour rendre la voiture aussi rapide que possible. Si nous économisons 10 millions, alors nous l’investirons ailleurs. Cela sera et a toujours été comme cela. »
C’est donc précisément pour cette raison que le KERS doit, à l’avenir, avoir un coût très réduit. « Notre position est favorable au KERS en 2011, mais le coût doit être inférieur à 1 million d’euros (…) Jusqu’à présent l’investissement sur le système était de 10 à 20 millions d’euros et mobilisait des centaines de personnes dans les équipes. »
L’idée d’un KERS standard est donc toujours dans l’air au sein de la FOTA, ou d’un coté Magnetti Marelli et de l’autre Williams s’oppose. En campagne pour convaincre, l’équipe de Grove proposait un système à 2M€ en octobre dernier (voir : Un KERS standard à 2M€ par Williams en 2011 ? ) mais casse les prix aujourd’hui.
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