Prodrive, Super Aguri et Toro Rosso, face à l’avenir

L’avenir de la Formule 1 est t’elle sereine ? La réponse semble être non, à la vue des manœuvres politiques sur les nouveaux Accords Concordes. En effet il n’est pas impossible que l’année prochaines trois équipes changent de propriétaire.

La réflexion vient après un entretient de Tony Teixeira, l’actuel patron de l’A1GP, qui a déclaré en fin de semaine dernière qu’il avait discuté avec trois équipes de F1 pour un rachat.
Trois équipes, qui ont pour nom : Prodrive, Super Aguri et Toro Rosso.

Partant du principe que les Accords Concordes sont au point mort et que la résistance menée par l’équipe Williams et surtout SpykerF1, on saura dans une dizaine de jour si les équipes Super Aguri et Toro Rosso sont illégales ou non. En effet les Accords actuels sont le prolongements de ceux signés en 1997 et qui définient clairement qu’une équipe doit concevoir sa voiture. A l’époque les équipes voulaient éviter que des équipes s’approvisionnent chez Lola et Reynard directement. La fin d’une époque déjà.

Hors dans le cas précis, c’est la FIA qui a fait un passage en force pour Prodrive. Williams en tête de peloton est contre, non pas pour embêter son amis Ron Dennis, mais parce qu’il craint que la Prodrive soit une Mclaren MP4-23 et que cette même Prodrive soit aussi compétitive que lui (Williams) en dépensant trois fois moins. Sachez que Williams F1 fait travailler 500 personnes avec un budget de 200 millions de dollars environ, et que Prodrive pourra faire courir son équipe avec 75 personnes et 150 millions maximum. Alors la résistance s’installe et il semble que la victoire de la résistance est proche.

En effet ce sera le 24 Octobre que la FIA statuera sur la non-conformitée (ou non) des équipes Super Aguri et Toro Rosso. L’affaire est complexe, car ses équipes sont conçues autour de jeux d’écriture. Souvenez vous, la STR1 de Toro Rosso en 2006 avait pu existé parce qu’elle était née comme Jaguar R6, puis rebaptisé RB1, pour finir sa carrière en STR1. Mais la STR2 est une machine conçue officiellement par un bureau d’étude : Red Bull Technologie, et là, l’affaire est différente. En effet il est clair que d’un coté Red Bull Racing et de l’autre la Scuderia Toro Rosso se sont procurés les plans de ses machines crées par Adrian Newey. Donc une vente pure est simple de plan, mais l’équipe prétent que Red Bull Technologie est une entité indépendante, comme l’a été Reynard chez BAR en de 1999 à 2002.

L’affaire Super Aguri est différente, car Honda fait croire dans sa ligne de défense que la RA106 devenue SA07 était en faite conçue sous le code de BAR 008, de la même manière que Red Bull l’a fait avec la Jaguar. Hors à l’époque de la STR1, la commission technique de la FIA avait déclaré que la machine était conforme en usant de ce jeux d’écriture.

Reste que Tony Teixeira, se rapproche de la Scuderia Toro Rosso et pourrait prendre entre 40 et 60% du capital de cette équipe dans le courant du mois prochain. L’homme d’affaire Sud Africain espère, que les constructeurs se mettent d’accord (ou pas) sur l’avenir, afin qu’il puissent exploiter des Ferrari F2007 dés 2008 à la manière d’un Sauber en 2004. Mais les Accords Concordes seront reconduit selon toute vraisemblance pour une année. Provocant la mort programmées des trois équipes.

L’avenir ? La solution, d’après les Accords Concordes actuels sont simple : Si les équipes pré-cités changent de propriétaire, elle pourront utiliser des châssis vieux d’une année fournis par un constructeur. Déjà Toro Rosso a annoncé qu’elle débutera la saison avec la voiture actuelle, mais vraisemblablement sans marqué de point au championnat en 2008 et lancera sa propre machine avec l’argent frais apporté par le nouvel actionnaire. Idem pour Super Aguri qui sera forcé de s’hispanisé par la force des choses et relancera son projet de voiture 100% en fin de saison.
Pour Prodrive, l’avenir est plus flou, et on annonce un rachat pure est simple de l’équipe par Bernie Ecclestone avec un team manager du nom de Graig Pollock et pourrait bénéficier de la même stratégie que BAR en 1999, c’est-à-dire intégré un fournisseur de châssis dans le capital afin de contourné les Accords actuels…l’avenir nous le dira.

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