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Honda retournera t’elle en arrière ?

Super Aguri qui signe ses premiers points à Barcelone tandis que Honda, l’équipe officielle n’est même pas en mesure de se battre pour avoir ses mêmes précieux points au championnat. Alors Honda peut-il revenir techniquement en arrière ?

La RA107 est une machine ratée, tout le monde le dit, même Jenson Button, qui pour resté corporate, contrat oblige, dit à demi mots : « J’attend de profonde évolution sur la voiture, car actuellement nous avons un problème de grip ». En faite c’est un problème aérodynamique récurent qui est le mal de la RA107. Imaginez que Honda utilise des méthodes des années 80-90 pour essayer de résoudre ses erreurs. Cela laisse rêveur à l’heure de la haute technologie et des logiciels de BMW ou Mclaren de simulation ultra performant.

Pourtant ce n’est pas une question d’argent, car avec 280 millions d’euros de budget déclarés en 2007, Honda n’est pas Renault et en 2005 le constructeur japonais avait dépensé 450 millions d’euros pour l’équipe, la soufflerie et la rénovation de l’usine de Brackley. Mais l’équipe qui ne dispose que de 360 personnes, alors que même Williams en a 600, laisse également songeur. BMW après avoir racheté Sauber n’a-t-il pas passé l’effectif de 280 à 500 en l’espace de 18 mois ? Bref il y a un problème de technique chez Honda. D’ailleurs le concepteur de la RA107 a été viré en début de saison dans le silence le plus complet.

Alors en voyant les performances de Super Aguri avec la RA106, simple et efficace, et ses erreurs avec la RA107 et une hypothétique version B prévue comme une chimère d’amélioration pour le GP du Canada, Honda ne devrait t’il pas revenir en arrière et engagé des RA106 ?

Cette réflexion n’est pas un non sens, même si les équipes ses dernières années ont plus tendance à vouloir améliorer une piètre machine, l’exemple de la Williams W26 est frappant en 2004, mais qui a débouché en 2005 sur une FW27, qui était une évolution de la FW25 de 2003 et qui a provoqué le retard aérodynamique de l’équipe de Franck Williams.
Donc pour Honda autant revenir en arrière tout de suite avec la RA106, comme Colin Chapman faisait revenir sa mythique Lotus 72 après avoir essayé ses modèles 74, 56B, et 76 qui furent des échecs techniques.

Alors Honda suivra t’il l’exemple de Lotus et revenir en arrière pour la fin de saison afin de mieux repartir en 2008, ou suivra l’exemple de Williams avec le risque de retard technique pour l’année prochaine ?

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Flavio Briatore, ses activités hors F1

Flavio Briatore est plus connu pour ses titres et victoires en championnat du monde de F1, voir pour ses conquêtes féminines que sont Naomi Campbell et Heidi Klum, mais l’homme qui déclare que la F1 représente 90% de son temps libre dispose de 10% pour faire ce qu’il appel du Business « hobby », combien rapporte ses participations ?

La première affaire de Briatore en tant que manager de l’équipe Benetton hors de la F1, car dans les années 80 l’italien a crée un petit empire avec différentes sociétés qui avaient des liens avec la Mafia comme l’a prouvé un procès en 2003, fut les chaussures Kickers, racheté fin 1994 au groupe Zannier, puis revendu en Juin 1995, au même groupe Zannier avec une plus value de 100%.

Les bénéfices de cette tractation, a permis à Falvio Briatore d’investir à 50/50 avec un ami financier, dans une petite entreprise pharmaceutique italienne : Pierrel SPA. Dix ans plus tard, ce petit sous-traitant d’une des plus puissantes industries du monde est évalué en bourse entre 6 et 12 millions de d’euros, Briatore en possède 20%.

Autre affaire, le Billionaire, boite de nuit haut de gamme crée en Sardaigne en 1996, l’affaire a déclarée l’année dernière, un chiffre d’affaire de 5,3 millions d’euros et des bénéfices de 700.000 euros.

Mais sa dernière affaire reste la haute couture, où Briatore a crée il y a deux années une marque « billionnaire » qu’il compte bien développée dans le monde entier. Au départ le mannequin de ses réalisations, la marque de Briatore a séduit David Beckham, Roger Moore et le milliardaire égyptien, Mohamed Al Fayed. Vingt magasins seront crées dans le monde d’ici 2009, mais aucun chiffre d’affaire annoncé, juste que le contrat entre les sous traitants de Milan et Briatore cumule à 1,5 millions d’euros par an environ.

Enfin, l’homme rentabilise aussi ses investissements immobiliers. En 1989, il acquière un terrain au Kenya pour y faire construire une villa. Le projet et de maintenant crée un complexe hôtellier, Lion of the Sun, avec une extension de la villa en hôtel de 25 suites et 20 chambres, un casino et un night club, la première annexe du billionaire. Entre 1000 et 2000 personnes seront employés dans ce projet.

Nota : Flavio Briatore est aussi consultant pour la télévision espagnole, Teleconico, qui appartient à Silvio Berlusconi, un ami de Briatore. Briatore a crée une société, Stakeout Ltd, basé aux îles vierges britanniques, et l’italien est payé 3 millions d’euros par an pour donné son avis sur la course, participé à des émissions ibériques et autre interventions durant la course même, à la manière de TF1.

Salaire de Briatore chez Renault : 3 millions d’euros l’année dernière.

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ProdriveF1, un patch work à $85m ?

Décidément la 12ème équipe fantôme, Prodrive, joue sur le registre du mystère. En effet après avoir annoncé qu’elle avait signée avec son sponsor principal, elle annonce que des discutions sont en court avec des partenaires, mais justement qui ?

BusinessF1 en début d’année avait évalué le budget de l’équipe ProdriveF1 à 85 millions de dollars. Un budget en retrait pas rapport à Toro Rosso, Super Aguri et SpykerF1, mais suffisent pour la stratégie de Prodrive d’alignée des voitures complètes, un peu à la manière de Super Aguri avec Honda.
En Juillet, tout le monde parlaient de Mercedes et Mclaren, hors David Richards, patron de la 12ème équipe du championnat du monde, a annoncé que le rapprochement concernait Mclaren Marketing, la puissante branche « tête chercheuse » de sponsor. Il semble donc que l’équipe de Ekrem Sami ait trouvée un sponsor principal pour l’équipe Prodrive. Un sponsor à 25 millions de dollars minimum.

En faite, il n’est pas à exclure que Prodrive s’inspire de ce que Mclaren a réalisé en 2006 avec son sponsoring, pour l’année 2008. Quelques pistes toutefois semblent se dessinées :
Dans un premier temps, une piste espagnole, ensuite une piste plus classique de sponsor émergent.
La piste espagnole, n’est pas nouvelle, car c’était une idée de Richards en 2003, lorsqu’il avait tenté d’embaucher Fernando Alonso. Repsol et Téléfonica avaient été approchés à l’époque afin de remplacer BAT, sans succès.
Alors, pourquoi ne pas prendre Adrian Valles comme pilote titulaire, le tout avec le concours de Repsol, voir de Telefonica avec le retour de O², la filiale anglo-allemande du groupe.

Mais on parle aussi de Qantas, la compagnie australienne qui pourrait refaire le coup de Emirate sur les ailerons de la future Prodrive. La compagnie avait été approchée l’année dernière, comme d’ailleurs Etihad Airways (actuel sponsor de Spyker) par Manchester United pour son sponsoring maillot.

Reste le coté technique, et ici encore Prodrive parle d’accord de principe. BMW semble assez enclin à fournir ses moteurs, mais pas encore de machine entière, c’est alors qu’une suggestion est apparue. Faire un patch work, c’est-à-dire doté la Prodrive d’un moteur BMW sur un châssis Renault par exemple. Car l’adaptation est faisable, comme l’avait avoué Adrian Newey en début d’année, qui précisait que les moteurs ont des dimensions standards maintenant.

Enfin, Bernie Ecclestone, va pour la première fois, revoir les Accords Concorde, pour que l’équipe Prodrive puisse bénéficier des revenus FOM, actuellement limité pour les 10 premières équipes du championnat. Ce qui pourrait offrir entre 20 et 25 millions de dollars à l’équipe de David Richards de revenus.

Alors avec une équipe de 80 personnes environs annoncée, l’investissement moteur pourrait tourner autour de 15 millions de dollars (12 millions d’euros), et une somme de 10 millions de dollars (8 millions d’euros) maxi, pour les futurs droits de propriétés intellectuelles de la prochaine monoplace.

Les spéculations continues…

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La vraie valeur financière de Ralf Schumacher

Hier Lundi, l’équipe de management de Ralf Schumacher c’était dit optimiste sur l’avenir du pilote allemand. Reste que le contrat du pilote avec Toyota arrive à terme. Surtout le pilote est rémunéré 20 millions de dollars en 2007, ce qui est astronomique par rapport à ses performances actuelles. Quelle est la valeur financière de Ralf Schumacher ?

Lorsque le jeune homme est arrivé en 1997 chez Jordan, une vieille histoire tournait autour de ce débarquement. En effet, Ralf Schumacher avait été le dédommagement de Willy Weber envers Eddie Jordan qui 6 ans auparavant avait, après un seul Grand Prix, installé Michael Schumacher chez Benetton.
Ralf Schumacher signe donc un contrat de trois années pour 1 millions de dollars par an.

En 1998, sur les conseils de son frère, Ralf, décide de signer pour l’année suivante chez Williams. Mais pour cela, Franck Williams rachètera le contrat du pilote allemand 3 millions de dollars. Willy Weber, en agent intelligent fera signer un contrat de trois ans pour son poulain. Un contrat évolutif, c’est-à-dire qu’il débutera à 2 millions de dollars en 1999, 4 millions de dollars en 2000 et 6 millions de dollars en 2001. L’arrivé de BMW comme partenaire motoriste a permis cela.

En 2001, Ralf Schumacher gagne ses premiers Grand Prix et beaucoup d’équipe commence à proposer un contrat au pilote Allemand. Renault lui propose 8 mi liions de dollars pendant trois ans, Mclaren 10 millions de dollars pendant deux ans. Et même une rumeur parlait d’un possible transfert chez Ferrari au coté de Michael Schumacher. Bref l’euphorie d’un vainqueur de Grand Prix tourne autour de Shuey, comme dise les anglais.

De son coté BMW Williams, ne souhaitait pas voir partir Ralf Schumacher. C’est pour cela qu’un contrat de 30 millions de dollars pour trois ans sera signé. Débutant à 8 millions en 2002, 10 millions en 2003 et 12 millions en 2004.

2004, où un grave accident à Indianapolis, le force à se mettre à pied pour la seconde moitié de la saison. Willy Weber, son agent n’a pas été inactif sur l’avenir de son pilote.
D’abords l’Allemand lance une rumeur auprès de Renault, histoire de voir comment réagit Flavio Briatore, ensuite l’homme d’affaire discute avec Franck Williams et lui propose un contrat de trois ans pour 2005/2006/2007 avec un salaire respectif de 16, 18 et 20 millions de dollars. L’anglais, trouvant que son pilote était déjà payé plus chère que Juan Pablo Montoya pour des performances similaires propose d’avoir une réflexion.
Un mois plus tard, Ralf Schumacher propose un salaire de 10 millions de dollars en 2005 et 6 millions de prime au résultat, ce à quoi Franck Williams lui propose un contrat de 6 millions de dollars et 10 millions de primes de résultat. Ralf trouve que le risque pour avoir les primes et trop grand et l’affaire en restera là.
De son coté Willy Weber proposa un contrat de 100 millions d’euros sur 5 ans chez Toyota, avec le statut de N°1. Refus immédiat du constructeur japonais, qui signera finalement pour trois années plus deux années en options avec 16 millions de dollars en 2005, 18 millions de dollars en 2006 et 20 millions de dollars en 2007.

Mais l’avenir de Ralf Schumacher n’est plus vraiment dans une logique de hausse de salaire, mais plus sur des salaires avec des primes aux points inscrits, mais où ?

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Bernie Ecclestone sauveur de circuit

Bernie Ecclestone a acheté les droits de participation du Grand Prix de Turquie à Istanbul, assurant jusqu’en 2021 la présence du circuit en F1.

Bernie Ecclestone n’avait pas émergé tout à coup sans raison vendredi dernier à Istanbul, lors des essais MotoGP.
Le Grand Prix de Turquie existe seulement depuis 2005 dans le calendrier de la Formule 1, mais les organisateurs de l’épreuve accusent des pertes financières très élevées au point de chercher un acheteur.
Déjà en 2006, le gouvernement Turc avait déclaré la société qui gère le circuit en faillite, car dans le business plan, a été oublié d’inclure la redevance de 17 millions de dollars majorée de 15% par an que Bernie Ecclestone demande à tout les circuits du monde.

Lors de la conférence de presse vendredi, l’argentier de la F1 a déclaré que la présence de la F1 sur le circuit turc était assurée à long terme : Je peux garantir que la formule 1 ira ici jusqu’en 2021 à Istanbul.
Les 80 pages du nouveau contrat laisse la part belle aux partenaires turcs et désigné comme nouveau départ.

Le circuit reste encore en possession de la fédération turque (TOBB) ainsi qu’a la chambre de commerce d’Istanbul (ITO). Pour les pertes ? Il est question de 35 millions d’euros.

Bernie Ecclestone a donc signé un chèque de 100 millions d’euros pour acquérir le circuit de l’Istanbul Park, comme il l’a fait pour SPA Francorchamps et de manière différente pour le circuit français du Paul Ricard.

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Le sponsoring et l’image en Formule 1

Une grande partie des 26 milliards d’euros investit en 2006 dans le sponsoring, atterrissent dans le sport et la Formule 1 se place comme l’événement mondial qui dispose d’une grosse part du gâteau. Mais le lien entre sponsoring et le profit d’image n’a jamais été scientifiquement prouvé jusqu’ici.

C’est à l’université de Münster que l’étude a été faite et l’équipe Toyota a participé à ce projet indirectement. Les Japonais investissent environ 400 millions d’euros par saison de manière globale pour leur budget F1 par saison, l’équipe est présente que depuis 2002 et sa part de marché sur le marché allemand est assez faible en rapport avec le résultat mondiale de la marque. En outre, les voitures du constructeur nippon sont considérées en Allemagne comme ennuyeuses et sans saveur. Bref un cobaye de situation presque parfait.

La base des études ont été les résultats de la saison 2005, Ralf Schumacher et Jarno Trulli, avait permis à l’équipe Toyota de terminer à la quatrième place du championnat des constructeurs. Dr. David Woisetschläger pouvait maintenant voir les conséquences positives pour prouver les effets.

Ainsi, l’engagement en Formule 1 de Toyota n’a eu aucun effet sur les hommes qui son amateur de voiture, mais qui ne s’intéresse pas à la F1. Là, le profil du constructeur japonais a été amélioré, mais que faiblement. Faible aussi sur les hommes qui s’intéressent à la F1 et qui avait déjà une image positive de Toyota mais aucun ne connaissait vraiment la gamme du constructeur.

L’engagement de Toyota a laissé l’impression la plus forte pour de jeunes personnes testés : «  A cet tranche d’âge vous n’êtes pas encore fixé sur un type, et n’avez pas encore conscience de ce qu’il vous convient le mieux. », explique le Dr Woisetschläger, qui avertit : «  Jusqu’à ce qu’une image change positivement, beaucoup de temps passe. Souvent, à l’inverse un incident de parcourt peut endommager l’image auprès du public. »

« Le sponsoring dans la formule 1 n’est pas toujours très positif est son résultat est même négatif. »
Les effets des réactions sont assez limités mais possible. Puisque l’image de la formule 1 n’est pas positive pour toutes les personnes interrogées, il est absolument nécessaire de faire une publicité classique en parallèle. Pour les entreprises qui font du sponsoring en Formule 1, faire ce principe de publicité additionné permettrait de faire une forte impression dans l’esprit des consommateurs, actuellement ce principe est peu présent, comme Toyota en Allemagne par exemple ou Renault en France, mais pourrait être la solution d’un sponsoring utile.

Article F1 Total.com

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L’arbre qui cache la Renault

4ème du championnat du monde actuellement avec 8pts, l’équipe Renault est à la peine et déjà les critiques se font jour. Alonso avec ses deux titres consécutifs était t’il l’arbre qui cachait la forêt ?

La saison 2007 ressemble à la saison Benetton de 1996. En effet l’équipe Benetton, à l’époque dirigée par Flavio Briatore avait perdu Michael Schumacher et embaucha Berger et Alesi, et misait sur ce dernier comme champion du monde. Résultat : une 3ème place au championnat mais sans aucune victoire.
A l’époque on disait que l’équipe était épuisée par ses courses contre les titres de 1995. La même raison qui est donnée par certain en interne aujourd’hui, alors que l’équipe Renault dispose de 3 fois plus d’effectifs. Curieux.
En faite la structure de Renault n’a pas vraiment changé depuis l’époque Benetton, c’est-à-dire que le directeur technique ne fait pas grand-chose, hormis de géré ses hommes et que les équipes d’aérodynamiciens font le travail. Et comme en 1996, où Rory Bryne avait loupé la B196, Tim Densham, qui avait conçu les R25 et R26, a manqué son coup avec une R27 plutôt massive en apparence et techniquement inadaptée aux contraintes des pneus Bridgestone, c’est pourquoi on parle d’un empattement plus long. Mais ce type de modification n’a jamais vraiment apporté quelque chose de concret pour la suite d’une saison.
Mais la technique ne fait pas tout, le management aussi est également à remettre en cause. Surtout Flavio Briatore. En faite l’homme se rend compte que l’histoire se répète avec plus de 10 ans d’écart et semble avoir du mal à le supporté. De plus, comme pour Schumacher à l’époque, Alonso semble prendre une autre dimension chez Mclaren. En faite, chez Renault il y a un problème Briatore, comme Benetton avait un problème Briatore il y a 11 ans. Car l’italien veut être la seule star de l’équipe.
Le management made in Briatore n’a rien d’exceptionnel, certain même pense qu’il a de la chance plus que du talent, mais force est de constaté que ses multiples activités en périphérie de la F1 rendent son jugement éronné.

Surtout coté pilote. Certes le maintien de Fisichella est une bonne chose, pour la continuité technique, mais quid de l’état d’esprit du Romain ? Celui-ci semble résigné, déjà dans la peau du battu et du futur retraité qui ne veut plus faire le combat de trop. Kovalainen est un cas différent car paradoxal. En faite la titularisation du finlandais est par défaut, car Renault a été incapable de faire venir un gros poisson dans son équipe en 2007, Raikkonen, et Schumacher ont refusé des offres importantes de l’équipe.

Enfin l’équipe a des problèmes financiers. En effet suite à la réglementation moteur, le budget de se poste a baissé de 20 millions de dollars avec licenciement de personnel. Mais la défection de Téléfonica a fait surtout perdre 30 millions d’euros à l’équipe, ce qui fait au final un manque a gagné de 60 millions de dollars pour 2007 et un budget estimé de 278 millions de dollars, soit le dernier budget de tous les constructeurs.

Alors l’avenir de Renault et Briatore ressemblera t’il à Benetton 1996/1997 ?
Un licenciement de Briatore, et un retrait progressif du constructeur Français d’ici 2010… En tout cas cette équipe ne fonctionne vraisemblablement pas comme les autres. Vraiment pas comme les autres

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Quels nouveaux constructeurs pour la F1

Mardi, Bernie Ecclestone a avoué que la nouvelle réglementation ne permettait pas à de nouveaux constructeurs de venir en Formule 1.

La réglementation du gel moteur a un objectif : garder les constructeurs actuels le plus longtemps possible pour éviter de subir la même aventure que Ford fin 2004. Flavio Briatore l’avait lui-même confessé l’année dernière, cette réglementation avait un but de supprimer la course aux budgets des constructeurs qui dépensaient 200 millions de dollars minimum ces deux dernières années.
Le gel moteur, d’après Max Mosley, devrait permettre sur la durée de faire baisser les budgets de 40% d’ici 2011. Pour revenir aux budgets de 2001/2002.

Mais alors quel constructeurs souhaiteraient investir en F1 pour l’après 2011 ?

Deux constructeurs reviennent régulièrement dans les conversations : Audi et Hyundai.

Pour le premier, l’idée est clair : 1,5 millions de véhicule vendu d’ici 2015 et une image de marque améliorée car encore en retrait par rapport à Mercedes et BMW. La marque aux anneaux dispose d’une bonne image de marque de qualité et de diesel depuis sa victoire aux 24h du Mans l’année dernière, mais par rapport à Mercedes et ses modèles AMG et surtout BMW et ses modèles M, Audi avec ses S3, S4, S6 et S8 Quattro dispose d’une image de bourgeoise sportive voir d’alternative exotique, ce qui ne convient pas vraiment au standing voulu. D’où une implication dans un sport de haute technologie pour l’image.
Pour le budget, Audi, contrairement à ce qui a été raconté dispose de l’argent, car elle dépense 60 millions d’euros uniquement pour les 24h du Mans et dispose d’un budget de 80 millions d’euros pour sa saison complète d’endurance. Soit à peine moins que Renault l’année dernière pour sa saison de F1.
Alors pour son plan 2015, Audi pourrait se risquer à la F1, et concevra vraisemblablement son propre moteur avec l’aide pourquoi pas de Porsche, actionnaire majoritaire du Groupe VW.

Pour Hyundai, c’est aussi une question d’image. L’idée du constructeur et de venir en F1 afin de justifier des voitures plus chère à l’avenir. Car le constructeur du pays du matin calme dispose encore en Europe d’une image low cost bas de gamme, alors que son dernier Santa Fe est aussi cher qu’un Toyota Rav 4 par exemple. Bref Hyundai a besoin d’un prétexte d’image pour monté en gamme de prix et aussi proposé des modèles sportifs.
La marque c’était essayé il y a 10 ans environ aux rallyes avec le WRC sans véritablement de succès et ne dispose pas de modèle sportif dans sa gamme.
On parle d’un possible rachat de Cosworth par la marque coréenne et s’inspiré de ce qu’a fait Mercedes avec Illmor jusqu’à présent, c’est-à-dire laisser les spécialistes faire.
Une rumeur insiste aussi pour dire que Hyundai a un modèle : Honda et que Kia, qui appartient au même groupe, pourrait se tourné vers le WTCC d’ici trois ans environs.

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Le Sponsoring des Pays Emergents

La fin de l’ère du Tabac a provoqué l’arriver de marque de consommation, mais la liste des sponsors 2007 fait ressortir que les marques occidentales, bien installés sur leur marchés, disposant d’une image de marque déjà établie, ne sont présent que comme petit sponsor voir partenaire, c’est pourquoi les équipes marketings des teams se tournent vers les pays émergents.

Emirate, l’année dernière avait signé un chèque de 25 millions d’euros pour une année seulement avec l’équipe Mclaren Mercedes. Par le passé Petronas, sponsor historique de l’équipe Sauber a toujours signé des chèques de 30 millions de dollars depuis 1996.
En faite les équipes de F1 ont compris une chose simple, c’est que les marques occidentales ne sont présent en F1 que pour faire de l’image ou amélioration d’image durant une période qui ne dépassera jamais cinq ans et qui pourront à tout moment arretés leur partenariat comme HP l’a fait avec Williams, alors que les sponsors des pays émergeant, eux sont là pour au moins 10 ans car ils veulent utiliser l’image de la F1 pour améliorés leur produit, voir une année, mais donneront beaucoup d’argent en compensation.

Il y a deux ans maintenant, une bataille a fait rage chez Ferrari entre Shell, le pétrolier hollandais et Sinopec, le pétrolier Chinois pour devenir le partenaire numéro 1 de l’équipe italienne à partir de l’année 2006 et jusqu’à 2010. Cela dura 6 mois, à coup de millions de dollars. A l’époque Shell donnait 30 millions de dollars à la Rossa, et Sinopec en offrait 40 millions par an, alors le pétrolier hollandais a déposé 250 millions de dollars pour 5 années de partenariat, ce que le pétrolier chinois n’a pu contenir à l’époque.

Cette offensive n’était qu’un début, car quand on regarde bien la liste des sponsors, chez Mclaren, hormis l’arriver de sponsors Espagnol attirés par Alonso, Aigo, petit constructeur de produit électronique remplace Siemens. Déposant un chèque de 15 millions de dollars dans la corbeille, soit le double de Siemens ces dernières années.
Chez Toyota, Kingfisher Airlines, a signé un contrat de 10 millions de dollars annuel pendant minimum trois ans.
Williams a signé avec Lenovo, le numéro 3 de l’informatique après avoir racheté IBM. Le géant chinois dépose 40 millions de dollars par an durant une période de 3 ans voir 5. L’équipe Williams qui a remplacé Bud par AirAsia, compagnie de Malaisie pour un chèque de 5 millions de dollars.

Mais c’est surtout les petites équipes comme Spyker et Super Aguri qui ont réussis à attirer des sponsors émergents.
L’équipe hollandaise a signé avec Etihad Airways et Aldar qui son des compagnies des Emirats Arabes Unis pour 12 millions de dollars chacune par an durant trois ans.
Super Aguri, a elle signé un gros contrat de 25 millions de dollars avec l’entreprise SS United, basé a Hong Kong. Sur une durée de une année pour l’instant comme l’a fait Emirate avec Mclaren Mercedes.

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Les points noirs de Magny Cours

La Fédération française du sport automobile (FFSA) a annoncé jeudi dans un communiqué avoir « suspendu » l’inscription du Grand Prix de France au calendrier du Championnat du monde 2008 de Formule 1.

En 2006, d’après le livre d’or de la Formule 1, le plateau coûtait 11,4 millions d’euros et, selon un mécanisme contractuel, il atteindra 18,1 millions en 2011, cette hausse programmée (10% par an) entre dans le budget global du GP (23 millions d’euros en 2006 avec le surcoût du concert de Roger Waters). Au nom de la FFSA, organisatrice donc de l’événement, Jacques Régis dénonce cette progression automatique.
Un souci la précarité des trois partenariat (Renault, Total et Michelin), évalués à 10.000 spectateurs (dont 50% pour Renault). Le retrait de Michelin plombe encore un peu ce partenariat pour cette année.

De plus le Conseil Général a versé 3 millions d’euros pour une série de travaux. Ce n’est qu’une petite étape en raison du retard accumulé par la précédente gestion (Roland Hodel). Des travaux à court terme, doivent être financés par le même système du Conseil général, toujours réticent évidement. Avec une communication minimal, au lieu de cela, dans les semaines post GP de France 2006, une avalanche de lettres recommander et de constats d’huissier à déferlé sur la FFSA pour dénoncer des détérioration d’environnement et autre dégradation de site.

Enfin cet ancestral problème qu’est les embouteillages. Souvenez vous que Flavio Briatore est arrivé en retard lors des essais privés du vendredi matin l’année dernière et que la situation devient de plus en plus grotesque.

Alors on le voit que Magny Cours vie sous perfusion depuis plusieurs années et que rien n’a été vraiment fait pour sauver ce circuit. Alors l’avenir pourrait être un GP de Paris, près du parc Eurodisney.
Mickey à Marne la vallée a acheté 850 hectares de terrain. L’entreprise n’en a gardé que la moitié, pouvait t’on lire sur la revue Capital de Mars 2003, le reste a été vendu à des promoteurs immobiliers moyennant de confortable plus value, avec l’idée de créer un véritable centre urbain aux portes d’Euro Disney. A l’époque ce fameux parc immobilier était en manque d’idée pour rentabiliser ses terrains. Mais depuis une semaine l’idée d’un circuit et d’une véritable citée des sports mécaniques comme peut l’être Indianapolis est dans l’air.

Alors un Grand Prix de France made in Bernie Ecclestone ? Pourquoi pas, car l’argentier a fait la même chose avec le GP de Belgique et son idée pourrait être de gardé que six Grand Prix en Europe : Angleterre, France, Belgique, Allemagne, Italie et Espagne, sur les 20 que comptera le futur calendrier.

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