Note du Mardi : Pourquoi le projet Lola B12/00 pourrait inspirer la F1

A l’heure ou les constructeurs de la Formule 1 étudient l’option de vendre des châssis à des équipes, une idée serait intéressante d’être étudiée pour la discipline et s’inspirerait d’un projet américain.

Lorsque l’IndyCar a lancé son appel d’offre pour sa nouvelle monoplace 2012. Lola a présenté son projet B12/00. L’intérêt de ce concept résidait dans sa double vision. Etre à la fois le châssis de base de l’Indycar mais également pour la formule de promotion inférieur, l’Indy Light. En réalité c’est l’unité centrale et le nez qui étaient commun dans les deux disciplines. Bien entendu le moteur, la boite de vitesses, la suspension arrière, la carrosserie et l’aileron arrière sont différents d’une discipline à l’autre. Mais l’idée pour Lola était de proposer un design commun permettant aux pilotes de la formule de promotion de s’adapter plus facilement, mais également de réaliser des économies d’échelle. Plus ambitieux, le constructeur anglais souhaitait que de nouvelle équipes d’Indy Light se lancent en IRL grâce à cette proximité technique.

Aujourd’hui le GP2 et GP3 (qui appartiennent directement au groupe Formule 1 depuis 2007), disposent de châssis italien fournis par Dallara et propulsé par des moteurs atmosphériques entre 400 et 620 cv. Toutefois pas de récupérateur d’énergie cinétique, ce qui creuse l’écart avec les équipes de Formule 1. Ces dernières ayant passées une énorme étape dans ce domaine en 2014 et pour les prochaines saisons.

Notons que Ferrari a proposé en 2009 à la discipline A1 GP un dérivé de sa F2004 à moteur V8 Maserati de 450cv (600cv avec le powerboost). Ce qui démontre qu’un projet similaire est possible.

L’idée étant pour relancer la discipline GP2 et donner de l’intérêt à la GP3, de s’inspirer du modèle Lola B12/00.  Le GP2 a prolongé la vie de la Dallara GP2/11 de trois nouvelles années (jusqu’en 2017), tandis que le GP3 a renouvelé sa monoplace mais s’inscrira dans la même idée jusqu’en 2020 environ. La réduction des coûts étant nécessaire. Mais si les constructeurs F1 proposaient en 2017 une monoplace de type 2014/2015 ? la coque serait la même, seul, comme sur le projet Lola, la partie arrière de la monoplace serait différente. Les équipes GP2/GP3 pourront alors choisir leur châssis.

Ceci permettrait aux constructeurs d’amortir également les coûts, de relancer l’intérêt du GP2/GP3, l’ouvrir la porte à des équipes de GP2 visant la Formule 1 via la vente de châssis client et permettre l’établissement d’une filière de compétence. Ce serait une alternative interne à cette bataille d’influence concernant ce point précis d’amortissement de coûts. Ne plus voir uniquement la Formule 1 comme marché, mais l’ensemble des disciplines comme berceau d’avenir.




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