Note du Mardi : La stratégie 360 médiatique
A l’heure ou les Grand Prix vont de plus en plus se diffuser derrière un mur payant à la télévision l’équation pour les responsables d’équipes, les agents et les pilotes est de trouver le moyen, alors que les fans regardent moins les courses à la télévision, d’avoir le besoin d’en parler le lendemain de la course ici ou là. Le but n’est pas de critiquer mais d’y faire référence en surface, juste pour maintenir un lien social avec la discipline.
La seule stratégie connue est une communication à 360° ayant pour but unique d’être au centre de l’actu afin de tirer son image par le haut. Le mécanisme est simple : Une rumeur est relayée sur un Twitter, site média ou blog, elle est ensuite démentie sur un autre média par l’intéressé, puis il y a un résumé de la situation avec le doute (rumeur+démenti) et enfin une interview vérité résume la saga dans un autre média.
Prenons l’exemple de la rumeur Caterham F1 Team dernièrement. La rumeur provenant d’un média malaisien indiquait que l’équipe de Tony Fernandes ne participerait pas au GP d’Autriche. Tant que cela restait localement l’homme d’affaire n’a pas réagit. 48h plus tard la rumeur gagne l’Europe et Fernandes dément sur son Twitter de manière officielle.
La suite des événements ? Fernandes ou un représentant de Caterham sera invité à la conférence de presse FIA du GP d’Autriche, ajoutant une interview dans un magazine mensuel qui sera programmée pour résumer tout cela. L’objectif est d’être au centre du sujet et de faire parler de soi. La manière n’a finalement que peu d’importance, mais jouer sur le sentiment d’insécurité est une corde qui fonctionne toujours chez l’humain.
Ce système de communication commence à se généraliser afin de permettre de compenser la perte d’audience et d’intérêt pour la Formule 1.
Dans le monde du football, l’essentiel de l’information tourne autour de deux vecteurs : le résultat d’une équipe et les rumeurs sur marché des transferts. Le reste n’a plus aucun intérêt dans le monde du ballon rond. Une mutation que débute déjà la Formule 1.