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Note du Mardi – Gagner plus pour un impact médiatique divisé par deux

notedumardi-900x6757165869066367047722.jpgPour répondre à la rumeur d’un possible départ de Mercedes AMG F1 au profit du management de la Formule 1 pour le compte de Liberty Média, Toto Wolff a présenté un élément d’argumentation anodin, mais très intéressant : l’impact médiatique de l’implication du constructeur Mercedes dans la discipline.

Le manager autrichien a indiqué que l’impact médiatique évoluait autour de 1,2 milliards d’euros par saison. Cette donnée relative pour beaucoup est un indicateur important pour une marque. Selon le Business Book GP 2019 (for english version), l’investissement global du constructeur allemand dans son équipe est de 250 millions d’euros, ce qui signifie que pour 1 euro dépensé sur la piste équivaux à 5 euros de visibilité médiatique annuel. Un bon résultat, mais toutefois en baisse et qui pose question.

En 2015, Toto Wolff avait indiqué que le titre de champion du monde 2015 de Mercedes AMG F1 délivrait l’équivalent de 2,7 milliards d’euros d’impact médiatique (1 euro pour 12 euros de retour médiatique). Un record exprimé pour convaincre du bien fondée de l’investissement à l’époque.

Toutefois, alors que la marque à l’étoile enrichissait son palmarès d’un 6ème titre de champion du monde, l’impact a été quasiment divisé par deux.

L’impact médiatique dans le détail

Au début des années 2000, la télévision et le direct était une norme. Pour 1 euros investit, 2 euros d’impact médiatique était revendiquer. Puis au milieu de la décennie l’impact de l’information démocratisé sur internet a permis d’augmenter le chiffre : pour 1 euro mis sur la piste, 3 euros d’impact médiatique. Puis avec l’émergence des réseaux sociaux, les chiffres se sont envolés. Le milliard étant devenu une norme à atteindre, pour convaincre du bien fondé de l’investissement.

Cela démontre une maturité des outils et de la consommation. La télévision, l’information sur internet et la communication sur les réseaux sociaux représentent désormais 5 euros, à mesure que la victoire finale devient régulière et habituelle comme mode de consommation à proprement dit.

L’effet Lewis Hamilton ?

Ce chiffre peut être analysé de la manière suivante : la télévision représente 500 millions d’impact médiatique, l’information Internet 250 millions d’euros et les réseaux sociaux 500 millions d’euros. Sur les réseaux sociaux il faudra distinguer la communication de l’équipe Mercedes AMG F1 ( 11 millions sur Facebook, 3.8 millions sur Instagram, 2.5 millions sur Twitter) et celle de Lewis Hamilton (4.2 millions sur Facebook, 13.8 millions sur Instagram,  5.6 millions sur Twitter), soit un ratio d’environ 45% pour la marque allemande et 55% pour Hamilton), ce qui fait estimer que l’impact médiatique de Lewis Hamilton est aujourd’hui estimé à 275 millions d’euros à lui seul.

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Une histoire Fanatic (F1)

ban2C’était en août 2008. Allant rejoindre ma voiture après un après-midi très agréable, j’avoue à mon interlocuteur que je souhaite voler de mes propres ailes. Timing délicat, car quelques minutes auparavant, ce dernier m’a dit : « si tu t’en va, je suis dans la merde. » Les yeux bleus de l’homme à côté de moi, à ce moment là, étaient sincère. Pourtant un mois plus tard, Tomorrownewsf1.com était lancé, mais mon lien avec Fanaticf1.com était et restera là.

Tout a débuté fin 2006, alors que j’avais quitté la rédaction d’un site qui est devenue aujourd’hui l’antenne française de Motorsport.com, je cherchais un partenaire. A l’époque j’estimais qu’il me fallait un support. J’ai discuté avec Brice (co fondateur du site), avant de discuter avec Norbert Billaud. A l’époque, Norbert pensait que c’était pour le remplacer ! Non au contraire, avec le temps nous avons trouvés notre place. Passer des heures au téléphone des jours et des jours. Nous étions complémentaires et aux idées communes sur ce que devait devenir un site de Formule 1 à l’époque ou tout le monde faisait la même chose.

En 2007, nous avons mis les liens sources dans des brèves internationales (le 360°), nous avons utilisé Twitter, crée le site d’information Newziggf1, même été les premiers à utiliser Youtube (alors que tout le monde pensaient que c’était illégale). Un livre sur la saison 2007 a été produit également, ainsi qu’une nouvelle approche des Grand Prix avec un live innovant (qui a durée jusqu’en 2012 je crois). FanatifF1.com a mis en avant un blog rédigé par le journaliste José Carron, emporté par la maladie malheureusement. En 2008, nous avons créés F1Feeds et TomorrowNewsF1 a été lancé et le logo du site a changé, avec le concours de mon ami Yann. C’était l’âge d’or de Fanaticf1.com. L’audience augmentait pour atteindre les 300.000 visiteurs/mois en 2009.

Avec des hauts et des bas. La relance du forum via la migration d’une communauté a été un échec, la création d’un site vidéo également. Toutefois après un épisode avec la FOM autour de la marque FanaticF1, le site a été officiellement reconnu comme un média à part, ayant des correspondants sur le terrain bien avant tout le monde à l’époque. FanaticF1.com a été le premier a diffuser l’émission Débriefing F1 en partenariat avec MotorsTV, et les émissions web de Jean Louis Moncet (une ombre bienveillante du site durant longtemps).

L’innovation et une nouvelle approche de la rédaction des articles de Fanaticf1.com est l’héritage que Norbert nous a laissé. Il n’a pas réalisée tout ce qu’il a voulu faire, je le sais. Le temps a aussi érodé son énergie et son envie de continuer. En tout cas, pour avoir donné beaucoup au site, une partie de mon âme est envolé en cette année 2017. J’aime à penser que FanaticF1.com n’est pas mort après 12 belles années. Non, Fanaticf1.com est toujours là… pour moi du moins il sera toujours là.

Merci Norbert pour ces belles années. Uniques.ff1-1

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Ce que nous apprend le SuperBowl pour la valorisation de la marque F1

Il y a une dizaine de jour, dans la nuit du dimanche au lundi 3 février 2014, le SuperBowl  a cristallisé l’attention de centaines de millions de personnes dans le monde. La victoire d’un sport essentiellement télévisuel, à l’image de la Formule 1, mais qui a su évoluer et s’adapter au modèle d’aujourd’hui.

Imaginez que 35% des téléspectateurs américains regardant le SuperBowl sont des femmes est une mesure de choix pour les annonceurs. Depuis plusieurs années, la part de marché du public féminin augmente et donne de plus en plus de valeur à l’événement, ainsi que l’influence des seconds écrans (Smartphone et tablette). Au total nous parlons de plus de 300 millions de personnes devant leurs écrans pour cette rencontre de football américain.

Reste que l’événement dans son ensemble est relativement bien pensé afin de toucher toute les cibles. Les hommes, les femmes et les enfants en même temps. Quasiment unique dans le milieu du sport mondial. Tout est réuni : l’homme va être content de voir le match et les actions de jeu. Les femmes aiment la mi-temps avec le mini concert, ainsi que les publicités, tandis que les enfants raffolent des publicités et partagent sur Twitter et Facebook leur sentiments sur la rencontre. C’est une caricature simpliste, mais c’est le tableau d’ensemble.

Il est toutefois dommage que la Formule 1 ne surfe pas sur le même créneau. La discipline est essentiellement télévisuelle avec 450 millions de téléspectateurs cumulés durant la saison dernière, mais la baisse est importante depuis 2010. Pourtant tout est aussi réuni. Il y a l’action des courses, les concerts et Twitter/Facebook pour le second écran. Pourtant hormis la course, rien d’autre n’est réellement visible.

Chaque année il y a un concert en marge des GP de Singapour et Abu Dhabi, mais pas d’images. Pourtant ce sont des superstars du moment qui sont sur scène (Rhianna, Justin Bieber, Dépêche Mode l’an dernier par exemple). Imaginons que Canal + diffuse ce concert en deuxième partie de soirée ou même sur D17 par exemple. Ce serait intéressant, surtout avec le logo Formula One en haut de l’écran. Une manière de diversifier l’image et la marque. L’autre détail dont la discipline devrait songer reste la publicité des sponsors principaux de la discipline. Récemment LG, malgré un investissement annuel de 15 millions d’euros, a annoncé que son départ comme partenaire de la Formule 1 était principalement dû à un manque de visibilité. En effet, hormis lors des courses l’image d’UBS, Rolex et Fly Emirate n’est absolument pas visible. L’idée est donc de s’inspirer des publicités du SuperBowl et de leurs nouveaux modes de diffusion.

En effet, le SuperBowl est suivi par 370 millions de vision en 2013 sur internet et les annonceurs ont compris que diffuser leur publicité de l’événement sous forme de Teaser ou directement sur Youtube, Dailymotion, Vimeo,  avait un avantage important. Les marques qui diffusent leur publicité en ligne avant la rencontre augmentent de 200 % en moyenne leur audience et donc leur impact médiatique. L’avantage est donc  de donner de la valeur à la discipline et aux sponsors. Ainsi les sponsors majeurs de la Formule 1 pourraient penser à des publicités avant le début de la saison ou durant la saison, afin d’améliorer leur visibilité et miser sur internet et les réseaux sociaux comme vecteur de valeur.

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La Formule 1 et les réseaux sociaux

Si il existe bien un endroit ou la Formule 1 est sous-développée c’est bien internet et les réseaux sociaux. Sportwist.com a fait le bilan de la présence sur Facebook, Twitter, Youtube etc… des pilotes et équipes F1 en 2013. Le constat est sans appel.

Fernando Alonso dispose bien de 1,9 millions d’adeptes sur Twitter, Lewis Hamilton 1,8 et Jenson Button 1,6. Ferrari cumule bien 654.000 fans sur Twitter et 323.952 sur Facebook. McLaren et Mercedes sont les plus actifs, mais en dessous du million sur Facebook et 500.000 sur Twitter.  Mais ceci est encore inférieur à Christiano Ronaldo qui cumul 23 millions sur Twitter et Lionel Messi 52 millions sur Facebook. Plus intéressant, Roger Federer cumule 13 millions de fans sur Facebook, alors que le meilleur pilote sur ce réseau est Lewis Hamilton avec 1,6 millions.

Que faire pour résoudre l’écart ? La Formule 1 n’est pas une discipline confidentielle et devrait acquérir plus de personne sur les réseaux sociaux. En fait c’est tout simplement la chanteuse Rhianna qui détient les clés du succès.

La jeune femme dispose de 82 millions de fans sur Facebook. Mais la ligne édito sur ce réseau est très simple : C’est un outil de publicité. La chanteuse diffuse une interview en direct juste avant la sortie d’une chanson par exemple.  Diffusion de clips, célébration de classement de ses disques, photo Instagram et vidéo behind de scène et produit dérivées. Enfin mise en image de son implication auprès de l’UNICEF. Tout est à la célébration de la chanteuse. En réalité Facebook est une extension du site internet.

Sur Twitter, la chanteuse est plus fantaisiste et interagit directement avec les fans, son entourage proche et ses amis célèbres. Elle annonce certaines choses sur son actualité, parle des villes visités lors de ses tournées. Elle exprime sa joie et son mécontentement. Depuis elle se concentre sur Instagram, mais 28 millions d’individus suivent les aventures de la jeune femme sur le réseau de l’oiseau bleu.

Lotus F1 Team avait hiérarchisé son approche de Facebook et Twitter de la manière suivante : A Facebook le côté lifestyle et Twitter l’aspect d’information. L’idée est naturellement bonne, mais tout ceci fonctionne à la condition d’avoir un ensemble médiatique. Or en Formule 1, à force de vouloir tout contrôler et laisser l’inutile aux journalistes, il n’y a plus de relais sur internet ou ailleurs.  Observons par exemple les buzz/clash autour de l’émission sur D8, « Touche pas à mon Poste » et vous comprendrez ce qui fonctionne : L’univers.

Lionel Messi et Christiano Ronaldo ne font pas différemment les choses que Rhianna sur Facebook et cela marche, car ils cultivent un univers. Lewis Hamilton a cartonné, car il a publié des photos lors de son clash avec McLaren en 2012 et mis en avant son chien Roscoe. Hamilton et Alonso construisent des univers sincères qui avaient beaucoup de promesses, mais malheureusement les équipes F1 souhaitent contrôler la communication de leur pilote.

Ferrari a un univers propre auquel le pilote est un élément de l’histoire. McLaren avec sa célébration de son 50ème anniversaire fait la même chose. Mercedes et Red Bull sont des extensions de marque et communique uniquement F1 pour épouser l’image de cette dernière, Lotus cultive l’image fun. Sauber tente d’apporter du savoir (la France 5 de la F1), Williams reste classique, tout comme Force India, Caterham et Marussia.

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La Formule 1 reprend les codes du divertissement

La manière dont le contenu est présenté et absorbé évolue rapidement. Aujourd’hui, nous cherchons notre contenu favori dans n’importe quel format, tout le temps et sur une quantité importante d’appareils. Physiquement, numériquement, les options de consommation sont très nombreuses. La technologie permet au consommateur de connaître son contenu favori de manière qui correspond le mieux à son style de vie. Ainsi l’industrie du divertissement est à l’écoute de la technologie.

Il m’arrive, par exemple d’attendre mon tour pour un rendez vous (médecin ou simplement au cinéma), en lisant mes fils twitter. Certain ont téléchargé les applications « Le Monde » sur leur smartphone, d’autres utilisent Facebook comme un fil d’information sur la vie de ses amis (qui devient d’ailleurs de plus en plus amis au sens large et de moins en moins une cooptation de relations). On parle d’une chose et on le montre dans les 30 secondes via une vidéo Youtube, pour appuyer son propos et échanger plus rapidement l’information. Nous twittons nos émissions de télévision préférée, nous surfons en même temps que nous regardons un programme. Bref, vous l’aurez compris, la technologie a fait évoluer nos comportements, ou alors cela était une envie qui était en chacun de nous, sans avoir le produit adéquat pour s’en servir.

Ses appareils deviennent de plus en plus intelligents et riche en fonctionnalité afin de répondre à nos attentes. Le contenu va devenir de plus en plus soutenu et nous allons être envahie de produits de marque sans vraiment le savoir, où en étant désormais conscient de la situation. La Formule 1 est un divertissement et tend à évoluer dans ce sens, comme la majorité des sports médiatiques. Les contenus vont être de plus en plus fournis par les équipes ou la discipline elle-même, gratuitement ou non.

La présentation d’une nouvelle voiture, comme il y a une semaine, ressemble de plus en plus à une superproduction hollywoodienne, avec teaser, vidéos, bande annonce, interviews, photos etc… En réalité, pour chaque équipe, la présentation d’une monoplace est aussi importante que le reste de la saison désormais. Adieu donc les grandes cérémonies du passé, mais place au mass média et à la maximisation de l’exposition qu’offre la technologie. La tendance au développement de cet aspect de la saison va évoluer encore à l’avenir. Grâce à la technologie et nos manières de consommer le divertissement. Les sponsors sont ravis de cette nouvelle exposition qui quitte le papier glacé des magazines ou des simples photos de présentations, pour tendre vers une stratégie d’exposition valorisante et dynamique.  Finalement, être sponsor aujourd’hui c’est avoir plus d’expositions et d’avantages, pour la même somme, que par le passé.

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F1 – Stefan GP et Facebook

Hier soir un message sur le blog a attiré mon attention. Celui de « Moon » qui écrit ceci :

J’aimerai attirer votre attention sur un point au sujet de SGP. Sur la page web de « l’écurie », il y a un lien Facebook menant vers un profil nommé Stefan GP. Or, ce profil, c’est moi qui l’ai créé. N’ayant aucun lien avec cette entité, cela constitue la preuve ultime que ces gens sont des charlatans.

Direction le site internet de l’équipe StefanGP. Clic que l’icône en bas à gauche « Become a fan on Facebook » et là surprise je tombe sur une page avec un seul ami ! Vérification de l’adresse mail (car je suis sérieux quand même) et cela correspond avec le message de Moon.

StefanGP fait donc la promotion d’une page Facebook qu’elle n’a pas ouvert. Bravo Moon.

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