Nelson Piquet a été assuré de l’immunité auprès de la Fédération Internationale en tant que témoin « clé » dans l’affaire de Singapour 2008. Toutefois dans sa lettre datée du 30 Juillet 2009, le pilote brésilien expliquait comment Pat Symonds en présence de Flavio Briatore avant le Grand Prix de Singapour lui ont demandé de provoquer l’accident qui permettra à Fernando Alonso de remporter la course.
Les donnés télémétriques (voir : comparaison télémétrique entre Piquet et Alonso), ajoutés aux déclarations du pilote : (voir : la déclaration de Piquet auprès de la FIA) et enfin les transcriptions radio du Grand Prix. (Voir : La transcription radio du GP de Singapour 2008) voici une autre lettre que Piquet Jr, via une nouvelle entrevue auprès de la FIA, que voici :
« Selon l’avis que j’ai rendu le 30 Juillet 2009 au siège de la FIA à Paris, on m’avait demandé de donner une autre entrevue à Londres à propos de mon accident au Grand Prix de Singapour 2008, pour plus d’information et vérifier les données télémétriques recueillis par la FIA. » écrit dans sa nouvelle lettre Piquet.
« Après ma mauvaise performance en qualification, une longue conversation a eu lieu avec mon ami et conseiller, M. Felipe Vargas, dans ma chambre d’hôtel ou j’étais très ému et seul. Je crois que les donnés téléphoniques afficheront que j’ai eu cette longue conversation avec M. Vargas. (…) Je suis arrivé le dimanche 28 Septembre 2008, environ 4 ou 5h avant le départ de la course sur le circuit. Peu de temps après mon arrivée sur le circuit, entre 16 et 17h, heure locale, j’ai été demandé par M. Briatore dans son bureau. J’ai été convoqué par son assistante. Auparavant, plusieurs fois, j’ai été convoqué pour discuter de ma situation contractuelle, donc j’ai supposé que c’était la raison de ma convocation. »
« Le bureau de M.Briatore sur le circuit du Grand Prix de Singapour était un bureau de fortune. Quand je suis arrivé dans le bureau, qui était relativement petit et il y avait 4 ou 5 chaises et une petite table, M.Briatore et M. Pat Symonds, ingénieur en chef de Renault, étaient présents. (…) Lors de la réunion dans le bureau de M. Briatore, celui-ci m’a expliqué que M. Symonds avait trouver l’occasion pour l’équipe de réaliser un bon résultat, malgré le fait que je m’étais qualifié 16ème et que mon équipier était 15ème. M. Symonds a souligné mon résultat du Grand Prix d’Allemagne 2008 où j’avais terminé à la seconde place, après avoir bénéficié de l’intervention de la voiture de sécurité. Il m’a dit que si la voiture de sécurité entre en piste, cela profiterait à l’équipe Renault. Il suffirait de déclenché l’arrivée de la voiture de sécurité, qui permettrait d’obtenir un résultat souvent bon. Comme je l’ai expliqué dans ma déclaration, j’ai accepté le plan. »
« Au cours de la réunion, M.Briatore a très peu parlé. Comme la réunion touchait à sa fin, M.Symonds m’a dit que je devais garder le silence sur ce plan et qu’il me donnerait des instructions supplémentaires sous peu. Je pense que la réunion dans le bureau de M.Briatore n’a pas durée plus de 10 min. (…) Peu de temps après la réunion, Pat Symonds a été dans la zone d’accueil de l’équipe, dans lequel les membres de l’équipe prennent leur diner, ou il m’a approché. Je crois que cela était 30 min après la réunion dans le bureau de M. Briatore. Au cours de cette conversation, M. Symonds a fait allusion à l’aide d’une carte de la piste, où et quand je devrais avoir un accident, afin d’assurer que la voiture de sécurité entre en piste au bénéfice de M. Alonso. »
« A environ 18h, dimanche, soit environ 2h avant la course, il y a eu une réunion habituel avec l’équipe. Lors de cette réunion, M.Symonds a parlé des stratégies. Etait présent, M. Alonso, nos ingénieurs de course et le chef stratégie de Renault. Il a été déclaré que M. Alonso aurait 12 tours avant de rentrer aux stands et que j’en ferais de même beaucoup plus tard. »
« Après j’ai eu à m’assurer que j’étais bien placé dans la course, j’ai perdu le contrôle dans la courbe 17 de manière intentionnel. Je l’ai fait, j’ai appuyé très fort sur la pédale de gaz. Lorsque j’ai senti l’arrière partir, j’ai gardé mon pied sur les gaz en sachant que ma voiture allait taper lourdement contre le mur de bêton à l’intérieur de la piste, et donc la voiture de sécurité est intervenue. (…)
« J’ai maintenant les données télémétriques (DTS) de ma voiture qui m’ont été montré par la FIA. Le document montre clairement que, en sortie du virage 17, l’appui sur la pédale de gaz est nettement plus élevé que lors des tours précédents. Comme l’arrière a commencé à partir, il aurait été possible de lever le pied pour reprendre le contrôle de la voiture et éviter le contact avec le mur. Cependant j’ai insisté sur les gaz, jusqu’au moment de l’impact dans le mur de bêton. Le fait que je n’ai pas fermé les gaz est aussi dans les donnés télémétriques de l’accident est clair. »
« Dans ma déclaration du 30 Juillet 2009, j’ai déclaré que je crois que les donnés télémétriques montrent que j’ai délibérément provoqué l’accident. J’ai maintenant vu ses documents et je confirme ma déclaration. Je crois que je vous jure que les faits énoncés dans cette nouvelle déclaration sont vrais. »