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Haas vers un duo pilote/châssis pour 2015

Lotus Renault E22La rumeur c’est vite propagée en marge du Grand Prix d’Espagne. Gene Haas visiterait l’usine d’Enstone et le raccourci annonce alors un rachat de l’équipe Lotus F1 Team par l’homme d’affaire américain. Troublante situation. Cachant un double objectif.

Haas a affirmé sa ferme intention d’être présent en Formule 1 dès la saison prochaine. L’équipe sera composée d’environ 200 personnes basé à Charlotte et l’objectif est d’obtenir un contrat avec un pilote ayant piloté une monoplace 2014 (en course ou essais).

Il semble de plus en plus clair que la saison 2015 se réalisera avec un châssis acheté à une équipe et que Dallara assurera un développement futur pour 2016 sur cette base. L’opération est avantageuse pour les deux parties : Haas s’assure d’avoir une base compétitive et Dallara se remet à jour techniquement (comme elle l’avait fait en 1999 avec Harvey Postethwaite et Honda). Détail à relevé est qu’il semble compliqué de modifier une monoplace 2014 avec un moteur autre que celui évoluant dans sa coque. Ce qui signifie que le châssis et le moteur seront commun.  De plus, l’effectif annoncé est de maximum 200 personnes. Autre détail intéressant qu’il faut noter.

L’effectif annoncé est inférieur à ceux de Marussia et Caterham aujourd’hui. Il est à rapprocher l’histoire de Toro Rosso qui en 2006-2010 avait un effectif de 150/180 personnes environ. A l’époque l’usine de Faenza faisait courir des monoplaces conçues par Red Bull Technology en Angleterre. Aujourd’hui Toro Rosso est composé de 350 personnes et développe ses propres monoplaces. Ainsi le modèle Haas se rapproche plus de Super Aguri/Toro Rosso que de Caterham par exemple.

L’autre indication est le pilote. Nous savons que le duo devra être composé d’un pilote ayant réalisé des essais avec une monoplace 2014 en priorité. L’expérience n’est pas nécessaire, seule compte le fait d’avoir piloté une machine de cette saison. Si en plus le pilote a déjà piloté la monoplace qui servira de base ce serait encore mieux.  Le lien Lotus/Haas peut laisser penser que Romain Grosjean est un lien. Mais nous entendons que Sergio Perez et Esteban Gutierrez seraient sur la liste. Apportant sponsors mexicains et expérience. Ainsi la question sera de savoir si la base sera une Force India ou une Sauber par raccourci ? Mystère. La première semble plus compétitive que la seconde aujourd’hui. Mais notez que chacune des équipes citées sont propulsées par une unité moteur différente (Renault, Mercedes-Benz et Ferrari).

Le deal châssis/moteur devra être conclu d’ici la fin de l’été 2014 pour être viable pour 2015.

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List : Drivers salaries Formula 1 2014

Tomorrownewsf1 published today that the classification of wages F1 drivers in 2014, according to figures measured by the french Business Book GP (book to get a English PDF version by clicking here), released April 25. Finished hiding for Sebastian Vettel who last year won a total of 29 million of income (salary, bonuses and sponsorship) , quadruple champion German world is been offered a high wage increase which places tops the charts in 2014. Vettel is on par with the duo of Scuderia Ferrari, Fernando Alonso and Kimi Raikkonen. Lewis Hamilton is off the podium, who dominated the debates last year. Jenson Button completed the top 5 with a renewal contract with McLaren, Estmais down compared to its rivals.
 
The wage increase Vettel now brand new strategy of Red Bull in Formula 1. Austrian company now wants to be the first in all areas. Thus, following a case of influence during the summer of 2013 Compensation is initially increased from 16 to 22 million euros. It will increase each year until 2017 in all likelihood via a set of option. Behind the world champions to significant compensation. Nico Rosberg is the only driver to exceed 10 million for the second consecutive year. Behind him a new middle class driver with a salary between 3 and 4 million annually.
 
In 2014, the average salary of an F1 driver is € 6.2 million, or 1.4 million more than last year. The 14 pilot season affect minium 1 million salary. Two more than last year.
 
Salaries F1 paddock 2014 :

1. Sébastian Vettel (Red Bull) : €22 million

2. Fernando Alonso (Ferrari) : €22 million

3. Kimi Raikkonen (Ferrari) : €22 million

4. Lewis Hamilton (Mercedes) : €20 million

5. Jenson Button (McLaren) : €16 million

6. Nico Rosberg (Mercedes) : €12 million

7. Felipe Massa (Williams)  : €4 million

8.  Nico Hulkenberg (Force India) : €4 million

9. Romain Grosjean (Lotus) : €3 million

10. Pastor Maldonado (Lotus) : €3 million

11. Sergio Perez (Force India) : €3 million

12. Adrian Sutil (Sauber) : €2 million

13. Kevin Magnussen (McLaren) : €1 million

14. Valteri Bottas (Williams) : €1 million

15. Daniel Ricciardo (Red Bull) : €750.000

16. Jean Eric Vergne (Toro Rosso) :  €750.000

17. Jules Bianchi (Marussia) : €500.000

18. Esteban Guitiérrez (Sauber) : €400.000

19. Danii Kvyat (Toro Rosso) : €250.000 euros

20. Max Chilton (Marussia) : €200.000

21. Kamui Kobayashi (Caterham) : €150.000

22. Marcus Ericsson (Caterham) : €150.000

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Liste salaires pilotes Formule 1 2014

Tomorrownewsf1 publie ce Mardi le classement des salaires des pilotes de F1 2014, selon les chiffres évalués par le Business Book GP (livre à vous procurer en version PDF en cliquant ici), sorti le 25 avril. Fini de se cacher pour Sébastian Vettel qui l’an dernier a gagné au total 29 millions d’euros de revenus (salaire, primes et sponsoring), Le quadruple champion du monde allemand c’est vu proposé une forte augmentation de salaire qui le place en tête du classement 2014. Vettel est à égalité avec le duo de la Scuderia Ferrari, Fernando Alonso et Kimi Raikkonen. Lewis Hamilton est au pied du podium, lui qui dominait les débats l’an dernier. Jenson Button complète le top 5 avec son renouvellement de contrat avec McLaren, Estmais en retrait par rapport à ses rivaux.

L’augmentation de salaire de Vettel marque désormais la nouvelle stratégie de Red Bull en Formule 1. La société autrichienne souhaite être désormais la première dans tous les domaines. Ainsi, suite à une affaire d’influence durant l’été 2013 la rémunération est passée initialement de 16 à 22 millions d’euros. Elle augmentera chaque année jusqu’en 2017 selon toute vraisemblance via un jeu d’option. Derrière les champions du monde à la rémunération importante. Nico Rosberg est le seul pilote à dépasser les 10 millions d’euros pour la deuxième année de suite. Derrière lui une nouvelle classe moyenne de pilote disposant d’un salaire entre 3 et 4 millions d’euros annuels.

En 2014, le salaire moyen d’un pilote de F1 est de 6.2 millions d’euros, soit 1.4 millions d’euros de plus que l’année dernière. Cette saison 14 pilotes touchent minium 1 million d’euros de salaire. Soit deux de plus que l’an dernier.

Les salaires du paddock F1 2014 :

1. Sébastian Vettel (Red Bull) : 22 millions d’euros

2. Fernando Alonso (Ferrari) : 22 millions d’euros

3. Kimi Raikkonen (Ferrari) : 22 millions d’euros

4. Lewis Hamilton (Mercedes) : 20 millions d’euros

5. Jenson Button (McLaren) : 16 millions d’euros

6. Nico Rosberg (Mercedes) : 12 millions d’euros

7. Felipe Massa (Williams)  : 4 millions d’euros

8.  Nico Hulkenberg (Force India) : 4 millions d’euros

9. Romain Grosjean (Lotus) : 3 millions d’euros

10. Pastor Maldonado (Lotus) : 3 millions d’euros

11. Sergio Perez (Force India) : 3 millions d’euros

12. Adrian Sutil (Sauber) : 2 millions d’euros

13. Kevin Magnussen (McLaren) : 1 million d’euros

14. Valteri Bottas (Williams) : 1 million d’euros

15. Daniel Ricciardo (Red Bull) : 750.000 euros

16. Jean Eric Vergne (Toro Rosso) :  750.000 euros

17. Jules Bianchi (Marussia) : 500.000 euros

18. Esteban Guitiérrez (Sauber) : 400.000 euros

19. Danii Kvyat (Toro Rosso) : 250.000 euros

20. Max Chilton (Marussia) : 200.000 euros

21. Kamui Kobayashi (Caterham) : 150.000 euros

22. Marcus Ericsson (Caterham) : 150.000 euros

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Pilote : Du produit fini à celui de nécessité pour une équipe

La décision reste frappée du bon sens. L’équipe Lotus F1 Team fera le choix de son pilote après avoir définie son budget pour la saison 2014. En cela, le team d’Enstone casse les codes de la discipline et revient aux fondamentaux.

Depuis 2009, la Formule 1 évolue sur un modèle hybride autour du statut du pilote. Auparavant, celui-ci était perçu comme le produit fini d’une équipe et un produit marketing dans le sens le plus simple du terme. Entre temps, le départ des constructeurs et la crise économique, mélangé au manque d’attractivité de la discipline depuis quelques temps, pousse les équipes à mettre la charrue avant les bœufs. C’est-à-dire de faire des choix de facilité.

Depuis 5 ans environ, une équipe louant les services d’un pilote garantissant un budget sont légion. Auparavant, un team avait un budget, investissait sur un pilote avec l’espoir de lui faire augmenter son budget (sponsor et droit TV). Mais, depuis quelques temps les équipes ne sont que dans une logique économique, s’éloignant du sport. Un pilote par le passé permettait de signer des sponsors, aujourd’hui il doit apporter le(s) sponsor(s). Il n’est plus le produit fini du système marketing, mais un produit de nécessité. Montrant les limites de la situation. Le principe de la rareté fait place à un accès commun où le talent n’est plus vraiment nécessaire.

Lotus F1 Team, sous la contrainte et de son statut d’éternel espoir d’être un top team, est dans la nécessité d’investir dans un pilote tout en prévoyant les retombés en 2014, mais surtout en 2015, 2016 et 2017. Comme une équipe Jordan et surtout Williams dans les années 90. Un retour aux sources en quelques sortes. En cela, Enstone est à part dans le paysage et reste old school dans sa manière de faire. Kimi Raikkonen possède l’image cool grâce au travail de l’équipe communication et marketing du team. L’idée était de le rendre bankable. Mission accomplie, mais mission inachevée par les soucis économiques. Dans l’absolu, Raikkonen n’a pas permis d’obtenir les 25 millions d’euros de sponsors souhaités par sa signature. Signe que l’image du pilote n’a plus la même valeur qu’auparavant. Ou que celle-ci était surévaluée par la fusion de l’image du pilote et de celui de Ferrari…

Aujourd’hui les pilotes stars (Alonso, Hamilton, Button), font leur propre communication et développent leur image. Vettel est un produit Red Bull et incarne la marque qui le finance. Raikkonen est un produit de son équipe. Cet état de fait est intéressant car révélateur de la situation. Alonso, Hamilton et Button représentent la majorité du plateau des pilotes aujourd’hui. Les équipes ne communiquent pas autour de leur personnalité et ces derniers sont obligés de le faire par eux même. Ainsi, Lotus souhaite que son prochain pilote entre dans son idéologie, tandis que les autres teams sont plus laxistes et laissent le champ libre (sous couvert de clauses contractuelles sur la liberté d’expression).

Le résultat est probant. Alonso garanti la présente de Santander. Hamilton a permis d’éviter l’érosion du soutien de Petronas, Button du départ anticipée de Vodafone en 2012. Comme Maldonado permet à Williams de survivre avec PDVSA, Sutil avec Medion d’être une pierre angulaire de Force India, Romain Grosjean de Total etc… Mais cela démontre aussi les limites. Sergio Perez a été embauché par McLaren, à la fois pour son talent mais surtout sa capacité à séduire le groupe mexicain Telmex à hauteur de 40 millions d’euros (ce qui était promis chez Sauber en 2013). Sauf que cela prend du temps et que cette dépendance facile met l’équipe dans une situation de fragilité économique au lieu de construire sur le long terme. Ce qu’elle a toujours su faire par le passée…

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Le marché des transferts vise surtout 2015 et non 2014

Les rumeurs alimentent beaucoup les paddocks européens durant l’été. Toutefois, le problème n’est pas de dire que Kimi Raikkonen ou Fernando Alonso sont les clés du marché des transferts pilotes pour 2014, mais si les mouvements de 2013 ne visent pas plutôt la saison 2015.

Car la réalité du marché provient surtout des détails des contrats des pilotes de pointe et ici les mouvements peuvent être possible et s’envisagent même déjà aujourd’hui. Aujourd’hui, Kimi Raikkonen et Jenson Button sont sur le papier disponible pour 2014, mais dans 12 mois, c’est l’ensemble des tops pilotes (hormis Vettel et Hamilton) qui seront sur le marché !

En effet, si Sébastian Vettel a prolongé son baille jusqu’en 2015 avec Red Bull Racing, c’est pour se protéger de cette agitation et surtout pour l’équipe autrichienne de protéger son atout principal. De son côté, Lewis Hamilton a signé un contrat de trois ans (2013/2014/2015), avec une option pour 2015 en faveur de Mercedes AMG F1 Team, ce qui laisse une ouverture. Mais en réalité la marque allemande devrait prolonger le champion du monde 2008 en 2015. Mais le reste est assez ouvert.

Du côté des autres champions du monde. Fernando Alonso est le centre des attentions actuelles. Son contrat avec Ferrari expire fin 2014 et les années 2015 et 2016 seront activées autour de deux facteurs : Le premier est que c’est la Scuderia qui décidera de valider les options et le second est qu’il faut que Ferrari termine minimum dans le top 3 du championnat des constructeurs pour amorcer les discussions d’une prolongation. Deux détails importants pour l’avenir sur un plateau composé de 5 tops team. Kimi Raikkonen souhaite des contrats années après années et voir venir. Il sera donc disponible fin 2014 sur le marché, également. Enfin, Jenson Button verra son contrat actuel expiré l’an prochain avec McLaren et tout dépendra de la prochaine saison. Honda poussant pour avoir une autre pointure pour 2015.

Côté équipier. Si Daniel Ricciardo signe chez Red Bull Racing, il n’aura pas un contrat long terme. Ce qui signifie que le volant sera disponible pour 2014 en cas de mauvais résultats. Felipe Massa devrait prolonger chez Ferrari en 2014, mais devrait laisser sa place en 2015, selon le scénario qui s’esquisse à Maranello. Nico Rosberg a un contrat sur le papier jusqu’en 2015, sauf que cette saison sera, comme son équipier Hamilton, validée par l’équipe Mercedes AMG F1. Ce qui laisse une ouverture fin 2014. Romain Grosjean devrait prolonger l’aventure en 2014 et devra confirmer son évolution pour prétendre à une prolongation en 2015 chez Lotus F1 Team. Enfin, Sergio Perez a signé un contrat sur une base de trois saisons avec McLaren, mais en réalité la troisième est une option. Il faut que le mexicain soit un atout dans l’obtention du sponsor Telmex et de ses millions. Toutefois, l’autre facteur étant la présence dans le top 3 du constructeur pour réévaluer positivement sa position.

Donc, le véritable mercato se déroule non pas actuellement pour 2014, mais en 2014 pour 2015 et certains pilotes l’on parfaitement comprit et débutent leur placement. Il est probable que Fernando Alonso ait été le premier à le faire, tout comme Jenson Button aujourd’hui. Même si cela reste discret, il n’est pas impossible d’entrevoir des contrats signés 12 mois à l’avance ou encore le retour des précontrats. Le marché des transferts des pilotes a débuté et va durer une année…

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Liste salaires pilotes de Formule 1 2013

Tomorrownewsf1 publie ce mardi le classement des salaires des pilotes de F1 2013, selon les chiffres évalues par le Business Book GP (livre à acheter au complet ici), sorti le 25 avril. Après trois années de domination, Fernando Alonso doit partager son trône de pilote le plus payé du plateau avec Lewis Hamilton, qui en signant avec Mercedes AMG F1 a gonflé son salaire à 20 millions d’euros. Derrière ce duo, on retrouve le pilote McLaren Jenson Button et Sébastian Vettel qui arrive progressivement à obtenir un salaire au niveau de ses rivaux.

L’augmentation de salaire de Vettel marque désormais la fin de l’égalité de traitement avec son équipier Mark Webber chez Red Bull Racing. L’australien touche le même salaire que l’année dernière et se retrouve devancer au classement par Nico Rosberg, qui a parfaitement manœuvré pour obtenir une légère augmentation de salaire pour la première année de son nouveau contrat de trois ans avec Mercedes AMG F1. Felipe Massa a accepté une baisse de 40% de son salaire par rapport à l’an dernier et il est suivit par le pilote Lotus F1 Team, Kimi Raikkonen qui touche un salaire de 3 millions d’euros et un bonus par point inscrit estimé à 40.000 euros/point. Sergio Perez a signé un contrat qui permet à McLaren d’économiser beaucoup d’argent durant deux saisons (2013 et 2014), tandis que Romain Grojean, Nico Hulkenberg et Pastor Maldonado entrent dans la case des pilotes à 1 millions d’euros de salaire.

En 2013, le salaire moyen d’un pilote de F1 est de 4.8 millions d’euros, soit 540.000 euros de moins que l’an dernier. Ce qu’il y a d’intéressant est que seulement 12 pilotes gagnent 1 millions d’euros minium.

Les salaires du paddock de F1 en 2013

1- Lewis Hamilton (Mercedes) : 20 millions d’euros

2 – Fernando Alonso (Ferrari) : 20 millions d’euros

3 – Jenson Button (McLaren) : 16 millions d’euros

4 – Sébastian Vettel (Red Bull) : 12 millions d’euros

5 – Nico Rosberg (Mercedes) : 11 millions d’euros

6 – Mark Webber (Red Bull) : 10 millions d’euros

7 – Felipe Massa (Ferrari) : 6 millions d’euros

8 – Kimi Raikkonen (Lotus) : 3 millions d’euros

9 – Sergio Perez (Mclaren) : 1,5 millions d’euros

10 – Romain Grosjean (Lotus) : 1 million d’euros

11 – Pastor Maldonado (Williams) : 1 million d’euros

12 – Nico Hulkenberg (Sauber) : 1 million d’euros

13 – Valteri Bottas (Williams) : 600.000 euros

14 – Jules Bianchi (Marussia) : 500.000 euros

15 – Adrian Sutil (Force India) : 500.000 euros

16 – Paul di Resta (Force India) : 400.000 euros

17 – Jean Eric Vergne (Toro Rosso) : 400.000 euros

18 – Daniel Ricciardo (Toro Rosso) : 400.000 euros

19 – Estban Guitirez (Sauber) : 200.000 euros

20 – Charles Pic (Caterham) : 150.000 euros

21 – Guiedo van der Garde (Caterham) : 150.000 euros

22 – Max Chilton (Marussia) : 150.000 euros

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Vers l’idée d’un mercato des pilotes de F1

Souvenez vous, nous étions en 2001, un jeune pilote finlandais faisait quelques merveilles avec sa petite Sauber. Ron Dennis a mis sur table 25 millions de dollars, pour racheter le contrat du prodige et c’est ainsi que Kimi Raikkonen est arrivé en 2002 chez McLaren. 12 mois plus tard, alors que Juan Pablo Montoya avait signé son contrat avec la même équipe de Woking pour 2005, les dirigeants de BMW ont fait pression pour que Williams vende le contrat du colombien pour 25 millions d’euros. En 2005, Honda a racheté le contrat de Jenson Button – Williams pour un total de 30 millions d’euros. C’était une époque étonnante et l’on parlait alors d’une sorte de mercato des pilotes de Formule 1. L’idée revient progressivement.

Une idée que la nouvelle patronne de Sauber, Monisha Kaltenborn, réfute malgré que le départ de Sergio Perez va lui faire perdre de l’argent à court terme (pas des sponsors, mais des droits TV). Perez est parti chez McLaren sans indemnité, alors que cela aurait pût être mis en place. Pourtant cette pratique a permis à Eddie Jordan, Williams et même Sauber de survivre. En 1993, Ron Dennis découvre que le rachat du contrat de Rubens Barrichello chez Jordan a une valeur de 5 millions de dollars. Trois ans plus tard, Jean Todt accepte cette clause pour obtenir les services d’Eddie Irvine. Cette somme servira à acheter une soufflerie. En 1998, Jordan obtiendra 3 millions de dollars de Williams pour le rachat du contrat de Ralf Schumacher. Williams a obtenu deux rachats de contrats très importants pour sa survie :  Honda a déboursé 30 millions d’euros pour le rachat du contrat de Jenson Button en 2005, tandis que BMW a déboursé 3 millions d’euros pour le rachat du contrat de Nick Heidfeld. Sauber avait reçu une offre en 1994 de rachat du contrat d’Heinz Harald Frentzen, pour remplacer Ayrton Senna dans la Williams FW16. Mais, hormis l’épisode Raikkonen de 2001, l’histoire oublie que l’équipe suisse a reçu 4 millions d’euros de dédommagement pour le rachat du contrat, par Renault, de Giancarlo Fisichella (via un pseudo transfert chez Williams). Lors de l’épisode du spygate en 2007, le contrat de Fernando Alonso chez McLaren était estimé, en cas de rachat, à 60 millions d’euros.

En général la clause d’un contrat de rachat d’un pilote est estimée entre 2 et 3 millions d’euros. Mais imaginons une valeur marchande comme dans le football ? Qu’une petite équipe, puisse toucher une prime pour les performances de son ex pilote dans une autre ? Que des équipes mettent en place des clauses de transfert pour se protéger, que des petites équipes puissent obtenir de l’argent des grosses équipes en cas de transfert, alors que le jeune pilote de l’équipe A est encore sous contrat, comme dans le football ?  Pour combler cette idée, la Formule 1 a mis en place des options pour prolonger la durée des contrats. Expliquant que depuis presque toujours, les contrats ne dépassent rarement 3 ans fermes.

Cette idée pouvait être bonne il y a 10 ans, mais aujourd’hui, avec la crise économique, le risque de voir l’idée mourir avec le temps est réelle. A moins de faire comme le Milan AC aujourd’hui, qui paie en 3 ou 5 fois le coût des transferts. Un des premiers à l’avoir fait, était le Real Madrid avec le transfert de David Beckham en 2003. Le club madrilène a signé une prime de 7,5 millions d’euros à la signature, puis 17,5 millions sur les 4 années du contrat du joueur. Plus une prime de résultats que l’équipe espagnole devait à Manchester United (le club vendeur) en cas de résultats en ligue des champions et en championnat nationale. Soit une prime de 2,5 millions d’euros par année durant 4 ans, pour un total de 35 millions d’euros au profit de Manchester United.

Imaginons le scénario suivant : Sergio Perez part chez McLaren contre 20 millions d’euros. 10 millions d’euros payé à la signature et 5 millions d’euros par année en 2014 et 2015. Plus une prime de résultat si McLaren est championne du monde des constructeurs. Le tout au profit de Sauber, l’équipe vendeuse. Le modèle économique changerait de manière significative. La valeur d’un contrat serait pris en compte dans la valeur d’une équipe, par exemple (comme dans le football). La valeur d’un pilote dépendrait de sa jeunesse, de son contrat actuelle, de son salaire dans l’équipe A et de son potentiel. Si un Lionel Messi a une valeur de près de 200 millions d’euros aujourd’hui, imaginons la valeur d’un Sébastian Vettel sur le marché ?

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Changer d’équipe pour changer de comportement

Jackie Stewart a annoncé que le succès de Lotus F1 Team a été de ne pas vouloir changer Kimi Raikkonen. En parallèle de cette déclaration, Sergio Perez indique que son arrivée chez McLaren est un prétexte à ses réinventer et de changer de comportement. L’occasion de remarquer que le pilote moderne adapte son comportement en fonction de son environnement.

Kimi Raikkonen restera un pilote d’exception dans le paysage de la Formule 1. Pilote atypique, il n’a en réalité pas vraiment changé de comportement entre sa période McLaren (2002-2006), Ferrari (2007-2009) et Lotus (2012). Au contraire de Fernando Alonso et plus loin dans le temps, Michael Schumacher par exemple, pour les mêmes raisons d’ailleurs. Le double champion du monde espagnol avait gagné avec une équipe qui l’a mis en Formule 1 (Renault) et un patron d’équipe qui avait une forte influence sur lui (Flavio Briatore). Il fallait rompre avec une certaine image et gagner en profondeur. Le passage chez McLaren en 2007 aura servi à cela pour Alonso. Lors de son retour chez Renault F1 Team en 2008 et 2009, il n’était plus le même pilote. Sa dimension avait changé, tout comme son voyage actuel avec Ferrari, ou le pilote ibérique est désormais considéré comme un des favoris chaque année depuis 2010. Alonso est dans la meilleure équipe du monde, selon les légendes et non la réalité de la piste. Il y a 15 ans, Michael Schumacher avait fait la même chose entre sa carrière avec Benetton (passablement oubliée d’ailleurs) et son aventure magnifique chez Ferrari (qui l’a fait entrer dans la légende).

Michael Schumacher et Fernando Alonso sont des exemples qui ont été suivi dans un passé récent, par Jenson Button et dans le futur par Lewis Hamilton. Button était considéré comme un pilote rapide, mais léger lorsqu’il était chez Honda, puis redoutable avec la Brawn et enfin un gentleman driver chez McLaren. Tandis qu’Hamilton vise la même démarche qu’Alonso en 2007, pour son passage chez Mercedes AMG. Dans l’avenir, Sebastian Vettel suivra la tendance, si le triple champion du monde souhaite être dans le même moule que les autres pilotes modernes.

Auparavant, Niki Lauda était resté le même chez Ferrari et McLaren. Alain Prost, Ayrton Senna, Nigel Mansell et Nelson Piquet n’ont pas changé de comportement, et changeaient d’équipes pour être toujours compétitif, et non pas pour gagner en image et profondeur. La différence est désormais là. Rappelons l’argument de Lauda chez McLaren en 1982 : « Pour mes prestations de pilote j’ai une valeur de 1$ aujourd’hui, mais pour mon image et ce que je peux apporter à l’équipe McLaren je vaux bien 3 millions. » C’était l’époque ou les équipes puisaient leur image dans celle des pilotes, afin de construire une histoire ensemble.

Sergio Perez en désignant son passage de Sauber (parrainé par Ferrari) à McLaren, comme une réinvention de sa personne est autant une manière pour lui de progresser dans sa carrière, en inscrivant une victoire, que de prendre la dimension d’un top pilote capable de viser le titre de champion du monde chaque année.

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Liste des salaires pilotes 2012


Tous les Salaires des pilotes de F1 2012 par Sportune

Tomorrownewsf1.com  publie ce jeudi le classement des salaires des pilotes de F1 2012, selon les chiffres évalués par le Business Book GP (livre à acheter au complet ici),  sorti le 25 avril. Pour la troisième année consécutive, Fernando Alonsoserait le pilote avec la plus grosse rémunération du paddock. Chez Ferrari, ses émoluments annuels grimpe jusqu’à 30 millions d’euros. Derrière lui, on retrouve les pilotes McLaren, Lewis Hamilton et Jenson Button. Après un différentiel en faveur de Hamilton en 2010 et 2011, les deux champions du monde touchent désormais le même plantureux salaire en 2012.

Une égalité de traitement qui est aussi visible chez Red Bull Racing où Sebastian Vettel et Mark Webber se retrouvent à égalité à la 5e place, en compagnie également de Felipe Massa, deuxième pilote Ferrari et Nico Rosberg qui a obtenu une augmentation pour l’année 2012. Ces pilotes touchent environ 10 millions d’euros. Michael Schumacher est dans l’aspiration avec 8 millions d’euros. Il devance Kimi Raikkonen, qui est la surprise de ce classement. Le champion du monde 2007, réputé pour toucher des salaires très élevé, touche un smic en rapport au passé, mais avec un joli traitement sur ses résultats.

En 2012, le salaire moyen d’un pilote de F1 serait de 5.34 millions d’euros, soit 445.000 euros par mois. Il était de 377.000 euros l’an passé et fait mieux qu’en 2010 avec 413.000 euros. En 2012, plus que pour les autres années, les 5 meilleures équipes du plateau vampirisent les meilleurs salaires de la grille.

Les salaires du paddock de F1 2012

1 – Fernando Alonso (Ferrari) – 30 millions d’euros

2 – Lewis Hamilton (McLaren) – 16 millions d’euros

3 – Jenson Button (McLaren) – 16 millions d’euros

4 – Sébastian Vettel (Red Bull) – 10 millions d’euros

– Mark Weber (Red Bull) – 10 millions d’euros

– Felipe Massa (Ferrari) – 10 millions d’euros

– Nico Rosberg (Mercedes) – 10 millions d’euros

8 – Michael Schumacher (Mercedes) – 8 millions d’euros

9 – Kimi Raikkonen (Lotus) – 5 millions d’euros

10 – Heikki Kovalainen (Caterham) – 4 millions d’euros

11 – Timo Glock (Marussia) – 3 millions d’euros

12 – Kamui Kobayashi (Sauber) – 1 millions d’euros

– Romain Grosjean (Lotus) – 1 millions d’euros

14 – Nico Hulkenberg (Force India) – 0.5 millions d’euros

– Sergio Perez (Sauber) – 0.5 millions d’euros

– Vitaly Petrov (Caterham) – 0.5 millions d’euros

– Pedro de la Rosa (HRT) – 0.5 millions d’euros

18 – Jean Eric Vergne(Toro Rosso) – 0.4 millions d’euros

– Daniel Ricciardo (Toro Rosso) – 0.4 millions d’euros

– Pastor Maldonado (Williams) – 0.4 millions d’euros

21 – Bruno Senna (Williams) – 0.25 millions d’euros

– Nairan Karthikeyan (HRT) – 0.25 millions d’euros

23 – Paul di Resta (Force India) 0.2 millions d’euros

24 – Charles Pic (Marussia) – 0.15 millions d’euros

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