Archives du tag : Sergio Perez

Note du Mardi – Red Bull, Verstappen, Perez et le parallèle de la révolution

notedumardi-900x6757165869066367047722.jpgLa Révolution française s’écoule en quatre période sur une durée de 10 ans, des Etats généraux de 1789 à la constitution par Napoléon du Consulat en 1799. Ses quatre périodes sont : Constituante, Législative, Convention, Directoire. La même histoire arrive chez Red Bull et Max Verstappen (comme Lewis Hamilton et Mercedes avant eux).

Le parallèle étonnant
Max Verstappen est devenu le pilote numéro 1 de Red Bull Racing, après une lutte politique et sportive contre Daniel Ricciardo (présent dans l’équipe depuis 2014). Nous sommes en 2018, les rumeurs d’un éclat se profile. L’australien partira au prix d’une haute lutte de pouvoir.

1790, c’est l’échec du projet de Monarchie Constitutionnel à l’anglaise. Les évictions de Pierre Gasly et Alex Albon pose question en interne chez Red Bull en 2019/2020 sur la politique de filière débutée en 2005. Qui mettre à côté de Max Verstappen ? Une solution est trouvée en fin d’année avec Sergio Perez. En parallèle, pour assurer la position unique du pilote hollandais, un contrat jusqu’en 2023 est signé. Alors que Perez dispose lui d’un contrat d’une seule saison.

1791, une division entre jacobins monarchistes constitutionnels et jacobins démocrates est désormais visible et cela va ouvrir l’ère de l’assemblée Législative. Cette période va couper en deux les citoyens de France, avec des bons et des mauvais. Seul les bons peuvent voter, contribuer à la vie sociale du pays. Chez Red Bull, Sergio Perez est à part de Max Verstappen qui a 90% de l’usine derrière lui pour vaincre. L’équipe est coupée en deux et se rejoint vers l’objectif commun : le titre.
Le titre obtenu, Red Bull propose un nouveau contrat jusqu’en 2028, extension de l’actuel. Un contrat record pour célébrer la révolution dans le paddock.

1792, la fin de la monarchie. A cette période, la guerre est ouverte sur le territoire Français et marque la fin de la monarchie, pour définitivement laisser place à la république. Une république qui doit encore se légitimiser. Chez Red Bull, Max Verstappen a dominé outrageusement la saison et son équipier Sergio Perez. Pourtant, au premier semestre, l’équipe Red Bull hésitait encore entre l’un et l’autre, proposant des compromis sportifs. L’affaire de l’arrivée du Brésil, fait remonter les protagonistes à mai 2022, lors du GP de Monaco et les choix de l’équipe autrichienne. Max Verstappen s’impose largement, en battant des records, mais Sergio Perez prolonge son contrat jusqu’en 2024, au prix d’un lourd tribu interne. En parallèle, Max Verstappen a obtenu une augmentation pour 2023 de 4 millions d’euros. Visant à être payer le double de son équipier.

Et après ?

En 1793, c’est la période de la terreur. La période du redressement. La république se légitimise par la force et la soumission. La guerre civil dans le pays a provoqué une politique de centralisation forcée. Elle va durée deux ans. Cela se terminera avec les événements du drame de Germinal.
Chez Red Bull la cohabitation entre Perez et Verstappen va devenir de plus en plus difficile. Le mexicain, payé par ses sponsors et ne coutant rien à Red Bull, est libre de ses paroles et politiquement indépendant. Estimant que sa course d’Abu Dhabi 2021 a permis à son équipier de remporter son premier titre de champion du monde. Ainsi, depuis le GP du Brésil, sa position est celle de dire que Max Verstappen est un pilote qui est faux. Alimentant indirectement les discussions et les élans sociaux depuis Abu Dhabi 2021 et détériorant l’image du double champion du monde.
Pour le pilote hollandais, c’est sa légitimité qui est finalement constamment en jeu. Il est le seul à avoir un contrat directement payé par son employeur. Il n’est pas un prestataire. Mais son premier titre, il le doit à la fois à son équipe et son équipier. Le second de 2022 a été le fruit de son unique prestation. Vraiment ? Il est le fruit d’une concentration active de l’équipe technique Red Bull autour de lui. La R18 est présentée comme la meilleure réalisation d’Adrian Newey, montré comme le père de la performance de l’équipe. De son côté, Perez a d’ailleurs plusieurs fois indiqué après juin, que les évolutions de la RB18 ne lui convenait pas. Devant constamment réinventer son pilotage. Ajoutant ainsi du crédit à ses performances en deuxième partie de saison. Au contraire d’un Vestappen, qui n’a pas à forcer son talent. La manœuvre de défense contre Hamilton au Brésil a aussi relancer le débat de l’aspect « forceur » du double champion du monde quand il est en difficulté.

Entre un double champion du monde en quête de légitimité, une guerre interne verbale et politique qu’impose le statut de son équipier, un management qui fonctionne que par le blâme externe et nous entrons dans une ère de difficulté chez Red Bull Racing pour 2023 et 2024. L’histoire nous le dira, mais chaque révolution impose des sacrifices…

Publié dans Analyses, Management, Note du Mardi | Tagué , , , | Commentaires fermés sur Note du Mardi – Red Bull, Verstappen, Perez et le parallèle de la révolution

Note du Mardi – La communication stratégique de Mercedes/Hamilton contre Red Bull/Verstappen

notedumardi-900x6757165869066367047722.jpgLa communication exacerbée des équipes Red Bull et Mercedes AMG F1 a franchi une étape importante dernièrement. Entre les noms d’oiseaux en off, les réclamations sportives et technique et les tactiques de pression psychologique. Deux points sont mis en avant. Le premier concerne la communication de Toto Wolff au Mexique et le second, la pression psychologique d’Hamilton contre Verstappen.

La communication interne en utilisant un nom

Au Mexique, Fernando Alonso a été en première ligne de la communication de Toto Wolff : « Fernando est, sans aucun doute, l’un des les meilleurs pilotes qui ait couru en Formule 1. Il est décevant pour notre sport qu’il n’ait que deux titres mondiaux à son actif. Mais parfois, certains pilotes sont malavisés et pensent davantage à l’argent lorsqu’ils changent d’équipe ou se mettent sous les projecteurs des médias et commencent à croire qu’ils sont le soleil. Et vous n’êtes pas ce soleil. Aucun de nous ne l’est. Nous sommes tous des satellites, nous sommes des planètes qui tournent autour du soleil. »

Les personnes connaissant et analysant les déclarations de Wolff savent que cette déclaration n’est pas gratuite et n’est pas une attaque envers un pilote auquel il n’a jamais travaillé. Au contraire, il fait l’éloge de Lewis Hamilton et averti sa propre maison pour le futur proche : « Nous sommes Mercedes. Nous n’avons pas de place pour le génie capricieux. Même un pilote superstar doit respecter les valeurs de l’équipe. » Non, je douterais à l’avenir qu’un pilote parle mal de l’équipe ou fasse quelque chose d’inapproprié. Tout d’abord, je le traiterais en interne et, si cela ne donne pas de résultats, je retirerais le pilote de la voiture et le mettrais sur le banc.  » Au dire de tous, lorsque Wolff parle d’un pilote superstar, nous pensons tous inévitablement à Hamilton et averti Russell.

Naturellement, Fernando Alonso n’a jamais répondu à la déclaration de Toto Wolff, ayant compris la finalité de la communication destinée à l’usine de Brackley.

La stratégie de communication psychologique

Au Mexique toujours, il a semblé que la stratégie de Lewis Hamilton envers Max Verstappen a échoué. Depuis, deux victoires (Brésil et Qatar) l’ont relancé, mais jusqu’à maintenant, la position du septuple champion du monde a été un échec.

Depuis ses débuts en F1, Hamilton a appliqué une stratégie de pression psychologique auprès de ses rivaux construit sur le même schémas. Sa vitesse pure a fait longtemps la différence et depuis 2017, Hamilton a fait le choix de d’être plus méticuleux dans la préparation de son matériel, rendant le package Hamilton/Mercedes indestructible. Toutefois, il apparait que la multiplication des titres de champion du monde depuis lors a construit un mental à Hamilton qui se retourne contre lui désormais. En reconnaissait que la Red Bull est meilleure (et non Verstappen) il reconnaissait qu’il avait mal travaillé. Pire, en se construisant une image ouverte sur les autres et d’humilité, il a certes rendu son rival néerlandais « méchant ». En effet, que fait Verstappen pour les autres hormis lui-même ?  Reste que tout cela est une illusion.

En effet, cela signifie que tout le concept de communication d’Hamilton motive encore plus Verstappen et s’est retournée contre lui. Le pilote Red Bull se nourrit des remarques de son rival. Il synthétise sur la piste ce que Nico Rosberg avait réussit à faire (utilisation de la zone grise du premier tour par exemple) en étant agressif au moment des dépassements ou pour défendre sa position. Mais à la différence du champion du monde 2016, qui s’isolait pour éviter de se faire déstabiliser, Max Verstappen répond sur la piste et laisse son équipe répliquer dans les médias. En bref, toute la construction du doute se retourne contre Hamilton.

L’autre aspect est de convaincre son équipier de l’utilité de sa cause. A ce jeu, la prolongation de Perez en 2022 chez Red Bull est plus efficace et motivant que le départ de Bottas chez Alfa Roméo pour la saison prochain. L’implication n’est plus la même et le finlandais joue sa saison, sans vraiment aider Hamilton (hormis le laisser passer en piste, mais pas pour contrer Verstappen par exemple). Démontrant, l’usure qu’Hamilton a provoqué auprès de Bottas en interne, alors que Perez sait que Verstappen est plus rapide et agit à la manière de Fisichella chez Renault aux côtés de Fernando Alonso en 2005 et 2006. En vétéran intelligent et point d’appuis.

Gagner la bataille mentale, c’est aussi encourager son coéquipier à sa cause, ainsi que tous les membres de son équipe, même toute la communauté du paddock, des médias, des supporters… Quand il y a une bataille à la limite comme celle que nous vivons cette saison, même le plus petit détail compte.

Publié dans Communication, Management, Note du Mardi | Tagué , , , , , , , , | Commentaires fermés sur Note du Mardi – La communication stratégique de Mercedes/Hamilton contre Red Bull/Verstappen

BUSINESS / book GP 2020 : Les salaires pilotes

Lewis Hamilton F1Lewis Hamilton est désormais septuple champion du monde en 2020, il émarge à 47 millions d’euros cette saisons, ayant activé son option augmentant son salaire à chaque titre. Sébastian Vettel reste stable, tandis que Daniel Ricciardo complète le podium.

Max Verstappen, Valterri Bottas et Charles Leclerc sont désormais devant Kimi Raikkonen qui ne touche que 6 millions d’euros de salaire (comme la saison précédente), mais dispose d’une prime aux points inscrits, lui permettant de viser jusqu’à 20 millions d’euros maximum.

Côté français, Esteban Ocon avec son nouveau contrat Renault F1 Team émarge à 4 millions d’euros, Il devance Romain Grosjean qui chez Haas confirme on salaire de la saison dernière et Pierre Gasly (qui augmentera fortement son salaire en 2021, grâce à sa victoire au GP d’Italie à Monza).

Si vous le souhaitez vous pouvez vous procurer l’édition française du BusinessBookGP 2020 en cliquant ici.

Lewis Hamilton is now seven-time world champion in 2020, earning 47 million euros this season, having activated his option increasing his salary at each title. Sebastian Vettel remains stable, while Daniel Ricciardo completes the podium.

Max Verstappen, Valterri Bottas and Charles Leclerc are now ahead of Kimi Raikkonen who receives only 6 million euros in salary (as in the previous season), but has a bonus for points scored, allowing him to aim for up to 20 million euros maximum.

If you want you can get the English edition of the 2020 BusinessBookGP by clickinghere.

Drivers Salary 2020 :

1/ Lewis Hamilton (Mercedes) : € 47m
2/ Sebastian Vettel (Ferrari) : € 35m
3/ Daniel Ricciardo (Renault) : € 20m
4/ Max Verstappen (RBR) : € 16m
5/ Valtteri Bottas (Mercedes) : € 9m
6/ Charles Leclerc (Ferrari) : € 9m
7/ Kimi Raikkonen (Alfa Romeo) : € 6m
8/ Carlos Sainz (McLaren) : € 4.5m
9/ Sergio Perez (Racing Point) : € 4m
10/ Esteban Ocon (Renault) : € 4m
11/ Romain Grosjean (Haas) : € 2m
12/ Kevin Magnussen (Haas) : € 2m
13/ Alex Albon (RBR) : € 2m
14/ Lando Norris (McLaren) : € 1.5m
15/ Lance Stroll (Racing Point) : € 1.5m
16/ Pierre Gasly (Alpha Tauri) : € 1m
17/ Daniil Kvyat (STR) : € 750.000
18/ George Russell (Williams) : € 750.000
19/ Nicholas Latifi (Williams) : € 750.000
20/ Antonio Giovinazzi (Alfa Romeo) : € 500.0000

Il ne reste que quelques exemplaires de l’édition française papier éditée à 25 exemplaires, Vous êtes libre de vous le procurer en cliquant ici 

Publié dans Business News F1, BusinessNewsF1, Economie, Economie, Management, Marketing, Salaire F1 | Tagué , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , | Commentaires fermés sur BUSINESS / book GP 2020 : Les salaires pilotes

BUSINESS / book GP : Les salaires des pilotes 2019

 

Lewis Hamilton 2019Lewis Hamilton champion du monde 2018, ayant activé son option mécanique d’augmentation de salaire, il émarge désormais à 42 millions d’euros, tandis que Sébastian Vettel continue son évolution salariale et Daniel Ricciardo complète le podium grâce à son nouveau contrat avec Renault F1 Team.

Max Verstappen, Nico Hulkenberg et Valterri Bottas sont désormais devant Kimi Raikkonen qui ne touche que 6 millions d’euros de salaire (comme la saison précédente), mais dispose d’une prime aux points inscrits, lui permettant de viser jusqu’à 20 millions d’euros maximum.

Côté français, Romain Grosjean chez Haas suite à sa difficile saison 2017, baisse son salaire à 2 millions d’euros, tandis que Pierre Gasly, en signant chez Red Bull Racing, double le sien.

Si vous le souhaitez vous pouvez vous procurer l’édition française du BusinessBookGP 2019 en cliquant ici.

Hamilton 2018 world champion, having activated his mechanical option to increase his salary, he now earns EUR 42 million, while Sebastian Vettel continues his mechanical salary evolution and Daniel Ricciardo who completes the podium thanks to his new contract with Renault F1 Team.

Max Verstappen, Nico Hulkenberg and Valterri Bottas are now ahead of Kimi Raikkonen, who earns only EUR 6 million (as in the previous season), but has a bonus on the points scored, allowing him to aim for up to EUR 20 million.

On the French side, Romain Grosjean at Haas following his difficult 2017 season, lowered his salary to EUR 2 million, while Pierre Gasly, by signing with Red Bull Racing, doubled his salary.

If you want you can get the English edition of the 2019 BusinessBookGP by clickinghere.

Drivers Salary 2019 :

1/ Lewis Hamilton (Mercedes) : € 42m
2/ Sebastian Vettel (Ferrari) : € 35m
3/ Daniel Ricciardo (Renault) : € 20m
4/ Max Verstappen (RBR) : € 12m
5/ Nico Hulkenberg (Renault) : € 8m
6/ Valtteri Bottas (Mercedes) : € 8m
7/ Kimi Raikkonen (Alfa Romeo) : € 6m
8/ Sergio Perez (Racing Point) : € 4m
9/ Carlos Sainz (McLaren) : € 4m
10/ Charles Leclerc (Ferrari) : € 3m
11/ Romain Grosjean (Haas) : € 2m
12/ Kevin Magnussen (Haas) : € 2m
13/ Lance Stroll (Racing Point) : € 1.5m
14/ Pierre Gasly (RBR/STR) : € 1.5m
15/ Robert Kubica (Williams) : € 1m
16/ Alexander Albon (STR/RBR) : € 750.000
17/ Daniil Kvyat (STR) : € 750.000
18/ Lando Norris (McLaren) : € 700.000
19/ George Russell (Williams) : € 500.000
20/ Antonio Giovinazzi (Alfa Romeo) : € 500.0000

Publié dans Business News F1, Economie, Livres, Note du Mardi, Salaire F1 | Tagué , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , | Commentaires fermés sur BUSINESS / book GP : Les salaires des pilotes 2019

L’après Force India – les coulisses de la rupture

Force India F1 2018L’alliance Renault-McLaren et Williams cache une nouvelle réalité dans le paddock et un nouveau placement politique de la marque au losange dans la bataille Ferrari-Mercedes.

Après deux saisons ou le centre du paddock était du côté de Ferrari, via la présence de Sergio Marchionne. La disparition tragique de ce dernier, a ouvert une nouvelle perspective à Budapest. Pour la première fois depuis la reprise de Liberty Media, le motor home de Casey Chase a été largement fréquenté, comme du temps de Bernie Ecclestone. Une évolution politique qui a été marqué par le cas Force India.

Force India est en grande difficulté depuis la mise en demeure de Sergio Perez, Mercedes-Benz et BWT, pour une dette totale de 33 millions d’euros. Au total c’est 180 millions d’euros de dettes cumulés, que Vijay Mallya ne peut plus garantir. En coulisse, cette mise en faillite est une manœuvre orchestré par la marque à l’étoile pour réaliser un projet qui peine à se mettre en marche.

Lorsque Gene Haas signe son accord avec Ferrari, nous sommes en 2014. L’équipe a débutée doucement en 2016. Mais en 2018, l’intérêt à la fois économique et sportif d’une équipe B est démontré sur la piste et économiquement. Le deal rapporte 60 millions d’euros par année à la Scuderia Ferrari. En parallèle, Toto Wolff observe durement le déclin de Williams. En signant un accord de partenariat (Williams paie son moteur à prix fixe depuis 2014, soit 16 millions d’euros), le manager autrichien avait misé sur la bonne équipe. Mais le lent déclin de l’équipe de Grove inquiète. La proposition de Lawrence Stroll, en Avril 2018, d’investir 80 millions d’euros par année, pour transformer l’équipe en avatar de Haas, a été refusé en bloc par le conseil d’administration de Williams. Impasse.

Williams exclue du projet, l’alternative était Force India, qui était économiquement trop faible pour résister à un coup d’état en règle. Il semble entendu que Stroll en prendra le contrôle, avec BWT. Sergio Perez prolongera l’aventure pour 2019 avec une option 2020 en cas de bons résultats et Lance Stroll sera le deuxième pilote. Une aventure qui se termine. Mais pas sans douleur. A Budapest, dans sa croisade en faveur du projet Wolff/Stroll, Casey Chase a souhaité obtenir l’aval de l’ensemble des équipes pour rebaptiser l’équipe Force India. Refus de Renault, McLaren et Williams.

Depuis que Red Bull a signé un accord global avec Honda à partir de 2019, Renault est de plus en plus isolé sportivement et politiquement. L’équipe Renault Sport F1 progresse, mais n’est pas en mesure de viser le podium. De son côté sa fourniture moteur est toujours autant critiqué par Red Bull Racing. Le contre poids McLaren est très discret. L’équipe de Woking est en proie à ses propres fantômes du passée et cherche un nouveau souffle. Une nouvelle stratégie McLaren et Renault doit s’installer. On parle d’une relation similaire à celle vue entre Renault, Red Bull et Lotus sur la période 2012 et 2014. Mais il manque un troisième support. Ce sera Claire Williams et Williams.

Cette alliance historique sur le papier inscrit désormais Williams en rupture avec Mercedes et Lawrence Stroll. Williams est historiquement contre le concept d’équipe B, voir de la pseudo voiture cliente. Un combat mené depuis une décennie ne peut être renié. Cette mentalité est également celle de Zak Brown et McLaren. Les longues discussions entre Claire Williams et Zak Brown dans le motor home de l’équipe de Woking relève d’une alliance nouvelle et pourquoi pas innovante.

Publié dans Management, Paddock Confidences | Tagué , , , , , , , , , , | Commentaires fermés sur L’après Force India – les coulisses de la rupture

Note du Mardi – Le prêt bancaire sponsoring

Note du mardiMise sous tutelle administrative par son fournisseur moteur (Mercedes), l’un de ses pilotes (Sergio Perez) qui réclament 15,5 millions d’euros d’impayés, l’une des surprises a été la présence sur la liste de BWT, sponsor principal de Force India, qui a indiqué que son investissement était consenti sous la forme de prêt bancaire. Une situation qui a déjà été entrevue par le passée.

L’accord conclu en 2017 a toujours été considéré comme mystérieux. Le BusinessBook GP 2018 (édition française and english version) a d’ailleurs estimé l’investissement à seulement 6 millions d’euros annuel. Un petit chiffre en comparaison à l’exposition marketing sur les monoplaces, mais volontaire. En réalité, l’accord était un prêt de 40 millions d’euros durant chaque année pendant une durée indéterminée. Dans la pratique, Force India devait au moins remboursé 1/3 chaque année pour assurer l’accord.

Quitte ou double marketing

Une situation qui ne peut fonctionner que pendant un temps, car si l’accord à une durée de trois saisons c’est rapidement 75 millions d’euros de dette qui se dévoileront dans les comptes de l’équipe. La seule solution est d’assurer au sponsor, en cas de non remboursement le contrôle de l’usine. En réalité elle est perçue comme un accord de la dernière chance, avant la reprise par un autre investisseur.

Par le passée, la situation d’un investisseur prenant une part de capital et assurant un prêt à l’équipe avait déjà été vue. Chez Prost GP en 2001, Tyrrell dans les années 90 et dans les années 70 avec Ensign, par exemple.

Entre 2001 et 2005, Paul Stoddart avait procédé de la même façon avec European Aviation et Minardi. Assurant un sponsoring à hauteur de 10 millions d’euros chaque année sous la forme d’un prêt bancaire. L’équipe italienne devait rembourser environ 3 millions d’euros par année. Ce qui a fait 35 millions d’euros de dette, soit le prix payé par Red Bull pour racheter l’équipe italienne. En 2010, Renault F1 Team avait noué un accord avec la banque SNORAS à hauteur de 40 millions d’euros. C’était en réalité un prêt bancaire destiné à assurer la fin de saison et investir sur la prochaine. Cet accord a été le premier d’une longue série du propriétaire Genii Capital envers l’équipe basée à Enstone. Chaque année environ 45 millions d’euros était garantie sous la forme d’un prêt bancaire et remboursé en partie, comme sur le modèle BWT.

Publié dans Marketing, Note du Mardi | Tagué , , , , , , , , , | Commentaires fermés sur Note du Mardi – Le prêt bancaire sponsoring

Note du Mardi – Les salaires pilotes en 2018

Lewis HamiltonHamilton champion du monde 2017, ayant activé son option mécanique d’augmentation de salaire, il émarge désormais à 37 millions d’euros, tandis que Sébastian Vettel continue son évolution salariale mécanique et Fernando Alonso reste sur le podium, mais sa rémunération chute fortement et doit composer avec le duo Red Bull composé de Daniel Ricciardo et Max Verstappen.

Nico Hulkenberg et Valterri Bottas sont désormais devant Kimi Raikkonen qui ne touche que 6 millions d’euros de salaire, mais dispose d’une prime aux points inscrits, lui permettant de viser jusqu’à 20 millions d’euros maximum.

Côté français, Romain Grosjean chez Haas stabilise son salaire à 5 millions d’euros en 2018. Tandis qu’Esteban Occon chez Force India a augmenté son salaire de 1 à 3 millions d’euros. Enfin Pierre Gasly chez Toro Rosso touche le premier salaire Red Bull, soit 750.000 euros.

Si vous le souhaitez vous pouvez vous procurer l’édition française du BusinessBookGP 2018 en cliquant ici.

If you want you can get the English edition of the 2018 BusinessBookGP by clickinghere.

Salaire pilote 2018 :

1/ Lewis Hamilton (Mercedes) : € 37m
2/ Sebastian Vettel (Ferrari) : € 35m
3/ Fernando Alonso (McLaren) : € 12m
3/ Daniel Ricciardo (RBR) : € 12m
3/ Max Verstappen (RBR) : € 12m
6/ Nico Hulkenberg (Renault) : € 8m
6/ Valtteri Bottas (Mercedes) : € 8m
8/ Kimi Raikkonen (Ferrari) : € 6m
8/ Sergio Perez (Force India) : € 6m
10/ Romain Grosjean (Haas) : € 5m
11/ Carlos Sainz (Renault) : € 4m
12/ Estban Ocon (Force India : € 3m
12/ Stoffel Vandoorne (McLaren) : € 3m
14/ Kevin Magnussen (Haas) : € 1.5m
15/ Lance Stroll (Williams) : € 1.3m
16/ Brendon Hartley (STR) : € 750.000
16/ Pierre Gasly (STR) : € 750.000
16/ Marcus Ericsson (Sauber) : € 750.000
16/ Charles Leclerc (Sauber) : € 750.000
20/ Sergei Sirotkin (Williams) : € 500.000

Publié dans BusinessNewsF1, Note du Mardi, Transferts | Tagué , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , | Commentaires fermés sur Note du Mardi – Les salaires pilotes en 2018

BUSINESS / book GP2018 English Version is available !

business book gp 2018

You are free to click on the link

BUSINESS / book GP2018 (English Version) is available

Publié dans Economie, English, Exclusifs, Marketing, Mes ouvrages | Tagué , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , | Commentaires fermés sur BUSINESS / book GP2018 English Version is available !

Le Business Book GP 2018 est disponible !

Business Book GP 2018

Vous êtes libre de cliquer sur le lien ci-dessous

Le BUSINESS / Book GP 2018 (français) est disponible pour €16.00

Publié dans Economie, Exclusifs, Marketing, Sponsoring | Tagué , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , | Commentaires fermés sur Le Business Book GP 2018 est disponible !

L’avenir de Force India

A la croisée des chemins. Force India, actuellement 4ème du classement des constructeurs se retrouve dans une situation où elle ne contrôle pas vraiment son avenir sportif et économique.

Les relations entre Sergio Perez et Esteban Ocon sont au point mort depuis Silverstone. Pour le bien de l’image, les deux hommes sont apparus ensemble, mais aucuns regards, aucuns échanges n’est venu troubler l’apparence d’une belle entente devant les fans. L’accrochage lors du GP de Belgique n’arrangeant en rien les choses.

Côté management la situation devient compliquée pour Otmar Szafnauer et Robert Fernley. Si Esteban Occon est prometteur, son comportement en coulisse est loin de ce qu’il affiche face caméra. Mais il bénéficie du soutien de Mercedes-Benz. De l’autre, Sergio Perez est le pilier de l’équipe depuis le départ de Nico Hulkenberg chez Renault. Le mexicain est toutefois perdu dans sa logique depuis un an. A trop vouloir Ferrari il a perdu des opportunités.

Sur le papier Force India joue sur du velours. Avant de renouveler Perez, il faut aussi parler aux sponsors mexicains qui apportent près de 20 millions d’euros, selon le BusinessBookGP2017 (Version Française and English Version) au budget Force India. D’autant que la crainte de Fernley est de subir la surenchère d’une équipe comme Renault Sport F1, en proposant un salaire de 8 millions d’euros à Perez. Déjà pour 2017, l’équipe indienne avait accepté d’augmenter d’un million le salaire du pilote mexicain. Elle pourrait faire un effort à 1 ou 2 millions supplémentaire, mais pas au-delà. Ce qui signifie que les sponsors doivent aussi augmenter sensiblement leur investissement.

Le nouveau projet de Force India sera d’atteindre un budget de 230 millions d’euros d’ici 2020, soit une singulière augmentation par rapport à 2017 (145 millions d’après le BusinessBookGP2017). L’objectif de la troisième place au championnat, l’apport d’un sponsor majeur (on parle de 20 à 30 millions par année et un support produits dérivés autour de 20 millions par année) et un changement de nom en FORCE ONE,  seront des bases solides pour l’avenir, ainsi qu’une augmentation des principaux sponsors actuels, permettront d’atteindre l’objectif fixé.

Publié dans Management, Marketing | Tagué , , , , | Commentaires fermés sur L’avenir de Force India