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Note du Mardi – le cas Sutil/Sauber est un symptôme inquétant

Note du mardiLe cas d’Adrian Sutil chez Sauber est symbolique d’une tendance qui c’est généralisé avec le temps. Le pilote allemand, malgré une option pour 2015 avec l’équipe d’Hinwill, n’a pas été prolongé (une procédure juridique est active en ce moment même). La raison principale était qu’il n’a pas permis à Sauber d’obtenir des sponsors pour l’année prochaine.

Le principe est connu depuis 2008. Romain Grosjean, Fernando Alonso, Felipe Massa, Sergio Perez etc…sont des pilotes garantissant un sponsoring important à leur équipe, mais destiné à payer leur salaire. L’équipe ne s’acquittant plus de cette tâche. Les salaires étant devenus de plus en plus important que les équipes ne sont plus en mesure d’assumer seule l’acte. Sous-traitant cela à un partenaire qui s’affichera sur la voiture en compensation.

Expérimentation entre 2010 et 2013

Entre 2010 et 2012, Kamui Kobayashi a été un pilote payé par Sauber (d’ailleurs l’équipe lui devait pour les deux dernières années 1,9 millions d’euros de paiement en retard fin 2013). Sergio Perez était un pilote prêté par la Scuderia Ferrari qui rémunérait jusqu’à 75% du salaire du mexicain. Sauber se contentait de financier un complément (sous forme de primes). Pour 2013, un premier virage a été entrevu. Nico Hulkenberg signe un contrat 2013, avec une option pour 2014. Pour sa première année l’allemand disposait d’un sponsor personnel (Denka) qui lui payait ses primes de résultats, tandis que Sauber assumait le salaire de base. Malheureusement, l’équipe suisse n’avait pas été en mesure d’assumer sa tâche en entier. Suite à ces mésaventures, le contrat d’Adrian Sutil était une synthèse de l’histoire passée.

L’idée était que Sauber paie le pilote allemand (sur une base de 2 millions d’euros sous forme de primes divers) en 2014. Une partie de l’argent était une prime pour la saison 2015 (environ 500.000 euros). Mais, Sutil disposait d’une option pour 2015, à la condition qu’il garantisse l’arrivée d’un sponsoring d’environ 10 millions d’euros. Le salaire étant un pourcentage de ce qu’il apportait (souvent 10 à 20%). Cette mesure permettant de réduire l’impact direct du salaire pilote sur fond propre de l’équipe. En somme, 2014 était un investissement mesuré permettant de garantir un avenir intéressant pour l’année suivante.

L’échec de Sutil/Sauber montre toutefois les limites du système consistant à offrir pour recevoir en retour. Cet épisode ne fera que conforter les chefs d’équipes dans leurs politiques de signature d’un sponsor payant son pilote directement. Les équipes de milieu et fond de grille ne signeront plus de pilotes en leur payant sur fond propre leur salaire. La fin d’une histoire.

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Note du Mardi – L’exemple du modèle Williams/Sauber

Note du mardi« Si vous arrivez à une table de poker sans argent, c’est simple vous ne jouez pas ! » cette axiome dont Bernie Ecclestone à le secret est une vérité illustrant la situation de la Formule 1. L’homme d’affaire anglais donne  Williams comme exemple de ce qu’il faut faire en F1. Le modèle Williams.

Durant l’Eté 2003, Williams est dans une position forte. Elle est en lice pour le titre mondiale constructeur et pilote avec Juan-Pablo Montoya. Fort de cette situation, l’équipe de Grove prolonge son contrat avec BMW Motorsport et  Helwett Packard jusqu’en 2009. Le constructeur allemand apportant entre 30 à 90 millions de dollars au budget, tandis que la marque américaine a acceptée un deal de 45 millions de dollars annuels. Dix huit mois plus tard, ces deux deals sont annulés et l’équipe se retrouve en difficulté pour 2006.

Pourtant Williams va survivre pour trois raisons. La première a été d’avoir signé un important accord avec la banque RBS (Royal Bank of Scotland). Un deal sous la forme d’un sponsoring (20 millions de dollars) et d’un découvert allant jusqu’à 21 millions de dollars. Deuxièmement d’avoir signé des Accords Concorde avec Bernie Ecclestone similaire à ceux de Ferrari. Permettant à l’équipe de toucher une garantie en 2008-2010 de 75 millions de dollars par année. Enfin, la vente du contrat de Jenson Button à Honda lui a rapporté 30 millions de dollars en 2006/2007. Techniquement le moteur V8 Cosworth lui coûtait 25 millions de dollars en 2006, avant de signer avec Toyota un accord de 3 saisons (2007-2009), contre 10 millions de dollars annuels.

Pourtant l’équipe de Sir Frank Williams a faillit subir trois fois la faillite. La première après le retrait de BMW/HP fin 2005. La seconde fois lors de la crise de son partenaire Islandais fin 2008 (qui lui devait 40 millions de dollars de sponsoring en 2009) et enfin après le départ de Philips fin 2010. Pourtant l’équipe a rebondi à chaque fois, signant avec Pastor Maldonado et PDVSA, puis Renault Sport et s’est introduit en Bourse suivant une diversification industrielle subventionnée.

Aujourd’hui, l’équipe touche une dizaine de millions d’euros de PDVSA pour rupture anticipée d’un contrat de 5 ans et son budget est stable depuis plusieurs années. Le modèle Williams et de faire d’un accord basique, un accord de valeur lui rapportant à chaque fois.

Dans le même sens, Peter Sauber en 2011 avait indiqué qu’il allait s’inspirer du modèle Williams pour son retour. Après avoir été racheté courant 2005 par BMW. L’équipe suisse s’est retrouvé indépendante en 2010. Le constructeur allemand ayant accepté de céder son nom durant une année afin que l’équipe puisse toucher les droits TV de 2009, l’usine d’Hinwill a signé un accord avec Ferrari, puis a survécu avec ces mêmes droits TV durant toute la saison 2010, avant de signer un important deal mexicain avec Sergio Perez et Telmex Group l’année suivante. Le départ du mexicain a été compensé par Esteban Gutiérrez et l’an prochain c’est un nouveau duo de pilotes apportant 42 millions d’euros dans les caisses de l’équipe pour lui assurer sa survie et une nouvelle saison.

Pourtant Sauber a aussi faillit depuis 2009 ne pas survivre à plusieurs reprises. Lorsque BMW est sortie de la scène, sans moteur et une désignation pour l’année suivante tardive (Octobre 2009), il lui avait été difficile de trouver des pilotes. En 2012, Telmex lui promet un sponsoring de 40 millions d’euros pour l’année suivante, si Perez reste et dispose d’un volant Ferrari à l’horizon 2014. Rien n’arrivera. Enfin, l’an dernier, l’équipe a annoncée un accord avec des partenaires russes, qui n’a pas abouti et qui aurait dû mettre le team de Peter Sauber en grave difficulté.

La différence entre Williams/Sauber et Caterham/Marussia/Lotus voir Force India ? Elle ne sont pas subventionnée par un actionnaire principal et cherche toujours des solutions, plus ou moins séduisante sportivement, mais qui lui permette de maintenir une compétitivité d’avenir. Si Williams n’avait pas signé Maldonado en 2011, elle n’aurait jamais pu signer avec Bottas, Mercedes-Benz et finir 3ème du championnat constructeur 2014. Voir loin est une qualité. Dépenser que ce que l’on a aussi.

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Force India joue un jeu subtil avec Perez

Sergio PerezLorsqu’en décembre 2013, Force India annonce l’arrivée de Sergio Perez pour 2014 aux côtés de Nico Hulkenberg, Vijay Mallya avait laissé entendre que l’accord entre son équipe et le pilote mexicain était : « pour 2014 et au-delà », ce qui signifiait en langage courant que l’accord engageait fermement Perez pour une saison et que 2015 était une option. Une option qui peine à émerger.

Depuis plusieurs semaines, Force India a prolongé le contrat de Hulkenberg. L’allemand ne disposant pas d’option dans un top team, la clause préférentielle de l’équipe de Silverstone a été activée pour 2015. Pourtant Vijay Mallya laisse entendre que le line-up pour la saison prochaine ne changera pas.

Pour analyser les discussions autour du contrat de Sergio Perez  chez Force India pour la saison prochaine, on en revient encore et toujours au double partenariat du groupe de télécommunication Telmex (via la marque Claro), avec Force India (depuis cette saison) et Sauber (depuis 2011). Le milliardaire mexicain propriétaire de l’empire de télécom, Carlos Slim avait accepté de soutenir à hauteur de 8 millions d’euros l’équipe indienne en marge de la signature de Perez, selon le BusinessBookGP2014 (édition française et English version). L’équipe suisse bénéficie d’un traitement à hauteur de 15 millions d’euros autour du jeune pilote Estéban Guitiérrez. Sauf que le podium de Perez à Bahreïn fait échos à l’absence de performance de son compatriote du côté d’Hinwill. Pour Mallya, le groupe Telmex valorisera davantage son retour sur investissement avec son équipe que sur Sauber.

L’annonce de la signature de Marcus Ericsson, fort de 17 millions d’euros de soutien et hier de Felipe Nasr et ses 10 millions d’euros 25 millions d’euros, met sur la touche le pôle mexicain Telmex/Claro/Guitiérrez. L’occasion de profiter de la situation et retarder l’engagement de Perez chez Force India.

Indiquant que plusieurs sponsors mexicains ont rejoint son équipe, Mallya masque à peine sa volonté de signer un gros sponsor. Telmex est la cible prioritaire. Mais, à la différence de Sauber qui avait exigé 40 millions d’euros en 2013 pour continuer d’engager Perez, Mallya espère simplement récupérer l’investissement du groupe mexicain sur Sauber. Soit un total de 23/25 millions d’euros pour la saison 2015. Telmex, selon ce schéma deviendra le sponsor principal de l’équipe indienne.

Le jeu est donc de retarder la signature. De faire peur,  alors que le GP du Mexique, piloté par Carlos Slim fera son retour au calendrier de la Formule 1 en 2015. L’absence de Guitiérrez laisse Perez seul représentant de son pays. Il serait donc dommage que le seul pilote mexicain du plateau ne soit pas présent pour sa course nationale. Cela serait fâcheux.

Cela dit, le groupe Telmex en consentant cette année (et l’an dernier déjà avec McLaren) un tel investissement à double visage (Force India-Sauber) ouvre la porte du tout possible. En toute logique pour Mallya. Mais en affaire rien n’est jamais acquis. Là est la difficulté de l’homme d’affaire indien sur cet épineux dossier mexicain.

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F1 – Le point sur les contrats pilotes

GP Drivers 2014 F1

Le moment est venu de faire le point sur la durée des contrats des pilotes actuellement dans le paddock. Nous ne prenons pas en compte les contrats des pilotes d’essais ou des aspirants, mais uniquement ceux ayant un volant officiel.

Mercedes AMG F1
Nico Rosberg : Son contrat actuel arrivant à expiration fin 2014, et disposait d’une option pour 2015. Il a été prolongé par un nouvel accord d’une durée de trois ans: 2015/2016 et 2017 en option.
Lewis Hamilton : Son contrat expire fin 2015. Il avait une durée de trois saisons et la troisième est une option. Discute actuellement pour une prolongation jusqu’en 2017/2018.

Red Bull Racing
Sébastian Vettel : Actuellement sous contrat officiel jusqu’en 2015. Disposant d’une série d’options lui permettant de sortir en cas de mauvais résultat de RBR et d’un accord préférentiel avec la marque autrichienne valable jusqu’en 2017.
Daniel Ricciardo : Disposant d’un contrat 2014 et 2015. Le pilote australien dispose de différentes options avec la marque autrichienne le liant sur le papier jusqu’en 2017 avec l’équipe RBR.

Williams
Valterri Bottas : Dispose d’un contrat de trois ans avec l’équipe Williams (2013/2014/2015).
Felipe Massa : A signé un contrat de deux ans (2014 et 2015) avec le concours de Petrobras, et dispose d’une option 2016 activée par l’équipe Williams en accord avec le pétrolier brésilien.

Ferrari
Fernando Alonso : Son contrat ferme expire en 2014 et se prolonge en fonction d’options de résultats pour 2015 et 2016.
Kimi Raikkonen : Disposant d’un contrat d’une base de deux saisons (2014/2015), la saison 2015 est activée sous forme d’options sur les résultats de Ferrari.

Force India
Sergio Perez : Le mexicain a signé un contrat de deux saisons (2014/2015) et dispose d’une option pour 2016 en commun accord avec Force India.
Nico Hulkenberg : L’allemand dispose d’un contrat de trois ans (2014/2015/2016), mais dispose d’une clause lui permettant de rejoindre un top team (Ferrari, McLaren, Mercedes) chaque saison.

McLaren
Jenson Button : Le champion du monde 2009 a un contrat expirant en 2014. Son option 2015 doit être validée par McLaren.
Kevin Magnussen : Disposant d’un contrat annuel sur une base de trois ans (2014/2015/2016), mais McLaren a une clause préférentiel de sortie à chaque saison.

Scuderia Toro Rosso
Jean Eric Vergne : Le français dispose d’un contrat annuel qui est renouvelé par Red Bull suivant un lot d’options de performances, travail d’équipe etc…
Danill Kvyat : Dispose d’un contrat avec STR de deux ans ferme (2014/2015).

Lotus F1 Team
Pastor Maldonado : Pilote disposant d’un contrat de deux ans (2014 et 2015 en option). Option 2015 qui a été validée par l’équipe.
Romain Grosjean : Le français dispose d’un contrat annuel renouvelé. Total a son mot à dire sur l’avenir du pilote.

Marussia F1 Team
Max Chilton : Le discret pilote anglais dispose d’un contrat de trois ans (2013/2014/2015), sous forme d’options annuels.
Jules Bianchi : Pilote Ferrari jusqu’en 2014, il est prêté par la Scuderia.

Sauber F1 Team
Adrian Sutil : L’allemand dispose d’un contrat de deux saisons (2014/2015) avec Sauber. La seconde année est une option en fonction des performances de chacun, principalement.
Esteban Gutiérrez : Le mexicain dispose d’un contrat de deux saisons (2013/2014).

Caterham F1 Team
Kamui Kobayashi : Un contrat d’une année pour le japonais, mais avec des clauses de performances en faveur de l’équipe dès la mi-saison.
Marcus Ericsson : La même chose que pour Kobayashi. Un contrat d’une année avec clauses de performances en faveur de l’équipe dès la mi-saison.

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Avant Poste – GP Autriche 2014

Avant chaque course, Tomorrownewsf1.com vous donne les trois informations que vous devez savoir avec le GP d’Autriche 2014.

Le marché des pilotes

Derrière les pilotes champions du monde cela s’agite sérieusement dans le paddock. Nico Hulkenberg serait sur le marché depuis le retour en Europe. Il ne s’entendrait pas avec Sergio Perez chez Force India. Son agent a été voir McLaren et Ferrari pour sondage. En vain. Adrian Sutil sent le souffle sur lui. Sauber cherche des solutions économiques et sportives pour 2015. L’an prochain le pilote allemand ne garantissant pas de budget (au contraire de cette saison), ses jours seraient comptés.

Chez Lotus si Pastor Maldonado est assuré de sa présence en 2015, le cas Romain Grosjean est plus complexe. Les équipes ayant sondés le français regardent le budget Total avec envie. Enfin, Kevin Magnussen entre dans une période difficile. Ron Dennis lui aurait demandé quatre résultats significatifs à partir du GP d’Autriche avant de prolonger son contrat pour 2015.

Updates 

Sauber avoue que le manque de financement en 2013 a retardé le développement de la voiture 2014. Toutefois, à Hinwill on ne cache pas l’envie de faire un remake en deuxième partie de saison de la saison dernière en terme de performances. Côté Woking, les progrès ne sont pas réellement visibles. Une rumeur indiquait que McLaren allait abandonner sa MP4-29 d’ici le GP d’Angleterre. Eric Boullier a indiqué qu’un développement par détails serait envisager pour la voiture actuelle jusqu’à la fin de la saison. Côté Williams, la FW36 est observée par McLaren et Ferrari pour inspiration.

Coté moteur, Total a apporté un nouveau carburant augmentant de 10cv la puissance du moteur Renault. Mercedes-Benz n’a pas réussi à résoudre son problème de refroidissement du GP du Canada et Ferrari vise une modification radicale de sa stratégie technique pour le GP de Belgique. Une ultime tentative.

L’avenir de la Formule 1

Jean Todt reconnait que la nouvelle réglementation n’a pas permis de réduire les coûts comme souhaité. Un accord de réduction des coûts ne verra, selon le président de la FIA, jamais le jour. Toutefois, ces mesures devraient rendre la discipline plus stable et l’introduction de Haas en 2016 est une bonne nouvelle. L’arrivée de Forza Rossa ne dépendant que du dossier roumain devant répondre aux exigences de la FIA. Ce qui n’est pas encore le cas.

En réalité la réglementation actuelle a été faite pour les constructeurs qui menaçaient de quitter la discipline si un changement n’était pas envisager. En cela, Jean Todt débute sa campagne de communication le plaçant comme l’homme qui tente de résoudre des problèmes qu’il n’a pas lui-même causé initialement.

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Haas vers un duo pilote/châssis pour 2015

Lotus Renault E22La rumeur c’est vite propagée en marge du Grand Prix d’Espagne. Gene Haas visiterait l’usine d’Enstone et le raccourci annonce alors un rachat de l’équipe Lotus F1 Team par l’homme d’affaire américain. Troublante situation. Cachant un double objectif.

Haas a affirmé sa ferme intention d’être présent en Formule 1 dès la saison prochaine. L’équipe sera composée d’environ 200 personnes basé à Charlotte et l’objectif est d’obtenir un contrat avec un pilote ayant piloté une monoplace 2014 (en course ou essais).

Il semble de plus en plus clair que la saison 2015 se réalisera avec un châssis acheté à une équipe et que Dallara assurera un développement futur pour 2016 sur cette base. L’opération est avantageuse pour les deux parties : Haas s’assure d’avoir une base compétitive et Dallara se remet à jour techniquement (comme elle l’avait fait en 1999 avec Harvey Postethwaite et Honda). Détail à relevé est qu’il semble compliqué de modifier une monoplace 2014 avec un moteur autre que celui évoluant dans sa coque. Ce qui signifie que le châssis et le moteur seront commun.  De plus, l’effectif annoncé est de maximum 200 personnes. Autre détail intéressant qu’il faut noter.

L’effectif annoncé est inférieur à ceux de Marussia et Caterham aujourd’hui. Il est à rapprocher l’histoire de Toro Rosso qui en 2006-2010 avait un effectif de 150/180 personnes environ. A l’époque l’usine de Faenza faisait courir des monoplaces conçues par Red Bull Technology en Angleterre. Aujourd’hui Toro Rosso est composé de 350 personnes et développe ses propres monoplaces. Ainsi le modèle Haas se rapproche plus de Super Aguri/Toro Rosso que de Caterham par exemple.

L’autre indication est le pilote. Nous savons que le duo devra être composé d’un pilote ayant réalisé des essais avec une monoplace 2014 en priorité. L’expérience n’est pas nécessaire, seule compte le fait d’avoir piloté une machine de cette saison. Si en plus le pilote a déjà piloté la monoplace qui servira de base ce serait encore mieux.  Le lien Lotus/Haas peut laisser penser que Romain Grosjean est un lien. Mais nous entendons que Sergio Perez et Esteban Gutierrez seraient sur la liste. Apportant sponsors mexicains et expérience. Ainsi la question sera de savoir si la base sera une Force India ou une Sauber par raccourci ? Mystère. La première semble plus compétitive que la seconde aujourd’hui. Mais notez que chacune des équipes citées sont propulsées par une unité moteur différente (Renault, Mercedes-Benz et Ferrari).

Le deal châssis/moteur devra être conclu d’ici la fin de l’été 2014 pour être viable pour 2015.

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List : Drivers salaries Formula 1 2014

Tomorrownewsf1 published today that the classification of wages F1 drivers in 2014, according to figures measured by the french Business Book GP (book to get a English PDF version by clicking here), released April 25. Finished hiding for Sebastian Vettel who last year won a total of 29 million of income (salary, bonuses and sponsorship) , quadruple champion German world is been offered a high wage increase which places tops the charts in 2014. Vettel is on par with the duo of Scuderia Ferrari, Fernando Alonso and Kimi Raikkonen. Lewis Hamilton is off the podium, who dominated the debates last year. Jenson Button completed the top 5 with a renewal contract with McLaren, Estmais down compared to its rivals.
 
The wage increase Vettel now brand new strategy of Red Bull in Formula 1. Austrian company now wants to be the first in all areas. Thus, following a case of influence during the summer of 2013 Compensation is initially increased from 16 to 22 million euros. It will increase each year until 2017 in all likelihood via a set of option. Behind the world champions to significant compensation. Nico Rosberg is the only driver to exceed 10 million for the second consecutive year. Behind him a new middle class driver with a salary between 3 and 4 million annually.
 
In 2014, the average salary of an F1 driver is € 6.2 million, or 1.4 million more than last year. The 14 pilot season affect minium 1 million salary. Two more than last year.
 
Salaries F1 paddock 2014 :

1. Sébastian Vettel (Red Bull) : €22 million

2. Fernando Alonso (Ferrari) : €22 million

3. Kimi Raikkonen (Ferrari) : €22 million

4. Lewis Hamilton (Mercedes) : €20 million

5. Jenson Button (McLaren) : €16 million

6. Nico Rosberg (Mercedes) : €12 million

7. Felipe Massa (Williams)  : €4 million

8.  Nico Hulkenberg (Force India) : €4 million

9. Romain Grosjean (Lotus) : €3 million

10. Pastor Maldonado (Lotus) : €3 million

11. Sergio Perez (Force India) : €3 million

12. Adrian Sutil (Sauber) : €2 million

13. Kevin Magnussen (McLaren) : €1 million

14. Valteri Bottas (Williams) : €1 million

15. Daniel Ricciardo (Red Bull) : €750.000

16. Jean Eric Vergne (Toro Rosso) :  €750.000

17. Jules Bianchi (Marussia) : €500.000

18. Esteban Guitiérrez (Sauber) : €400.000

19. Danii Kvyat (Toro Rosso) : €250.000 euros

20. Max Chilton (Marussia) : €200.000

21. Kamui Kobayashi (Caterham) : €150.000

22. Marcus Ericsson (Caterham) : €150.000

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Liste salaires pilotes Formule 1 2014

Tomorrownewsf1 publie ce Mardi le classement des salaires des pilotes de F1 2014, selon les chiffres évalués par le Business Book GP (livre à vous procurer en version PDF en cliquant ici), sorti le 25 avril. Fini de se cacher pour Sébastian Vettel qui l’an dernier a gagné au total 29 millions d’euros de revenus (salaire, primes et sponsoring), Le quadruple champion du monde allemand c’est vu proposé une forte augmentation de salaire qui le place en tête du classement 2014. Vettel est à égalité avec le duo de la Scuderia Ferrari, Fernando Alonso et Kimi Raikkonen. Lewis Hamilton est au pied du podium, lui qui dominait les débats l’an dernier. Jenson Button complète le top 5 avec son renouvellement de contrat avec McLaren, Estmais en retrait par rapport à ses rivaux.

L’augmentation de salaire de Vettel marque désormais la nouvelle stratégie de Red Bull en Formule 1. La société autrichienne souhaite être désormais la première dans tous les domaines. Ainsi, suite à une affaire d’influence durant l’été 2013 la rémunération est passée initialement de 16 à 22 millions d’euros. Elle augmentera chaque année jusqu’en 2017 selon toute vraisemblance via un jeu d’option. Derrière les champions du monde à la rémunération importante. Nico Rosberg est le seul pilote à dépasser les 10 millions d’euros pour la deuxième année de suite. Derrière lui une nouvelle classe moyenne de pilote disposant d’un salaire entre 3 et 4 millions d’euros annuels.

En 2014, le salaire moyen d’un pilote de F1 est de 6.2 millions d’euros, soit 1.4 millions d’euros de plus que l’année dernière. Cette saison 14 pilotes touchent minium 1 million d’euros de salaire. Soit deux de plus que l’an dernier.

Les salaires du paddock F1 2014 :

1. Sébastian Vettel (Red Bull) : 22 millions d’euros

2. Fernando Alonso (Ferrari) : 22 millions d’euros

3. Kimi Raikkonen (Ferrari) : 22 millions d’euros

4. Lewis Hamilton (Mercedes) : 20 millions d’euros

5. Jenson Button (McLaren) : 16 millions d’euros

6. Nico Rosberg (Mercedes) : 12 millions d’euros

7. Felipe Massa (Williams)  : 4 millions d’euros

8.  Nico Hulkenberg (Force India) : 4 millions d’euros

9. Romain Grosjean (Lotus) : 3 millions d’euros

10. Pastor Maldonado (Lotus) : 3 millions d’euros

11. Sergio Perez (Force India) : 3 millions d’euros

12. Adrian Sutil (Sauber) : 2 millions d’euros

13. Kevin Magnussen (McLaren) : 1 million d’euros

14. Valteri Bottas (Williams) : 1 million d’euros

15. Daniel Ricciardo (Red Bull) : 750.000 euros

16. Jean Eric Vergne (Toro Rosso) :  750.000 euros

17. Jules Bianchi (Marussia) : 500.000 euros

18. Esteban Guitiérrez (Sauber) : 400.000 euros

19. Danii Kvyat (Toro Rosso) : 250.000 euros

20. Max Chilton (Marussia) : 200.000 euros

21. Kamui Kobayashi (Caterham) : 150.000 euros

22. Marcus Ericsson (Caterham) : 150.000 euros

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Pilote : Du produit fini à celui de nécessité pour une équipe

La décision reste frappée du bon sens. L’équipe Lotus F1 Team fera le choix de son pilote après avoir définie son budget pour la saison 2014. En cela, le team d’Enstone casse les codes de la discipline et revient aux fondamentaux.

Depuis 2009, la Formule 1 évolue sur un modèle hybride autour du statut du pilote. Auparavant, celui-ci était perçu comme le produit fini d’une équipe et un produit marketing dans le sens le plus simple du terme. Entre temps, le départ des constructeurs et la crise économique, mélangé au manque d’attractivité de la discipline depuis quelques temps, pousse les équipes à mettre la charrue avant les bœufs. C’est-à-dire de faire des choix de facilité.

Depuis 5 ans environ, une équipe louant les services d’un pilote garantissant un budget sont légion. Auparavant, un team avait un budget, investissait sur un pilote avec l’espoir de lui faire augmenter son budget (sponsor et droit TV). Mais, depuis quelques temps les équipes ne sont que dans une logique économique, s’éloignant du sport. Un pilote par le passé permettait de signer des sponsors, aujourd’hui il doit apporter le(s) sponsor(s). Il n’est plus le produit fini du système marketing, mais un produit de nécessité. Montrant les limites de la situation. Le principe de la rareté fait place à un accès commun où le talent n’est plus vraiment nécessaire.

Lotus F1 Team, sous la contrainte et de son statut d’éternel espoir d’être un top team, est dans la nécessité d’investir dans un pilote tout en prévoyant les retombés en 2014, mais surtout en 2015, 2016 et 2017. Comme une équipe Jordan et surtout Williams dans les années 90. Un retour aux sources en quelques sortes. En cela, Enstone est à part dans le paysage et reste old school dans sa manière de faire. Kimi Raikkonen possède l’image cool grâce au travail de l’équipe communication et marketing du team. L’idée était de le rendre bankable. Mission accomplie, mais mission inachevée par les soucis économiques. Dans l’absolu, Raikkonen n’a pas permis d’obtenir les 25 millions d’euros de sponsors souhaités par sa signature. Signe que l’image du pilote n’a plus la même valeur qu’auparavant. Ou que celle-ci était surévaluée par la fusion de l’image du pilote et de celui de Ferrari…

Aujourd’hui les pilotes stars (Alonso, Hamilton, Button), font leur propre communication et développent leur image. Vettel est un produit Red Bull et incarne la marque qui le finance. Raikkonen est un produit de son équipe. Cet état de fait est intéressant car révélateur de la situation. Alonso, Hamilton et Button représentent la majorité du plateau des pilotes aujourd’hui. Les équipes ne communiquent pas autour de leur personnalité et ces derniers sont obligés de le faire par eux même. Ainsi, Lotus souhaite que son prochain pilote entre dans son idéologie, tandis que les autres teams sont plus laxistes et laissent le champ libre (sous couvert de clauses contractuelles sur la liberté d’expression).

Le résultat est probant. Alonso garanti la présente de Santander. Hamilton a permis d’éviter l’érosion du soutien de Petronas, Button du départ anticipée de Vodafone en 2012. Comme Maldonado permet à Williams de survivre avec PDVSA, Sutil avec Medion d’être une pierre angulaire de Force India, Romain Grosjean de Total etc… Mais cela démontre aussi les limites. Sergio Perez a été embauché par McLaren, à la fois pour son talent mais surtout sa capacité à séduire le groupe mexicain Telmex à hauteur de 40 millions d’euros (ce qui était promis chez Sauber en 2013). Sauf que cela prend du temps et que cette dépendance facile met l’équipe dans une situation de fragilité économique au lieu de construire sur le long terme. Ce qu’elle a toujours su faire par le passée…

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Le marché des transferts vise surtout 2015 et non 2014

Les rumeurs alimentent beaucoup les paddocks européens durant l’été. Toutefois, le problème n’est pas de dire que Kimi Raikkonen ou Fernando Alonso sont les clés du marché des transferts pilotes pour 2014, mais si les mouvements de 2013 ne visent pas plutôt la saison 2015.

Car la réalité du marché provient surtout des détails des contrats des pilotes de pointe et ici les mouvements peuvent être possible et s’envisagent même déjà aujourd’hui. Aujourd’hui, Kimi Raikkonen et Jenson Button sont sur le papier disponible pour 2014, mais dans 12 mois, c’est l’ensemble des tops pilotes (hormis Vettel et Hamilton) qui seront sur le marché !

En effet, si Sébastian Vettel a prolongé son baille jusqu’en 2015 avec Red Bull Racing, c’est pour se protéger de cette agitation et surtout pour l’équipe autrichienne de protéger son atout principal. De son côté, Lewis Hamilton a signé un contrat de trois ans (2013/2014/2015), avec une option pour 2015 en faveur de Mercedes AMG F1 Team, ce qui laisse une ouverture. Mais en réalité la marque allemande devrait prolonger le champion du monde 2008 en 2015. Mais le reste est assez ouvert.

Du côté des autres champions du monde. Fernando Alonso est le centre des attentions actuelles. Son contrat avec Ferrari expire fin 2014 et les années 2015 et 2016 seront activées autour de deux facteurs : Le premier est que c’est la Scuderia qui décidera de valider les options et le second est qu’il faut que Ferrari termine minimum dans le top 3 du championnat des constructeurs pour amorcer les discussions d’une prolongation. Deux détails importants pour l’avenir sur un plateau composé de 5 tops team. Kimi Raikkonen souhaite des contrats années après années et voir venir. Il sera donc disponible fin 2014 sur le marché, également. Enfin, Jenson Button verra son contrat actuel expiré l’an prochain avec McLaren et tout dépendra de la prochaine saison. Honda poussant pour avoir une autre pointure pour 2015.

Côté équipier. Si Daniel Ricciardo signe chez Red Bull Racing, il n’aura pas un contrat long terme. Ce qui signifie que le volant sera disponible pour 2014 en cas de mauvais résultats. Felipe Massa devrait prolonger chez Ferrari en 2014, mais devrait laisser sa place en 2015, selon le scénario qui s’esquisse à Maranello. Nico Rosberg a un contrat sur le papier jusqu’en 2015, sauf que cette saison sera, comme son équipier Hamilton, validée par l’équipe Mercedes AMG F1. Ce qui laisse une ouverture fin 2014. Romain Grosjean devrait prolonger l’aventure en 2014 et devra confirmer son évolution pour prétendre à une prolongation en 2015 chez Lotus F1 Team. Enfin, Sergio Perez a signé un contrat sur une base de trois saisons avec McLaren, mais en réalité la troisième est une option. Il faut que le mexicain soit un atout dans l’obtention du sponsor Telmex et de ses millions. Toutefois, l’autre facteur étant la présence dans le top 3 du constructeur pour réévaluer positivement sa position.

Donc, le véritable mercato se déroule non pas actuellement pour 2014, mais en 2014 pour 2015 et certains pilotes l’on parfaitement comprit et débutent leur placement. Il est probable que Fernando Alonso ait été le premier à le faire, tout comme Jenson Button aujourd’hui. Même si cela reste discret, il n’est pas impossible d’entrevoir des contrats signés 12 mois à l’avance ou encore le retour des précontrats. Le marché des transferts des pilotes a débuté et va durer une année…

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