Aérodynamique F1 – Toujours la même idée
Depuis la découverte de l’effet de sol à la fin des années 70, les ingénieurs ont toujours cherchés à reproduire cette situation idéale d’appuis. La Fédération Internationale de l’Automobile a interdit plusieurs concepts se rapprochant de cet idéal aérodynamique dans l’histoire.
1981 : interdiction des jupes
Arrivant aux limites physiques des pilotes, le passage en courbe était une préoccupation de sécurité et les jupes latérales, utilisés depuis 1978, ont été supprimé. C’est durant cette période que deux concepts ont été inventés : le double châssis de la Lotus 88 et surtout les effets sur la suspension. La Brabhram BT49C de cette année là, utilisait un système de suspension pneumatique qui respectait le règlement à l’arrêt, mais plus durant la course.
1994 : interdiction des suspensions actives
Après l’interdiction des jupes, la suspension active était la solution idéale pour faire varier une caisse en fonction des besoins aérodynamiques. En 1987, Lotus l’utilisera en course, mais c’est Williams qui sera champion du monde avec ce système en 1992 et 1993 avec la FW14B et FW15.
Le concept de T-Tray de Red Bull s’inspire de ses concepts en faisant varier l’ensemble avant d’une monoplace pour augmenter l’appui aérodynamique (voir l’explication dans ce billet).
Avec son triple diffuseur et ce système aérodynamique, la Red Bull RB6 représente une fusion entre les voitures à effets de sol des années 79/80 et année 92/93 avec son T-tray. Une voiture efficace et disposant d’appuis à tout moment.
Mais pour combien de temps encore ?