Archives de la catégorie : BusinessNewsF1

Ana Ivanovic, un modèle économique

Souvenez vous, l’année dernière lorsque l’idée de mettre Lewis Hamilton en Bourse avait soulevée une volée de protestation. Toutefois le sport évolue et devient un véritable business. Dernier exemple en date: Ana Ivanovic qui a été détectée par un fonds d’investissement.

Le Dailymail retrace la carrière de la jeune numéro 1 mondiale, depuis sa victoire à Rolland Garros cette année. Rue89.com en diffuse des extraits précis sur cette histoire. Tout débute en 2001 où Adrien de Meyer, un vaudois et homme d’affaire de son état, signe un contrat avec une jeune fille de 14 ans.

 » Tout a commencé en 1997″ raconte Meyer, alors âgé de 20 ans, il se trouve dans une soirée avec le nouveau champion du monde de Formule 1, Jacques Villeneuve. « Sa percée fulgurante dans le monde du sport auto m’a fait réaliser que dans le domaine sportif, tout est possible. » explique t’il.

L’homme met alors en place une petite structure fondée sur des investissements privés pour financer la saison d’un ami pilote en Formule 3. Trois années plus tard, sa société UpturnOne naîtra. Le concept ? Parier sur des sportifs, jeunes, dans le tennis, sport auto, golf et football afin de financer le début de carrière via une plate forme entre le monde du sport et de la finance.

Le concept autour d’Ana Ivanovic est intéressant car déjà en 2000, Jenson Button avait bénéficié de l’aide d’un fonds d’investissement anglais, afin de financer toute sa carrière en sport automobile, avant de devenir pilote de F1 chez Williams en 2000. Ce fonds avait déboursé 1,5 millions de dollars. Largement rembourser depuis. Le sport reste et est devenu un véritable business.

Crédit photo : Gespe Tennis Sports

Publié dans Ana Ivanovic, BusinessNewsF1 | Commentaires fermés sur Ana Ivanovic, un modèle économique

Ferrari, FIAT et la Bourse

Alors que les constructeurs sont de plus en plus présent dans la politique de la Formule 1, le groupe FIAT, lui c’est désengagé de Ferrari et prépare l’avenir, comme elle l’a fait pour la Juventus de Turin.

A l’époque de Michael Schumacher, FIAT offrait 85 millions de dollars à l’équipe Ferrari. Mais en 2003, la crise industrielle et financière du constructeur avait déjà allégée la facture à 20 millions de billets verts, avant de disparaitre en 2005, à un simple logo.

Toutefois, voyant la présence du constructeur sur la Yamaha de Valentino Rossi l’année dernière et cette année pour 8 millions d’euros par an, le retour de FIAT était salué par tout le monde, surtout chez Ferrari. En Vain.

Il apparait, d’après la voix de Luca di Montezemolo, que FIAT ne signe plus aucun chèque pour l’équipe :  » Nous ne recevons pas d’argent de FIAT. Je ne pense pas que les gens le savent ».

Réflexion étonnante lorsque l’on a appris que Lancia, la marque luxe morte vivante depuis quelques années du groupe italien, pouvait racheter Toro Rosso. L’aveu de Montezemolo, qui est aussi dans le conseil d’administration de FIAT est important.

Le modèle économique de Ferrari fait rêver les autres constructeurs, surtout Renault F1, mais Montezemolo exclu une introduction en bourse de Ferrari, comme il avait été un temps annoncé par le groupe italien : « Jamais, ou alors dans 10 ou 15 ans qui sait ? Mais pas maintenant », conclu le patron italien.

FIAT appliquera la même stratégie à Ferrari qu’à son équipe de Football de la Juventus de Turin. Un arrêt de financement pour obtenir une autonomie économique et ensuite une introduction en bourse.

Publié dans BusinessNewsF1, Ferrari | 2 commentaires

Qui est le plus riche du paddock en 2008 ?

TomorrowNewsF1 vous propose la short list des hommes les plus riches du paddock de F1 en 2008.

1. Dietrich Matershitz – 4 milliards de dollars (2.5 milliards €)
2. Bernie Ecclestone – 3,7 milliards de dollars (2.38 milliards €)
3. Mansour Ojjeh – 1,5 milliards de dollars (1 milliard €)
4. Vijay Mallya – 1,2 milliards dollars (774 millions €)

Coté patron d’équipe le top 3 est composé :

1. Franck Williams – 315 millions de dollars (203M€)
2. Ron Dennis – 250 millions de dollars (161 M€)
3. Flavio Briatore – 150 millions de dollars (100M€)

Source : Forbes et Businessf1

Publié dans Bernie Ecclestone, BusinessNewsF1, Dietrich Matershitz, Flavio Briatore, Franck Williams, Listes, Mansour Ojjeh, Ron Dennis, Vijay Mallya | 2 commentaires

BusinessF1, l’Effet papillons # 9

L’actualité des sponsors de la Formule 1 vue d’un point de vue économique :

Bruxelles autorise ce mercredi le rachat du constructeur automobile russe AvtoVaz , qui construit les Lada, par Renault et l’entreprise publique russe Russian Technology qui gère les participations de l’État russe.

Les groupes pétroliers français Total et hispano-argentin Repsol YCF font partie des entreprises accusées par la Commission européenne d’entente illicite ou « cartel » dans la cire de paraffine, a-t-on appris lundi auprès de ces sociétés.

Un « fonds public chinois est entré au capital de Total. Il a pris graduellement position depuis quelques mois », a déclaré ce jeudi à l’Agence France Presse une porte-parole de Total, sans préciser s’il s’agissait de la compagnie publique chinoise d’investissement China Investment Corporation (CIC).

Le groupe pétrolier anglo-néerlandais Royal Dutch Shell a conclu trois contrats d’externalisation de son informatique et de ses télécommunications pour plus de 4 milliards de dollars avec les groupes américains AT&T et EDS, ainsi qu’avec l’allemand T-Systems.

La banque espagnole Santander a cédé sa filiale italienne de financement des entreprises Interbanca à General Electric en échange de filiales de crédit à la consommation du groupe américain, la transaction représentant un milliard d’euros.

Publié dans BusinessNewsF1 | Commentaires fermés sur BusinessF1, l’Effet papillons # 9

La bataille du Moyen Orient en F1

Le site Gulf Times a appris que le Qatar souhaite avoir sa course de Formule 1 dans un avenir assez proche. Avec Bahrain, Abu Dhabi, mais aussi Dubaï, la bataille d’Emirat est forte autour de la Formule 1.

« Oui, nous prévoyons une mise à jour importante du circuit de Losail afin qu’il soit possible d’accueillir des courses de Formule Un, le moment venu, » a déclaré dans une interview au journal Gulf Times, le président de la Fédération Automobile du Qatar, Nasser Khalifa Al-Attiyah .

Tous ses pays préparent l’après pétrole et le Qatar réagit à la monté en puissance de Dubaï et surtout d’Abu Dhabi. En effet, les qatari ont choisis l’industrie du sport comme alternative.

Disposant d’un championnat local de football, qui avait accueilli une multitude de star, le Qatar était le premier émirat à faire sa reconversion dans l’événementiel sportif. Le Qatar avait même proposé un salaire de 12 millions d’euros annuel à Zinedine Zidane pour qu’il participe à son championnat de football. En vain. Alors l’Emirat à chercher il y ‘a 4 ans environ d’acheter un club de football européen (espagnol surtout) afin de faire rayonner le Qatar dans le monde entier, et faire un placement financier surtout.

Mais 4 pays dans une même zone géographique pour organiser une course de Formule 1, n’est pas du goût de Bernie Ecclestone. Donc il n’est pas impossible qu’a l’avenir, la bataille de l’après Bahrain se déroulera entre Dubaï et le Qatar.

Pour cela, le ticket d’entrée pour l’organisation sera vraisemblablement de 30 millions d’euros par an minimum.

Bahrain réagit déjà avec un Business Park pour la F1, annoncée en 2005, et qui c’est matérialisé par une conférence en début d’année.

Update 27/03 : Une heure après l’annonce du Qatar, le gouvernement de Bahrain a annoncé que son GP a apporté des retomber économiques de 548 millions de dollars sur le pays (352M€) durant l’année 2007.

Publié dans Bahrain, BusinessNewsF1, Dubaï | Commentaires fermés sur La bataille du Moyen Orient en F1

Le chiffre d’affaire de la Formule 1 en 2007

Le cabinet Deloitte a présenté une étude sur le sport mondial. Il apparaît que la Formule 1 a rapporté 140,8 millions d’euros par course en 2007.

C’est 9 fois plus que la National Football League (NFL), qui ne rapporte que 15,5 millions d’euros par match. En comparaison, le championnat d’Allemagne est à 3,9 millions d’euros par match.

Les recettes totales de la Formule 1 comprennent les principales recettes provenant des retransmissions télévisées, le sponsoring et l’hospitality, les recettes provenant des équipes et des investissements des constructeurs. Enfin il faut ajouter à l’étude les recettes de la vente des billets sur les circuits. Total des recettes pour la Formule 1 : 2,5 milliards d’euros.

Voici les revenus estimés par Deloitte :

National Football League (NFL) : 4.2 milliards d’euros
Major League Baseball (MLB) : 3.3 milliards d’euros
Formule 1 : 2.5 milliards d’euros
La Bundesliga (foot allemand) : 1.4 milliards d’euros

A noter que 10% de ses recettes proviennent de la vente des billets, alors que pour la Bundesliga le chiffre monte à 21%.

Publié dans BusinessNewsF1 | Commentaires fermés sur Le chiffre d’affaire de la Formule 1 en 2007

L’intérêt du budget plafond de 150m$ en question

Max Mosley le souhaite ardemment, la limitation des budgets est l’objet de discussion ardue. Et son avenir n’est toutefois pas garanti.

La FIA désirait imposer un plafond de 150 millions de dollars (100 M€) à toute les équipes. Soit une coupe dans les dépenses des équipes les plus riches du plateau.

En faite, cette limitation concernerait pas les budget moteurs, les salaires des pilotes et le marketing.

Coté budget moteur, avec le gel, les constructeurs dépensent 10% de moins tout les ans, mais l’investissement reste toujours élevé. En effet les constructeurs de pointe dépenseront toujours 90 millions de dollars (58.5M€) en 2008 par exemple. 80 millions en 2009 (52M€).

Coté salaire pilote, la moyenne 2008 des lines-up est de 20 millions de dollars (13M€), mais une équipe comme Ferrari dépense 70 millions de dollars brut par an (46M€), sans les primes.

Enfin coté marketing, une somme de 20 millions de dollars est en moyenne investit dans ce domaine.

Si l’on fait la somme de ses investissements, en plus des 150 M$, nous avons un budget de 270 millions de dollars (175M€). Auquel il faut ajouter maintenant, comme je vous l’ai expliqué dernièrement, les primes sponsorings, les produits dérivés et enfin l’investissement des constructeurs dans leurs équipes.

De 270 millions de dollars, ajoutons la prime sponsoring (dans le cas de Renault F1) de 30 millions de dollars, plus environ 30 millions de dollars de produit dérivés et enfin un investissement de 25 millions de dollars (valeur basse) pour l’équipe.

Total : 355 millions de dollars de budget global environ (230M€). Mais sur certaines équipes, ce budget dépasse les 400 millions de dollars (260M€). Sans compter les revenus FOM de 70 millions de dollars (46M€) pour le premier et jusqu’a 22 millions de dollars (14.3M€) pour le 10ème.

Ce projet n’arrivera peut être pas au résultat convenu. Les constructeurs ne sponsoriseront plus leurs équipes, ce qui fera baisser de plusieurs dizaines de millions de dollars la donne. Mais les équipes continueront à dépenser plus d’argent via les investissements, qui ne sont pas contrôlé actuellement.

Enfin, il pourrait y avoir un changement de devise. Le dollar perdant de sa valeur sur l’euro, il n’est pas impossible que de 150 millions de dollars, nous passons à 150 millions d’euros (231M$). Ce qui n’aurait rien à voir, mais qui serait plus intéressant finalement pour tout le monde.

Publié dans BusinessNewsF1 | Commentaires fermés sur L’intérêt du budget plafond de 150m$ en question

Business F1, l’effet papillon # 8

L’actualité des sponsors de la Formule 1 d’un point de vue économique :

Exxon Mobil voit grand. La première compagnie pétrolière mondiale, qui a enregistré l’an dernier le plus gros profit jamais réalisé par une entreprise américaine, a annoncé mercredi qu’elle allait investir 125 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années. Rien que sur l’année 2008, Exxon Mobil va augmenter de 20% ses dépenses dans l’exploration, le raffinage et la construction d’usines, à 25 milliards de dollars. Une accélération liée au calendrier: Exxon va participer au lancement de 19 projets pétroliers et gaziers majeurs dans les trois ans à venir, qui pourraient à terme augmenter sa production globale de 725.000 barils par jour, dont 12 doivent entrer en production dès cette année.

L’homme d’affaire indien Ratan Tata seraient prêts à acheter une participation dans Ferrari, indique l’hebdomadaire Espresso.
Tata a une alliance avec FIAT pour la fabrication de la Palio en Inde, et Ratan Tata est également membre du conseil d’administration du constructeur italien et fondateur du constructeur indien Tata.
« j’ai deux passion dans la vie, les voitures et les avions. J’ai toujours rêvé de pouvoir être pilote de chasse et je confirme le souhait d’obtenir une particiapation dans Ferrari » a déclaré Tata. FIAT possède 85% du Ferrari, les 15% restant revenant à Piero Ferrari.

Renault estime que son cours de Bourse devrait se redresser en 2008 et que le ralentissement économique actuellement à l’oeuvre aux Etats-Unis et en Europe ne devrait pas avoir d’influence majeure sur ses résultats.

Le constructeur automobile japonais Toyota déclare s’attendre à une croissance moins vigoureuse de ses ventes en Europe en 2008 comparé à 2007, année qui a constitué un 11e record annuel pour le groupe sur le continent.

Le groupe pétrolier public brésilien Petrobras (sponsor de Williams) a annoncé, hier lundi soir 3 mars, une baisse de 17% de son bénéfice en 2007 à 21,50 milliards de reals (8,4759 milliards d’euros).

Bonne nouvelle pour Reuters (sponsor de Williams). Il vient d’annoncer qu’il réaliserait un excédent brut d’exploitation d’au moins 380 millions de livres sterling (498 millions d’euros), soit 25% de mieux que les 308 millions générés en 2006. Cette annonce intervient une semaine avant la présentation des résultats annuels, programmée le 6 mars.

Publié dans BusinessNewsF1 | Commentaires fermés sur Business F1, l’effet papillon # 8

La valeur commerciale des pilotes en 2008

Depuis 2005, ce blog estime les salaires des pilotes de Formule 1. Mais cette année 2008 amorce un classement nouveau : la valeur commerciale.

Dans les prochaines semaines, le blog vous établira le classement des salaires 2008 de tous les pilotes de Formule 1.

Selon une étude réalisée par ce blog (qui intègre sans le calcul : le cumul du salaire, la durée du contrat actuel du pilote, son montant et son palmarès) et inspiré d’un calcul que la FOM de Bernie Ecclestone utilisait pour établir les primes supplémentaires des équipes. La valeur de la « marque » Fernando Alonso est de 104,4 M€ et celle de Lewis Hamilton 96 M€.

Si malgré son age David Coulthard (44.5 M€) est devant Kimi Raikkonen * (34,4 M€) et Jenson Button (31 M€), d’autres pilotes comme Sato, Webber et Kovalainen boucle ce classement.

1. Fernando Alonso : 104.4 M€
2. Lewis Hamilton : 96 M€
3. David Coulthard : 44.5 M€
4. Kimi Raikkonen : 34.4 M€
5. Jenson Button : 31 M€
6. Felipe Massa : 30.4 M€
7. Robert Kubica : 25.7 M€
8. Jarno Trulli : 21.3 M€
9. Nico Rosberg : 18 M€
10. Rubens Barrichello : 16.8 M€
11. Giancarlo Fisichella : 14.2 M€
12. Nick Heidfeld : 13.6 M€
13. Heikki Kovalainen : 13 M€
14. Mark Webber : 8.89 M€
15. Takuma Sato : 6.6 M€

* Kimi Raikkonen a cumulé 170,1 millions de dollars depuis 2001, pour moins de points que Alonso et pour un salaire beaucoup plus élevé.

Rappel : Ceci est une estimation, je tiens à le préciser. Donc éviter de vous enflammez par des liens vengeurs sur les forums voir des copiers collés sauvages sans lien direct. Merci de votre compréhension.

Publié dans BusinessNewsF1 | 1 commentaire

BusinessF1, Effet papillon # 7

L’actualité des sponsors de la Formule 1 d’un point de vue économique :

Renault doit prendre 25% de ce fabriquant pour un milliard de dollars (environ 657 millions d’euros). Le constructeur russe a produit la célèbre Lada.

Dell, deuxième constructeur mondial de PC, a dégagé sur le trimestre clos au 1er février, quatrième de son exercice, un bénéfice de 679 millions de dollars, contre 726 millions un an plus tôt. Le chiffre d’affaires a en revanche augmenté sur la période à 16 milliards de dollars contre 14,5 milliards un an plus tôt. Hors dépenses liées notamment aux suppressions d’emplois (plus de 3.000 salariés l’an dernier sur un plan de 8.800). Sur cette base, les analystes tablaient en moyenne sur des ventes de 16,3 milliards de dollars, selon le consensus établi par Reuters Estimates.

BMW a confirmé ce mercredi la suppression de 8.100 emplois, dans le cadre d’un plan visant à augmenter sa rentabilité. Au total, 7,5 % des effectifs du groupe auront disparu à la fin de l’année 2008. Les intérimaires vont payer le plus lourd tribut de la restructuration, avec 5.000 postes en moins, dont la moitié a déjà disparu l’an dernier. L’autre sera supprimée au cours de l’année. 3.100 postes de salariés fixes vont également disparaître, en principe sur la base du volontariat et grâce au non-remplacement des départs à la retraite.

Le constructeur automobile allemand Daimler annonce que ses dépenses totales d’équipement devraient atteindre 12,6 milliards d’euros sur la période 2008-2010.

Publié dans BusinessNewsF1 | Commentaires fermés sur BusinessF1, Effet papillon # 7