Archives de la catégorie : Mercedes

Daimler sous pression des fonds

La crise financière accule tout les acteurs de la finance et se répercute sur Daimler. Au point de faire une sérieuse coupe dans la structure du groupe.

Daimler, propriétaire de la marque Mercedes, s’est vu récemment demander de se séparer de sa branche poids lourd, alors qu’il est le numéro 1 du secteur. La demande provient du fond d’investissement DWS, au quotidien économique Handelsblatt. Demande partagé par un autre fond d’investissement : SEB Asset Management.

Il apparait que le constructeur allemand de voiture de luxe a ouvert l’entrée de son capital à des fonds et compte déjà l’Etat du Koweït et son fond souverain : Reserve Fund for Future Generation.qui lui aussi pense que la vente de la division poids lourds est nécessaire.

Impatients de rentabiliser leurs investissements en pleine crise financière, certains fonds mettent la pression sur les groupes dont ils sont actionnaires, et Daimler en fait actuellement les frais.

Source : les Echos

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Vente de Mclaren, une propagande organisée

La vente de McLaren à Mercedes est une rumeur constante, et souvent l’animation de l’été depuis 2006. Sauf qu’avec le temps, les éléments deviennent de moins en moins cohérent.

Tous les ans, en Juillet, et ce juste avant le GP d’Allemagne la rumeur est récurrente et identique : Mercedes souhaite racheter McLaren. Et tous les ans un statu quo s’établit dans l’indifférence totale des mémoires collectives.

Toutefois, la rumeur de cette vente provient toujours du même magazine : Auto Motor und Sport. Ce magazine, institutionnel, allemand est la propriété du groupe Motor Presse. Rumeur qui est aussi toujours confirmé par un autre magazine : Motorsport Aktuel. Qui est aussi dans le même groupe de presse !

Enfin, notons que Norbert Haug a été rédacteur en chef d’Auto Motor und Sport en 1988, et qu’il a toujours eu des contacts naturels avec cette maison. De là à voir une relation de cause à effet…

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Le pacte d’actionnaire de Mclaren

C’était LA rumeur du week end, Mercedes souhaite racheter McLaren, s’ajoutant à celle du début de l’année. Hors l’idée de viré Ron Dennis reste du fantasme pur pour certains journalistes qui extrapolent une situation qui est plus compliquée qu’il n’y parait.

La société McLaren Group Ltd, est présidée par Ron Dennis, qui dispose de 15% des parts. Les statuts ont été déposés en Janvier 2004 suite à la fusion entre McLaren International Ltd et une partie de Tag Group (qui dispose aussi de 15% du capital du nouvel semble). Début 2007, Ron Dennis et Mansour Ojjeh cèderont chacun 15% à une banque de Bahreïn, la Mumtalakat Holding.

Donc depuis 2007, les répartitions du capital sont les suivantes : 40% pour Daimler AG, 30% pour Mumtalakat Bank, 15% TAG Group et 15% pour Ron Dennis.

Hors Mercedes a des instincts de domination, provoqués par la réussite de BMW. Mais un rachat total de 70 voir 85% des parts de McLaren est tout simplement impossible, et pourtant plusieurs fois tentés, à cause d’un pacte d’actionnaire solide entre les trois parties.

Un pacte d’actionnaire est une « convention signée entre des actionnaires, sous seing privé, pour fixer entre eux certaines règles du jeu non incluses dans les statuts. Un capital-risqueur (ou un business-angel) exige un pacte d’actionnaires comportant en général les clauses suivantes : droit de préemption en cas de vente d’actions, droit de sortie conjointe, droit à l’information privilégiée. Il peut y en avoir d’autres interdisant de vendre les actions pendant un certain temps, évitant la dilution en cas d’augmentation de capital, limitant la rémunération du dirigeant, etc… »

Ce qui signifie que Ron Dennis est virtuellement patron de 60% des actions de sa société via ce pacte actionnaire liant : lui-même, TAG et la Banque de Bahrein. De plus, l’action de cette même banque dans le capital a un sens précis, et les liens entre Mansour Ojjeh et Ron Dennis sont trop fort pour être rompus.

Ces rumeurs insistantes depuis le début de l’année sur un rachat qui n’arrivera probablement jamais, sont uniquement destinés à provoquer une situation de rupture à l’horizon 2010, afin que Mercedes puisse voler de ses propres ailes et faire comme BMW actuellement.

Définition du Pacte d’actionnaire par : Déficréation.com

Voir aussi le projet P11 de Mclaren

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La banque ING analyse le secteur automobile

Le secteur de l’automobile est en panne… A court terme, ING IM estime que malgré des valorisations attrayantes, « il vaut mieux éviter ce secteur » tant en Europe qu’aux Etats-Unis.

« En effet, nous allons assister à des réactions négatives face à de nouvelles révisions à la baisse des bénéfices », précise la banque ING IM sur le site newsmanager.com

A moyen terme, un investissement est envisageable « si on part de l’hypothèse que les prix des matières premières vont ralentir et que les constructeurs parviennent à augmenter leur capacité de fixation des prix mais ce deuxième point s’avère problématique », tempère le gestionnaire. Dans ce cadre, ING IM conseille de favoriser les constructeurs actifs dans le segment du luxe « qui est traditionnellement plus résistant au ralentissement économique tout en étant doté d’une certaine capacité de fixation des prix ». La société de gestion cite dans ce segment des valeurs comme Daimler ou BMW.

Une autre possibilité est de miser sur les sociétés en cours de restructuration comme Fiat.

« Des investissements dans le segment des pneumatiques, bon marché, peuvent aussi être envisagés une fois que le marché des matières premières se stabilisera », ajoute, par ailleurs, ING IM.

A long terme, la banque conseil ING IM table principalement sur les constructeurs allemands : BMW, Daimler, et le tandem VW/Porsche.

« Renault pourrait également tirer son épingle du jeu, notamment grâce à son alliance avec Nissan », conclut ING IM.

Source : Newsmanager.com

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Mercedes F1 : la stratégie de domination

C’était en 1998, le seul et unique titre constructeur de Mercedes et de son partenaire Mclaren. Dix ans que le groupe allemand s’interroge. Mais l’ambition est de retour.

« Notre ambition est de devenir le constructeur le plus riche et le plus admiré du monde » tel ont été les mots de Dieter Zetsche, le patron du groupe Daimler. Désormais libéré de Chrysler, le constructeur allemand affiche des résultats spectaculaires en 2007, avec un chiffre d’affaire de 52 milliards d’euros et 4,7 milliards d’euros de bénéfice pour une production 1,293.000 véhicules. « Ce qui nous a permis de repasser devant BMW » lance fièrement le patron de la marque à l’étoile.

Une véritable révolution pour le constructeur allemand qui à décidé de mettre les bouchés double et redevenir ce qu’il a toujours été : La marque référence dans le monde. En cela, la Formule 1 est une composante de la stratégie marketing de la marque.

En effet, à Stuttgart, on s’impatiente, 10 ans sans titre de champion du monde constructeur, 9 ans sans titre pilote, avec juste des deuxièmes places constructeur en 1999, 2000 et 2001 et 2005, 3ème en 2002, 2003 et 2006 et surtout la disqualification de 2007. L’image de Mercedes est celle d’un brillant second, malheureusement peu redouter avec le temps. Hors le constructeur veut que l’on retrouve la crainte de 1998 lorsque la MP4-13 a été présentée. La MP4-22 de 2007 avec Fernando Alonso devait offrir des lendemains qui chantent. Ce fût une déception.

C’est pour cette raison que Mercedes souhaite investir encore plus massivement en Formule 1 dans les prochains mois. 2008 doit être l’année du titre constructeur, à défaut de pilote pour la marque à l’étoile. L’ambition de mettre à distance BMW est palpable. En Allemagne, la marque de Munich bénéficie d’une plus grande côte de sympathie que Mercedes. La marque à l’étoile à pensée que c’était grâce à Nick Heidfeld, mais il apparait que l’équipe BMW Sauber à une image dynamique de challenger, alors que Mercedes celle d’une équipe froide et cloisonnée. Le constructeur a demandé à Ron Dennis d’être plus « cool » avec les pilotes, mais de ce concentré sur l’avenir de l’équipe et recruté le nouveau « Adrian Newey » dès l’année prochaine. Mercedes mettra le prix. Pat Symonds et un aérodynamicien, dont le nom n’a pas été dévoilé, rode dans les couloirs de Woking. Le cas Nico Rosberg n’est pas réglé non plus. Le contrat de Heikki Kovalainen avec Mclaren est sur une base de 4 années (2 ans ferme et 2 ans en option), mais en 2010, même si Rosberg a prolongé avec Williams, Mercedes souhaite racheter le contrat du jeune allemand.

Un pilote Allemand est important pour Mercedes, surtout s’il dispose du talent pour devenir un champion du monde. Le constructeur pour redoré son blason souhaite reproduire avec Mclaren un duo de pilote fort, à l’image de Senna –Prost ou de Lauda –Prost. Le duo Alonso- Hamilton a surpris en 2007 le constructeur, qui souhaitait d’ailleurs un duo Raikkonen- Alonso l’année dernière. Mais un duo Hamilton- Rosberg ne serait pas pour lui déplaire. Ce serait même la condition de la marque à l’étoile pour continuer avec Mclaren dans les prochaines années. Une menace en quelque sorte pour un constructeur qui ne souhaite plus devenir un fer valoir de Ferrari, mais le leader de la Formule 1, incontestable.

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Mclaren Mercedes, l’appel national sous la pression médiatique

Alors que les rumeurs sur le départ de Ron Dennis se sont quelque peut calmées, l’annonce du pilote Adrian Sutil, il y a quelques jours est toutefois lourd de sens.

Alors que Norbert Haug avait affirmé qu’il n’y avait aucun désir de Mercedes d’avoir un pilote allemand pilote Mclaren, alors que la rumeur sur Nico Rosberg était de plus en forte. Force est de constater que c’était un mensonge.

Nico Rosberg, Sebastian Vettel et Adrian Sutil sont allemand et ont été contactés par Mclaren Mercedes. Finalement c’est un finlandais, Heikki Kovalainen, qui l’a emporté. Mais ce désir patriote du constructeur allemand avait une finalité.

Alors que Mclaren était en pleine affaire d’espionnage, l’image de Mercedes s’en ressentait. Certes Lewis Hamilton est devenu la nouvelle star du paddock, mais il fallait montrer l’identité nationale envers les fans allemands. D’où ce plan de séduction envers presque tous les pilotes du paddock de l’autre coter du Rhin.

Nico Rosberg était en tête de liste. Mercedes lui avait proposé un contrat record de 12 millions d’euros par an et était près à racheté son contrat envers Williams à hauteur de 25 millions d’euros.

Sébastian Vettel a été aussi démarché, mais Red Bull a estimé que l’offre proposée n’était pas assez importante. Le pilote allemand est actuellement payé 900.000 euros chez Toro Rosso en 2008.

Enfin Adrian Sutil, devait être la dernière solution de Mercedes, mais il semblerait que Spyker/Force India demandait peut être une trop grosse indemnité de transfert pour un pilote qui a été très irrégulier en fin de saison. Ou alors ce n’était qu’un simple contact, comme cela semble être le cas.

Reste donc Heikki Kovalainen, qui a toujours été considérée par beaucoup d’observateur, comme une clause d’accord entre Mclaren- Briatore et Alonso. Le pilote Finlandais est payé environ 6 millions d’euros en 2008 avec un contrat de trois ans.

Durant plusieurs années, Mercedes avait communiqué en expliquant qu’elle n’avait pas besoin de Michael Schumacher et d’un pilote allemand pour remporter un titre de champion du monde ou des victoires. Mais sous l’effet d’une pression médiatique forte, certain principe ne peuvent plus exister.

PS : Rien à voir, mais le GP de France n’est pas encore assuré de son avenir à l’horizon 2009. Lire l’article ici

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Pourquoi les rumeurs sur Ron Dennis ?

Récemment, le journal sportif MARCA a indiqué que Ron Dennis allait quitter rapidement Mclaren Group au profit de Mercedes.

Cela fait plusieurs mois, voir années, que cette rumeur s’obstine. Toujours après une déception d’ailleurs. Après le titre manqué de 2000, durant l’intersaison 2001-2002, en 2004, en 2006 et enfin en 2008. Bref à chaque déception, son lot de rumeur.

Lors de l’année 2000, Mika Hakkinen avait raté le titre de peu et la rumeur avait débutée; durant l’intersaison 2001-2002, véritable révolution de palais avec l’arrivé de Raikkonen, Michelin et du nouveau contrat avec Newey; en 2004 avec la politique des monoplaces et le mauvais résultat final; en 2006 sur le même prétexte qu’en 2004 et enfin en 2008, suite à l’affaire d’espionnage.

Toutefois, et même si la firme de Stuttgart a démenti hier soir, une précision reste à donner sur le principe de fonctionnement de l’équipe Mclaren.

Pourquoi les 15% de Ron Dennis sont la cible de toutes les attentions ?

Il ne s’agit pas, comme une certaine presse peu spécialisée dans la F1 et plus réputée pour ses rumeurs capables de vendrent du papier. Car rappelons que MARCA et BILD, qui sont les deux principaux nids à rumeur sont des journaux qui sont tirés à 2,5 millions d’exemplaires pour le premier et 3,6 million pour le deuxième, tout les jours…

Il ne s’agit pas d’une histoire d’honneur perdu. Il s’agit de pouvoir. Car même si Ron Dennis ne possède que 15% du capital de sa société, il dispose toutefois de 60% des droits de votes ! C’est-à-dire que le patron, c’est Dennis et personne d’autre.

En 1999, Mercedes a acheté 40% du capital, et dispose aussi de 40% des droits de votes pour participer aux réunions. Seul moyen pour Mclaren de s’associer a un constructeur sans perdre son indépendance.

Donc si Mercedes reprend les 15% de Ron Dennis, elle prend le contrôle du groupe Mclaren, car les deux autres actionnaires (TAG et Mumtalakat Holding) sont des actionnaires dormants. Qui suivront Ron Dennis par pacte d’actionnaire…

Update 29/02 : Ron Dennis a invité la presse anglaise à parler de son avenir et de la rumeur. Il en ressort que oui il partira mais pas de Mclaren mais de son poste de Président Directeur Général pour avoir le poste de Président tout court de Mclaren. Martin Whitmarsh prendra le poste de Directeur Général du groupe Mclaren. En sommes, une redistribution des cartes qui ne change rien à la sphère d’influence de Ron Dennis.

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Mclaren vs Mercedes : 2001 premier putsch manqué

Il y a quelques semaines, la rumeur du rachat de Mclaren par Mercedes était très forte. Toutefois, le constructeur avait, déjà par le passé, tenté de prendre le pouvoir dans l’équipe. En 2001/2002 :

Fin 2001, Ron Dennis, confie que des négociations concernant l’avenir de Illmor Engineering Ltd, le motoriste qui conçoit et développe les moteurs Mercedes de F1, était actuellement menés entre les quatre actionnaires.

Ces pourparlers pouvait déboucher à court terme sur un rachat par le groupe TAG Mclaren de l’actionnariat actuel d’Illmor, représenté à part égales (25% chacun) par con directeur général : Mario llien, par Roger Penske, DaimlerChrysler et par la succession du co-fondateur de Illmor : Paul Morgan, décédé au printemps 2001. Chaque partie dispose de 25% du capital de Illmor.

En raison de la disparition de Morgan, une restructuration a été provoquée en urgence. De plus Roger Penske, sportivement lier à l’époque à Honda en CART, confie que ses parts Illmor ne l’intéresse plus.

Les discussions vont bon train, l’idée est d’intégré Illmor dans Mclaren. En faite à l’époque certaines sources indiquaient que le deal proposé par Jürgen Hubbert, le président de Mercedes-Benz, stipule que l’actionnariat de Mario Illien et DaimlerChrysler (50% au total) soit cédé à TAG Mclaren en échange d’actions. Cela porterait à 47% la participation du groupe allemand dans le capital de Mclaren, Mario Illien héritera de 7% de son coté. Les participations de Penske et de la famille Morgan seront payées en liquide.

A l’époque, Illmor Engineering est évalué à 100 millions de dollars (115 millions d’euros), mais la F1 représente 85% de son chiffre d’affaire. Le nom de Martin Whitmarsh a été annoncé pour s’occuper du quotidien du fabricant de moteur.

Ses manœuvres initiées pourtant par Ron Dennis lui-même ne verront jamais le jour. Pour plusieurs raisons :

Premièrement, la part du constructeur allemand et de son partenaire technique aurait été de 54% dans le capital du Groupe Mclaren, donc la majorité.
Deuxièmement, Mclaren Group a une valeur à l’époque de 1.3 milliards de dollars, et les parts de Illien et DaimlerChrysler représentent en faite au total 4% de la vraie valeur du groupe de Ron Dennis, et non 14%.
Troisièmement, cette fusion aurait fortement fait chuter la valeur de l’équipe. Car si 25% de Illmor égale 7% de Mclaren Group, cela signifie que DaimlerChrysler estime Mclaren à 360 millions de dollars (410 millions d’euros), alors qu’elle avait elle-même déboursée 525 millions de dollars en 1999 pour prendre que 40% de l’ensemble.

Finalement, DaimlerChrysler a racheté les parts de Illien, Morgan et Penske et a intégré Illmor Engineering dans son antenne sportive. Moyennant 60 millions d’euros début 2002.

De son coté Ron Dennis avait rapidement dénoncé les plans échafauder par son partenaire constructeur et provoquera un accord « statu quo » qui est resté en vigueur jusqu’en 2007.

Source BusinessF1, F1magazine et GrandPrix.com

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Mclaren vs Mercedes : rachat avant le GP d’Australie ?

Selon le magazine allemand Auto Motor und Sport, le rachat de Mclaren par Mercedes est une question de temps et interviendra avant le Grand Prix d’Australie à Melbourne le 16 Mars.

En dépit des récents démentis de l’équipe Mclaren, il semblerait que l’ambiance est lourde dans l’équipe de Woking. Le groupe Daimler AG souhaite, d’après le magazine prendre la majorité du capital de l’ensemble de la société Mclaren Group.

Les négociations auraient sérieusement débuté en Octobre 2007, après la fin de l’affaire d’espionnage, et Mercedes discute pour disposer de la majorité du capital, le prix de l’action et son exécution.

Depuis 1995, et surtout depuis 1999, la rumeur d’un rachat intégral de l’équipe par Mercedes fait les choux gras de la presse allemande presque tous les ans. Déjà en 2006, en plein été, alors que l’équipe ne gagnait pas, Bild annonçait, relayé par le très sérieux journal Bild Zeitung, que Mercedes allait prendre 70% du capitale, finalement le duo Dennis et Ojjeh ont vendu 30% à Mumtalakat Holding.

Il est aussi évident que Mercedes-Benz souhaite faire comme son concurrent BMW en devenant maître chez lui.

Il semblerait aussi, que Mercedes aurait été insatisfait de la gestion de crise de l’équipe anglaise durant l’été 2007. Mais il faut noter que Mercedes c’est rapidement désengager de cette affaire dés Août 2007 en annonçant que Mclaren était un partenaire seulement.

Reste la dernière hypothèse, que soutient le magazine Auto Motor und Sport, qui annonce que la FIA a été clémente envers l’équipe Mclaren, lors du conseil mondial de Septembre, parce qu’elle savait que Mercedes allait racheter l’équipe.



Mise à jour : « le statu quo restera en l’état, » annonce un porte parole de Mercedes à l’agence de presse Reuters. « Daimler détient toujours 40% de Mclaren Group. Nous vous demandons donc de comprendre que nous ne ferons pas de commentaire sur des spéculations. »

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La communication de crise de Mclaren

Les spéculations sont importantes avec l’annonce de la présentation lundi prochain de la nouvelle Mclaren MP4-23 à Stuttgart dans le fief de Mercedes. Carlin.com, un site espagnol écrit hier que Mercedes souhaite prendre le contrôle de l’équipe Mclaren.

Il est évident que le constructeur Mercedes a voulu se tenir à l’écart de l’affaire d’espionnage, mais les spéculations annonçant que les allemands ont fait pressions sur Ron Dennis pour présenter la nouvelle machine chez eux est fausse. Tout comme la présentation de la nouvelle machine qui était prévu à Woking. En faite cette présentation en Allemagne entre dans un vieux système de communication de crise et de restauration d’image, qui n’a rien à voir avec un rachat pur et simple.

Lors de l’affaire d’espionnage, les trois stratégies de communication de crise ont été utilisés : la reconnaissance des faits, la contre-attaque et le démenti. L’image de marque étant l’essentiel à préserver, la communication de crise est clairement planifiée. Ce sont divers scénarios qui sont imaginés et les moyens de les mètres en œuvres pour y répondre. Pour Mclaren l’image est importante et le scénario choisis pourrait être le suivant :

Après avoir démenti, l’équipe Mclaren a collaboré avec la FIA dans l’affaire des E-Mails, ce qui signifie qu’elle a reconnu les faits, mais a tout de même contre attaqué Ferrari via une action en justice à Modène. Ensuite le spectre de la légalité de la nouvelle MP4-23 a provoqué une autre crise, qui a été contre-attaqué par la séparation de Fernando Alonso et la lettre d’intention de Lewis Hamilton.

Reste le cas Mercedes, qui durant la crise d’espionnage c’est clairement démarqué en annonçant qu’elle n’était qu’un partenaire de Mclaren, avec 40% du capital mais sans pouvoir réelle finalement, alors cette présentation en Allemagne est un signe de communication pur : Montrer l’unité des troupes.

La stratégie du groupe Daimler, initiée par son nouveau président Dieter Zetsche, n’est pas au rachat mais à la consolidation de ses actifs avec l’idée majeure de maximiser les profits via des associations entre constructeurs.

Mais le défaut d’une communication de crise est aussi de ne pas être compris, comme c’est le cas pour cette présentation. Ce qui signifie que ce type de com’ n’est pas un art précis et un petit grain de sable peut mettre à plat la belle machine de guerre mise en place depuis plusieurs semaines. C’est le cas actuellement pour Mclaren, ou plusieurs forums et sites d’informations sur la Formule 1 pense que Mercedes va racheter Mclaren, et il est là le défaut majeur.

Toutefois ce défaut est aussi un malheureux retour de bâton pour Ron Dennis et Mclaren qui a complètement sous estimé le pouvoir de l’information sur Internet, au contraire de Ferrari et surtout Renault. Mais de cela, Dennis n’en a cure, pour lui la seule réponse se passera sur la piste avec les résultats et le traitement qu’il fera de Heikki Kovalainen et Lewis Hamilton.

Chacun sa communication…

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