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Bataille des droits TV, la menace inutile de la FOTA

Le billet sera court mais clair, car j’ai mal aux yeux ce jour. J’ai lu qu’il y allait avoir une bataille pour les revenus de la FOM. En effet, la FOTA souhaite plus d’argent, c’est-à-dire plus que 50% des parts que génère l’empire de Bernie Ecclestone.

Selon les chiffres, en 2008, le chiffre d’affaire de la Formule 1 a été, selon le fonds CVC, de 1,35 milliards de dollars. 50% de cette somme égale 675 millions de dollars à se répartir pour 2009 entre les équipes. Sachant que Ferrari touche 80 millions de plus que tout le monde comme Williams en touche environ 20 suivant des conventions signés en 2004/2005 et que (depuis cette année) 12 équipes au lieu de 10 toucheront les revenus FOM, la colère gronde.

En 2008 une équipe comme Ferrari, hors prime, a touché de part son titre, 70 millions de dollars. Hors en 2009, malgré son nouveau titre elle touchera moins. Je n’ai pas encore calculé, ni estimé la nouvelle répartition mais elle sera moins importante du fait que les prochains Accords Concordes sont basés sur un plateau de 24 voitures.

Selon moi ? une tempête dans un verre de cristaline…

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Quelle équipe pour le moteur standard de 2010 ?

 » Sur cette base, Cosworth sera en mesure de fournir des moteurs à partir de 2010 pour bien moins de € 5 millions par saison et par équipe, A la condition d’avoir des commandes fermes d’au moins trois équipes d’ici deux semaines. « 

Voici ce que Max Mosley, dans sa lettre adressée aux membres de la FOTA, indique. Au moins trois équipes d’ici deux semaines, mais qui ?

Dans un premier temps, cette annonce est révélatrice, signifiant que d’ici deux semaines, Honda F1 aura un nouveau propriétaire, car il est invraisemblable pour la FIA, d’annoncée une date, certes vagues, sans obtenir certaines informations préalables.

Il y a un mois, Max Mosley avait déjà déclaré que 5 équipes avaient signés un pré accord pour la fourniture d’un moteur Cosworth standard pour 2010. Williams F1 est le premier visé par cette mesure. En fin de contrat avec Toyota en 2009, elle est susceptible d’être tentée par ce programme. Tout comme le prochain propriétaire de Honda F1, même si un lien avec Ferrari pourra être renforcé d’ici 2010.

Red Bull et Torro Rosso seront en fin de contrat fourniture avec leurs partenaires respectifs (Renault et Ferrari). Tandis que Force India a signé un accord sur une base de trois années avec McLaren Mercedes, donc n’est pas concerné par le programme.

Selon les analyses et les déclarations de Max Mosley, seul Williams F1, en tant qu’équipe actuelle, est intéressé par ce moteur. Les autres équipes possibles n’existent pas encore.

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Toyota prolonge la F1 sous contraintes ?

Akio Toyoda, petit-fils du fondateur de Toyota et actuel vice-président exécutif du constructeur automobile japonais, deviendra l’équivalent de directeur général au mois d’avril 2009 du constructeur, rapporte mardi 23 décembre le quotidien nippon Asahi. Akio Toyoda est actuellement responsable des activités du groupe automobile à l’étranger.

Une bonne nouvelle pour l’équipe Formule 1. L’héritier a déjà affirmé son soutient envers l’équipe et sa famille semble derrière lui dans cette entreprise. Un attachement renouvelé qui fait du bien du coté de Cologne, mais qui aurait des contraintes dès 2009.

En effet il se murmure que l’équipe disposerait d’un engagement de trois années supplémentaires (jusqu’en 2011), à la condition de devenir indépendante financièrement sur la période. Les mesures FIA et FOTA allant, d’ailleurs, clairement dans ce sens.

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Bridgestone, le laissé pour compte de la réforme

Le manufacturier de pneumatique japonais Bridgestone souffre. Déçu aussi par le plan drastique (sic) de réduction de coût de la Formule 1. Car rien n’est fait pour l’équipementier.

Bridgestone dépense environ entre 100 et 150 millions d’euros par an en fourniture et sponsoring pour la Formule 1. Faisant de lui un partenaire important et crucial. Toutefois, la récente réforme engagé par le duo FOTA/FIA ne réduira pas ses couts bien au contraire !

Si les équipes réalisent 30.000 km de test cet hiver, mais qu’elles n’ont pas le droit de le faire durant toute l’année, alors que les Grand Prix vont devenir des plates formes d’essais avec en plus un GP de plus au calendrier, Bridgestone calcule une addition qui restera aussi salée que celle de 2008.

Alors Bridgestone lance un avertissement sur résultats. Pour l’ensemble de son exercice, le constructeur de pneus japonais mise sur un bénéfice net de 96 millions d’euros contre 580 millions d’euros auparavant.

Il justifie cette déconvenue par une baisse des ventes couplée à la hausse du yen.

Une menace direct pour la Formule 1 pour que le paddock pense aussi à ce fournisseur laissé pour compte dans les réformes de réductions de coûts.

Lire aussi : Michelin réduit son activité pour faire face à la crise.

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Une rumeur persistante

Nous avons eu écho de nombreuses rumeurs concernant le prochain retrait d’un constructeur de la Formule 1, confirmant d’autres précédentes rumeurs qui ne font qu’insister depuis 15 jours.

Ce qui semble assez probable ; Williams ayant annoncé le retrait prochain d’un ou de deux constructeurs, information confirmé par Max Mosley. Une réunion d’urgence sera établit dans le courant de la journée et une annonce pourrait intervenir dans les prochains jours mais ne sera effective qu’à la fin 2009.

Après avoir effectué une petite enquête, il semble que le constructeur en question a beaucoup investit ses deux dernières années et cet investissement aurait une grande valeur foncière. Toutefois, conscient de la situation et de sa situation, un préavis d’une année a été accordé, malgré la situation économique, ce qui a été confirmé par une rumeur hier en fin de journée.

Selon nos informations, Toyota et Renault sont les maillons faibles. Toyota perdant beaucoup d’argent et ayant donné comme objectif la victoire en 2009 sinon un retrait serait effectif, voir progressif, en deux temps selon les rumeurs. Tandis que Renault, est la seule équipe qui n’a pas confirmée sa présence de manière officielle sa présence en 2009 et ses récentes annonces sont plutôt alarmistes. Il est aussi a noté que le constructeur a demandé une rallonge à l’Etat Français après avoir déjà utilisé ce moi ci 280 millions d’euros de prêt, comme l’a indiqué un rapport de l’agence Bloomberg hier.

Plus de détail dans les prochains jours.

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FIA, entre morale et intérêts cachées

L’heure est grave, la Formule 1 est au pied du mur, bref c’est la crise absolue qui entoure le petit monde des paddocks. Toutefois, la Fédération Internationale de l’ Automobile, sous la présidence de Max Mosley, aborde sa fin de règne de manière nouvelle. Plus politique et axée autour de deux thèmes, où la FIA compte bien faire entendre sa voix : le règlement sportif et les Accords Concordes.

Mettant discrètement le doute sur son retrait futur de la présidence de la FIA, Max Mosley repoussant sa décision en Juin 2009, « ultérieurement« , l’offensive est de mise pour obtenir ou reprendre une influence perdue, selon l’ex avocat anglais, à cause du full business initier par son ex (?) ami Bernie Ecclestone depuis plusieurs années. Imitant en cela nos hommes politiques dans leurs manœuvres, Max Mosley a bien compris que l’émergence de la FOTA mettrait à mal son processus idéologique. La guerre médiatique débute donc.

Le coté sportif :

L’épisode le plus connu reste l’affaire du moteur standard, que personne ne comprend réellement. Ce projet est dans la logique de Mosley depuis 2006 et l’ouverture à Prodrive. La FIA souhaite se présenter comme la représentante des équipes indépendantes en Formule 1. L’avortement de l’équipe de David Richards par Ron Dennis (McLaren demandant des garantis financières intenables) à permis à la FIA de mettre en suspend la vente de châssis client. Retour de médaille donc. Toutefois l’affaire du moteur standard, n’est pas une fin en soi, mais une alternative présentée comme telle. En effet, Mosley indique qu’il suffit de 4 équipes pour que le projet soit rentable. Rien n’indiquant l’obligation auprès de Ferrari ou même Renault. D’ailleurs l’épisode Renault est intéressant et révèle de l’intox. Le constructeur Français est le maillon faible de la FOTA, car ayant été un appui farouche à la FIA depuis ses 4 dernières années et ayant même participé à l’appel d’offre du bloc standard. Sachant qu’une rumeur sert toujours les intérêts de quelqu’un. A vous de juger.

Dans le même état d’esprit, la FIA annonce déjà 5 équipes intéressées par le Cosworth standard, dont une équipe d’un constructeur. Hors après une enquête, Max Mosley compte sur une base de 12 équipes. Tout son discours étant et tournant autour de l’idée de 24 monoplaces en piste. Signifiant que deux équipes futures sont à soustraire du plan, malgré leur virtualité. L’autre acteur connu est Williams. En fin de contrat avec Toyota en 2009, l’équipe de Grove est aussi le concepteur de la F2, (initier par la FIA contre le GP2 de Bernie Ecclestone), et dernière opposante à la vente de châssis client, renforçant ses liens avec la FIA. Un moteur standard low cost, serait un avantage économique pour Williams, mais pas sportif (départ de Rosberg ?). Le cas RBR/STR est associé. L’italienne étant sous contrat avec Ferrari en 2009, alors que RBR n’a pas renouvelé son accord avec Renault, ou du moins je ne l’ai pas lu. La FIA joue aussi sur le calendrier, car Dietrich Matershitz se retirera de la présidence de Red Bull fin 2009. La boisson énergisante est d’ailleurs actuellement l’objet de toutes les convoitises des deux camps afin d’obtenir ses faveurs. Enfin reste Honda, qui est l’équipe constructeur annoncée par la FIA, car elle appartient encore au nippon jusqu’à nouvel ordre, avant de devenir indépendante. Honda fournissant châssis et moteur pour 2009, mais rien au-delà. Confirmant aussi que David Richard, est bien le favori pour la reprise de Honda Racing, car très proche de la FIA.

Le coté économique :

Un des secteurs ou la FIA ne doit pas se diriger, ni donner son avis, est l’aspect commerciale de la Formule 1. Hors depuis près d’une année, Max Mosley communique beaucoup autour du sujet. L’enjeu : les Accords Concordes.

La FIA ayant obtenu l’année dernière qu’un nombre de 12 équipes soient garantis au maximum (au lieu de 10 auparavant). Première étape politique de son programme de reprise en main totale sur la Formule 1. Le discours de Max Mosley est très anti CSV, le fond d’investissement, actionnaire de la Formule 1, et articulé autour d’une moralité économique. Un discours premier sur une sagesse économique qui n’a toutefois pas fonctionné. Depuis le discours se durcit. Vendredi denier, en pleine tempête médiatique autour de Honda, Max Mosley avance ses pions de manière discrète : 40 millions d’euros par équipes, comme droit FOM. Sur une base de 12 équipes, cela donne 480 millions d’euros par an. Mosley reprend en cela une idée de Bernie Ecclestone, prouvant que les violons sont en accords, mais pas pour les mêmes raisons :

En effet, si Bernie Ecclestone souhaite garantir des revenus au CVC, pour qu’il rembourse sa dette abyssale, car aucun repreneur en cas de crise ne sera disponible au prix demandé, Max Mosley, souhaite asphyxier le fonds anglais pour qu’il quitte le capital de la Formule 1 et imposé un autre fonds, mais souverains, arabe et ami du pouvoir.

La FIA joue sur les deux tableaux : discute avec la FOTA pour le coté sportif et avec Bernie et la FOTA ,encore une fois, pour l’aspect commerciale. Forçant la main, cherchant la faille dans l’association des constructeurs qui l’agace et quelle sait d’argile en ces temps de crise. D’ailleurs Max Mosley n’a-t-il pas clairement annoncé qu’un autre constructeur allait quitter la Formule 1 d’ici le début de l’année ? Nouvelle démonstration politique et médiatique…

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Un moteur standard politique

(Note : Article écrit hier avant mon souci technique, merci Amaury pour ton aide) L’affaire du moteur unique et de la rumeur autour de Renault, laisse planer un doute. Un mélo politique, une manipulation médiatique d’influence.

Un véritable bras de fer s’organise autour des moteurs de Formule 1. Au moment ou la FOTA prône l’allongement de la durée de vie des blocs, la FIA souhaite un projet standard. Aider en cela par la crise et la prise de conscience du cas Honda (dans la forme et non dans le fond). Toutefois, hier, une rumeur indiquant que Renault est intéressé par le moteur standard a étonné tout le monde.

Selon la FIA, cinq équipes ont indiquées qu’elles envisageraient de s’inscrire au programme standard FIA, lancé par Max Mosley avec le concours de Cosworth. Le cahier des charges indiquant un minimum de quatre pour atteindre l’équilibre. Signifiant, qu’en plus des équipes privés (RBR/STR/Williams et Force India ?), un constructeur est intéressé.

Malgré tout, il faut aussi penser que depuis une semaine, Max Mosley parle de 12 équipes en Formule 1, et que tout les projets dont il fait la promotion tournent autour d’une perspective de 24 monoplaces, alors que la réalité expose une diminution à 16 monoplaces, voir moine dès 2009. Rendant cette rumeur d’autant plus caduque, qu’elle entre dans un programme politique fondé sur une base simple :

Renault n’a toujours pas confirmé sa présence en 2009 et plus, de manière officielle, rejetant une valse de spéculation autour de sa participation en Formule 1. D’ailleurs, la rumeur indique Renault, mais ce dernier a refusé de commenter son intérêt pour le moteur standard. Mais il serait toutefois logique, car la marque au losange, via Mecachrome, avait postulé pour l’appel d’offre FIA. Allant au bout de son idée de réduction des coûts initier par Flavio Briatore et encourager par Carlos Ghosn, depuis 2005.

Car rappelons que la présence de Renault en Formule 1 n’est pas essentiellement due à ses résultats en piste. Mais à la résultante d’une baisse significative des coûts, afin de rendre l’équipe autonome. Depuis 2006, le budget de l’équipe française restant stable.

Une manœuvre d’appui de la FIA face à la FOTA et son unité, en vue de la réunion de Monaco ce mercredi. Max Mosley et la FIA multipliant les annonces, discrètes ou non (qui a entendu parler de la répartition de 40M€ pour toute les équipes de F1 ? Pourtant c’étant vendredi au beau milieu de l’affaire Honda.) Une nouveauté politique, avec un but bien définit : affaiblir le plus possible la FOTA.

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Une crise, des aides et peu de solutions pour les constructeurs

Au moment ou le monde de la Formule 1 parle de coûts à Genève, au même moment ces mêmes constructeurs sont suspendus au bon vouloir des pouvoirs publics pour des aides, indispensables pour leur survie.

« Il faut que l’industrie automobile définisse un nouveau modèle économique pour l’avenir » a insisté une député démocrate américaine hier soir, lors de l’audition de la dernière chance des Big Three. Chrysler, GM et Ford demandaient 34 milliards de dollars, l’enveloppe sera de 25, sous conditions effectives massives. GM qui est prêt à être déclaré en faillite, mais qui continue la compétition en WTCC, paradoxe frontale d’une politique à double effet. Après tout, les constructeurs qui sont en difficultés ne doivent pas insister sur des programmes hors de prix, comme cela a toujours été le cas par le passé. Hors l’ambiance générale est à la prolongation des dépenses inutiles en compétition automobile pou un retour non garanti.

Dans son discours à Douai ce midi, le président Sarkozy a signalé qu’il fallait observer les actions de l’autre coté de l’atlantique, dans le secteur automobile, pour agir en conséquence en France mais aussi en Europe. VW souffre, FIAT partant de plus loin avec une grave crise en 2004/2005 se porte assez bien, tandis que les groupe PSA et Renault-Nissan sont dans une situation qui ne semble pas si catastrophique que cela, selon l’Etat Français du moins.

En effet, alors que Carlos Ghosn appelait de ses vœux des aides, « à l’américaine », la France ne lui offre que des aides pour écouler ses stocks que Renault et PSA ont dangereusement accumulés ses deux derniers mois. 1 milliards pour refinancer le crédit, 400 millions sur 4 ans, sur un précédent plan pour aider le financement des voitures propres, loin des 10 milliards entendu ici et là dans les couloirs. Le résultat n’est que plus décevant donc.

Au Japon, Toyota souffre de chômage partiel, tandis que Honda supprime 760 emplois. En Allemagne, la grande force de l’industrie automobile du pays en devient une faiblesse. BMW et Mercedes n’étant que des assembleurs de bout de chaine, tous les composants fabriqués et délocalisés dans les pays de l’Est, sont eu aussi touchés par la crise économique. La Hongrie ayant reçut 25 milliards de dollars , du FMI, de l’UE et de la Banque Mondiale, de Prêt. Tout comme la Pologne et la Tchéquie. Remettant le glorieux modèle économique germanique, initier depuis 5 ans, en cause.

Alors les constructeurs présents en Formule 1 doivent t’il continuer ? La vue d’ensemble de l’état de santé de chacun est difficile. Aucun n’étant en meilleur forme que ses camarades de paddock. D’où le besoin de réduire les couts de manière massive dès maintenant. Une situation qui semble plaire à la FIA qui dispose avec son projet de moteur standard, d’arguments solides dès 2010. Sachant que aucun des constructeurs actuellement présent en F1 n’est 100% sûr d’être encore là au-delà de 2009.

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FOTA vs CVC Capital, une question de dette

Une rumeur indique que la FOTA cherche une alternative au CVC, car il apparait que le fond d’investissement a cumulé une dette de 5 milliards de dollars et paye ses intérêts via les revenus que génère la Formule 1.

Jusque là rien de nouveau, un fond d’investissement à toujours procédé ainsi. C’est-à-dire racheter une entreprise, via un apport bancaire, payer les intérêts par le biais des bénéfices dégagés par l’entreprise acheté et vendre l’affaire pour rembourser le prêt, avec plus value. Le CVC Capital ne fait pas exception à la règle. Sauf que le chiffre d’affaire de la Formule 1 n’est pas extensible.

Le fond anglais doit 230 millions de dollars d’intérêt par année. The Guardian, précise que le CVC a acheté la Formule 1 grâce à des apports bancaires, comme expliquer dans ce billet. Sauf que la répartition envers les équipes augmentera en 2009. Ce qui réduit la marge de la holding Delta 3. Qui a accusée une perte après impôt de 458 millions de dollars sur un chiffre d’affaire de 938 millions. Alors que dans le même temps CVC dispose de garanti long terme de 20 milliards de dollars sur 10 ans ! Bon prétexte pour justifier que son investissement en Formule 1 est basé sur le long terme.

En faite le chiffre d’affaire de la Formule 1 en 2008 a augmenté, malgré la crise, de 40% pour s’établir à 1,3 milliard de dollars. Mais cela ne suffira pas, car la répartition aux équipes sera estimée à 560 millions de dollars en 2009. Ce qui fait dire à Nick Clarry, un des responsable du CVC :  » Notre chiffre d’affaire à besoin d’être augmenter de 400 millions de dollars pour que nous dégagions toute pression de la part des banques. » Donc de la dette qui s’accumule.

The Guardian ajoute que «  CVC doit rembourser son prêt de 2,4 milliards de dollars d’ici 2014. «  Mais le fond se veut rassurant en annonçant qu’il est en avance sur ses démarches de remboursement. Une logique de message envers milieu financier.

Toutefois, la FOTA ne souhaite pas en rester là, elle souhaite rouvrir les négociations entre Bernie Ecclestone et le CVC pour les prochains Accords Concordes. Le modèle économique de Ecclestone s’articule autour de la maximisation des courses exotiques qui rapportent 30 millions de dollars à l’unité. Sauf que dans le même temps ses projets coûtent chère en logistique : « Les couts logistiques sont maintenant si élevés. Avant le championnat était composé de 12 courses en Europe sur 17. Maintenant 80% des courses sont en Asie ou presque, les couts des équipes sont beaucoup plus élevés.  » Indique une source proche de la FOTA. Qui dit élévation des investissements logistiques, dit élévation du budget. Loin de l’idée de réduire la voilure, voulu par la FIA et Max Mosley.

L’urgence d’un Accord Concordes est lourd, mais sera signé rapidement. « Les chiffres qu’ils (les équipes) reçoivent actuellement sont bien en avance sur ce qui était prévu « , indique Duncan Llowach, le directeur de Delta 3. En faite Bernie Ecclestone c’est montré large avec les équipes depuis deux ans, les séduisants avec une fortes hausses des repartions. Mais comme il est indiqué, cela se fera au prix de l’investissement du CVC.

Pour l’instant la FOTA se concentre sur les Accords Concordes, et s’appliquera, avec l’aide vraisemblable de Bernie Ecclestone, à trouver une alternative au CVC. Sauf que dans le même temps, Max Mosley attend le feu vert pour imposer un ami de Dubaï, très proche du fond souverain national, et un précieux allié politique lors de l’affaire Mosley du début d’année.

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Force India, Mclaren et Ferrari

Selon des indications, l’annonce d’un accord effectif entre Force India et McLaren Mercedes devait être annoncée hier, samedi, mais aucun communiqué n’est venu confirmer ce bruit. Apparemment, selon Auto Motor und Sport, Ferrari se dresse au travers de ce projet.

Force India a un accord réelle avec Ferrari pour 2009, mais qui doit être abrogé. Une idée que l’équipe de Silverstone voulait développer, mais il y a plusieurs semaine, Stefano Domenicali a déclaré, que de son coté, il ne voyait pas pourquoi l’équipe indienne ne respecterait pas le contrat. Traduction : Si Force India ne souhaite plus de moteur italien il devront payer pour cela.

Vijay Mallya a indiqué qu’il était d’accord pour offrir un dédit à Ferrari : « Si Ferrari et Force India se séparent pour quelque raison que ce soit, ce sera un au revoir amical. Aux deux partenaires potentiels, j’ai demandé la fourniture du package complet, comprenant les moteurs et boîtes de vitesses, avec le système KERS. Ferrari n’est pas sûre qu’elle peut me l’offrir, c’est pourquoi j’ai été chez McLaren, » pour enchainé : « Ferrari et nous sommes de bons amis. La relation est très forte. C’est pourquoi je suis toujours ouvert dans les négociations avec McLaren. Ferrari le savait dès le départ. Et si Ferrari a eu des coûts supplémentaires avec nous, pour mettre au point les moteurs pour l’année prochaine, alors je me sens obligé de les dédommager pour cela. »

En outre, Mallya a loué les « excellents rapports » qu’il entretient avec Ferrari, il a le même qualifiée de « conviviale ». Mais pourquoi Force India dans cette ambiance si solide, souhaite quitter sa maitresse italienne ? La réponse est simple : Mercedes offre un paquet complet, y compris transmission et KERS, alors que Ferrari n’offre que le moteur et KERS (avec du retard d’ailleurs).

Du coté de la FOTA, Williams a finalement accepter l’introduction des châssis client pour 2009, libérant le dernier niveau de résistance, avec Force India, dans ce domaine. Puis McLaren-Mercedes se tient à distance des problèmes entre l’équipe Indienne et Ferrari. Mais le projet est là, un précontrat surement signé, mais une solution à l’amiable de séparation avec les italiens ne se fera pas.

La clause de libération des moteurs Ferrari est fixée à 10 millions d’euros. Mais uniquement pour le moteur. Hors avec le système KERS et les investissements qui en suivent, l’addition pourrait être relativement salée pour l’équipe Force India. Alors que dans un autre niveau, le projet de Pack complet McLaren est estimé entre 40 et 45 millions d’euros par an (tout compris).

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