Voici un tour d’horizon de la presse européenne et mondiale suite au Grand Prix d’Allemagne de la saison 2010. Au sommaire aujourd’hui : Le Royaume-Uni, l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne et le Brésil…
Royaume-Uni
The Guardian : » Ferrari peut être dépouillée de la première et la deuxième place lors du Grand Prix d’Allemagne après avoir été reconnue coupable d’une violation des règles concernant les consignes d’équipes. Ils ont reçu une amende de 100 000 dollars et la question sera soumise au Conseil Mondial du Sport Automobile. Conseil dont la date n’a pas été fixée, mais la FIA a le pouvoir de disqualifier Ferrari au profit de Red Bull Racing et Sebastian Vettel qui ont terminé troisième. La controverse de la victoire a gâché un retour spectaculaire de Ferrari, même si le résultat n’a pas l’épaisseur au Championnat. Lewis Hamilton et Jenson Button terminent 4ème et 5ème après un week-end difficile pour l’équipe McLaren, ils pourraient toutefois encore terminer 2ème et 3ème si le Conseil Mondial prend une bonne décision à l’encontre de Fernando Alonso et Felipe Massa. «
The Daily Mail : » Fernando Alonso et Ferrari ont construit un doublé lors du Grand Prix d’Allemagne, mais avec l’odeur d’une consigne d’équipe. Pour le souvenir de son accident lors du Grand Prix de Hongrie, il y a tout juste un an, Felipe Massa a été contraint de se contenter de la deuxième place après avoir mené la majeure partie de la course. Un message codé est passé par là ! Il a aidé l’espagnol a remporté son 23ème succès en course et le second pour Ferrari cette saison, cela permet à Fernando Alonso de revenir au contact au Championnat du Monde des pilotes, toujours dominée par Lewis Hamilton qui termine 4ème. Sebastian Vettel complète le podium, après un départ catastrophique qui lui a coûté la victoire. Finalement, Sebastian Vettel avait raison de croire que la menace serait du côté de Fernando Alonso. »
Italie
Gazzetta dello Sport : » Fernando Alonso à la conquête du monde, mais une amende gâche la fête. Un podium froid entre Felipe Massa et Fernando Alonso, le brésilien n’a pas aimé la méthode, la Scuderia a écopé d’une amende de 100 000 dollars et d’une étude devant le Conseil Mondial. C’est un grand Felipe Massa qui a dû se plier à la raison d’Etat, qui exige que Fernando Alonso soit l’homme du titre pour Ferrari. Après le 49ème tour, Ferrari a offert les 25 points qu’elle jugeait plus important à Fernando Alonso. Comprendre le choix de Ferrari est également comprendre la froideur avec laquelle Felipe Massa a vécu la cérémonie du podium. En dehors de dire que Ferrari a gagné avec un énorme discrédit, elle est dos au mur et les F10 ont été les seules à rivaliser face à Sebastian Vettel et sa Red Bull Racing. Finalement la victoire finale a été construite dès le départ, avec le solo de Felipe Massa. Critiquer Ferrari, c’est oublié ce qui a été dit à la radio après le Grand Prix d’Angleterre chez Red Bull… «
Tuttosport : » Une victoire de Fernando Alonso par défaut. Il est difficile de se réjouir après une telle victoire du côté du Brésil. Deux nouvelles toutefois à retenir : La première est que Ferrari est de retour pour gagner avec Fernando Alonso. La seconde est que le succès de l’espagnol a un arrière goût qui fait mal à la Formule 1, même si cette méthode a été souvent vue sur les pistes. Finalement le choix de Ferrari est compréhensible, éviter l’accident entre les deux pilotes comme l’a fait Red Bull Racing. Bien sûr, il y aura discussions, on parle aussi de sanction plus importante que les 100 000 dollars pour violation des règles. La FIA jugera pour une sanction supplémentaire. La course restera un monologue rouge que seul Sebastian Vettel et sa Red Bull Racing ont pu suivre de loin. »
Espagne
Marca : » Felipe Massa défigure une victoire et un doublé. La Formule 1 attire l’attention, cette fois c’est sur Ferrari que les regards sont tournés après le Grand Prix d’Allemagne. Ce qui aurait été une grande fête avec un doublé mérité et passionnant a été défiguré par la manière dont il a eu lieu. Fernando Alonso et Felipe Massa ont joué la victoire, sauf que le brésilien n’a pas relâché ses effort pour attribuer la première place… A signaler, le mauvais départ de Sebastian Vettel qui termine 3ème et des McLaren, loin de leur niveau mais toujours en tête du classement pilotes et constructeurs. «
AS : » Fernando Alonso revient avec son écuyer Felipe Massa. L’espagnol remporte le Grand Prix d’Allemagne devant son équipier et Sebastian Vettel, il prend les commandes après avoir été plus rapide que le brésilien. Ferrari a nettement dominé la course du début à la fin. De toute manière, tôt ou tard, Fernando Alonso aurait dépassé Felipe Massa pour obtenir la victoire, la deuxième de l’année. Cette victoire démontre que l’espagnol est le vrai successeur de Michael Schumacher. Pour Fernando Alonso, Felipe Massa est le Rubens Barrichello de Michael Schumacher. L’Espagne rayonne dans le sport avec des victoires en tennis à Roland Garros puis Wimbledon, une Coupe du Monde de football, un probable Champion en MotoGP, des succès en NBA : Fernando Alonso s’invite dans cette grande année pour le pays. »
Allemagne
Bild : » Le scandale Ferrari ! Comment peut-on recevoir que 100 000 dollars d’amende et ne pas perdre de points et l’emporter ? Beaucoup pensait que Zeltweg 2002 était loin, il y avait eu une amende d’un Million de dollars à l’époque. Deux poids, deux mesures. Après les idiots de Red Bull Racing, qui au moins combattent les uns contre les autres, le contraste est énorme avec l’ambition de tricherie de l’écurie Ferrari. «
Brésil
Folha : » Dimanche a été une honte pour Fernando Alonso et Felipe Massa, pour la Formule 1 et le sport en général. Parce que le souvenir de l’Autriche 2002 n’a servi à rien, Ferrari a rendu une copie scandaleuse pour inverser les positions entre les deux pilotes. Ajoutons que l’ordre a été expressément et honteusement exécuté. Felipe Massa avait de grande chance de gagner un Grand Prix et il est faux de dire qu’il avait un problème de boîte de vitesses, comme l’a indiqué « Radio Maranello » à l’espagnol. Si Felipe Massa n’avait pas donné sa position, Fernando Alonso n’aurait jamais été en mesure de l’emporter. «