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La vérité sur le bilan financier de la Formule 1

Dimanche dernier, un article du Daily Télégraph annonçait que le bénéfice de la F1 est passé de $312.7m à seulement $6m depuis que l’entreprise de Bernie Ecclestone à été racheté par la CVC.

Cette chute s’explique sur le fait que CVC a fait un emprunt auprès des banques, comme tout fond d’investissement, de 2,5 milliards de dollars et qu’elle doit rembourser $220m par an cet emprunt.

De plus les comptes de la CVC ne totalisent que les 9 mois de présence car l’enregistrement du rachat n’a été établit qu’en Mars 2006.

A noter que le chiffe d’affaire de la FOM a été de $725,2m, une augmentation de 6% par rapport à l’année 2005. Mais en dépit du chiffre d’affaire élever, les charges de l’entreprise le sont tout autant, car il faut retirer la part des équipes et les charges diverses de fonctionnement. Pour arrivé finalement à un bénéfice d’exploitation de $240.4m. Mais étant donné que la CVC doit rembourser $220m tout les ans a ses créanciers, cela donne le pauvre résultat annoncé en fin de semaine dernière.

Donc oui l’avenir de la Formule 1 est en Asie, mais uniquement pour des raisons financières et à court terme sur les revenus des circuits, mais clairement l’avenir financier de la F1 est en Europe ou 75% de son chiffre d’affaires est tiré des télévisions et partenariats occidentaux et surtout européens.

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Spyker, les raisons d’une déroute

Dés le départ, le petit constructeur Spyker souhaitait utiliser la Formule 1 comme le ressort de sa campagne marketing. Après avoir été une des vedettes du film (bide) Basic Instinct 2, le constructeur souhaitait passer à la vitesse supérieure. Mais autant son projet d’équipe et son plan modèle de route a été trop précipité.

L’équipe de F1 avait un bon profil l’année dernière et beaucoup était content que l’équipe inconsistante Midland soit remplacer par un petit constructeur et que celui-ci ait de l’argent. Mais 12 mois après le rachat du GP d’Italie 2006, l’incompréhension.
D’abord, et cela confirme ce que l’on a vu par le passé, le moteur Ferrari en plus d’être chère n’est pas très puissant et fiable. Et alors qu’il devait attirer des sponsors, il n’a strictement rien fait. Hormis l’arriver les investisseurs arabes.

Mais le problème de Spyker a été d’avoir voulu aller trop vite dans sa filiale automobile. En effet alors qu’elle arrive tout juste à l’équilibre en 2006, elle accusait un déficit de 16 millions d’euros au premier semestre, emprunté à l’équipe F1. La cause ?
La mise au point du SUV Pekin-to-Paris et surtout la conception de la C12 Zagato qui devait célébrer l’entrée du constructeur en F1.
Fabriquant 100 voitures en 2006, l’objectif était de vendre 500 machines en 2009 au plus tard.

Ses erreurs coûtent chère, car l’année prochaine la C12 sera vendu 500.000€ et produite à 24 exemplaire, mais le constructeur ne sera plus présent en F1, donc certains analystes financiers de la bourse d’Amsterdam pensent que ce sera un bide commerciale, car selon eux « il aurait fallut que Spyker soit encore en F1 en 2008 ». De plus le SUV sera produit à la commande, comme cela avait été prévu à l’origine, avant que l’euphorie de la F1 poussait le constructeur a annoncé jusqu’à 150 exemplaires par an et le projet d’une C6, équipé d’un V6 Audi de 300ch dessiné par Zagato, comme la C12 Zagato, ne sera jamais allez plus loin que la planche à dessin.

L’année prochaine l’équipe changera de nom pour la quatrième fois en quatre ans (un record), mais l’équipe en place ne changera pas et c’est peut être cela le principal problème. De plus l’année prochaine l’investissement d’un possible sponsor indien (Kingfisher) à hauteur de 25 millions d’euros environ minimum, provoquera t’il la fin de pilote payant ?
Adrian Sutil reste en place pour 2008, mais son équipier n’est pas connu et il n’est pas impossible que ce soit Van de Garde, voir Kartikeyan. Mais déjà dans l’idée, le moteur Ferrari sera remplacé pour 2009 par un ensemble BMW, peut être…

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Super Aguri et Spyker F1, cherche argent frais

Depuis quelques jours deux équipes sont à la recherche d’investisseur pour assuré leurs avenir : Super Aguri et Spyker.

Aguri Suzuki n’est pas un homme heureux. En effet son équipe est pourtant une réussite populaire, mais l’aspect politique, avec son partenaire Honda, gâche la belle histoire entreprise fin 2005. Le constructeurs japonais, pousser par des pressions diverses lui aussi, en plus d’être déçu de sa saison 2007, il se rend compte que l’équipe B, celle d’Aguri Suzuki est beaucoup plus populaire que son équipe première. L’argent n’achète pas la sympathie et Honda a découvert le fruit de ses errances que durant l’année 2007 et a décidé de faire table rase de certaines choses, surtout idéologique. Alors pour Honda, Super Aguri est de trop et le service financier et technique est réduit au strict minimum depuis quelques Grand Prix déjà. En faite depuis que Takuma Sato rapporta les premiers points de l’équipe en Espagne.

Aguri Suzuki n’est pas un homme heureux, car son sponsor principal SS United, n’a pas payé et ne payera pas les 25 millions de dollars promis. Cette affaire met en avant un problème important pour la F1 : Les nouvelles sociétés des pays du « sud » sont t’elles honnêtes ?
Alors n’ayant plus d’argent et Honda ne voulant pas en rajouter, Suzuki est obligé de vendre une partie de ses parts. 40% surtout car l’ex pilote nippon voudrait rester le principal actionnaire de l’équipe qui porte son nom. Alors des discussions avec un homme d’affaire espagnol proche de Adrian Campos, l’ex agent de Fernando Alonso, Alejandro Agag, se font jour.

Le temps presse pour Suzuki, qui a déjà stoppé le développement de sa SA07 et surtout ajourné le projet de voiture 100% Super Aguri pour 2008 par manque de liquidité. Mais la solution de vendre 40% de son capital, n’a qu’une valeur symbolique : juste finir la saison et préparer l’année prochaine. Actuellement d’après les estimations Super Aguri a une valeur de 60 millions de dollars. Donc 40% représenterait 24 millions de dollars, soit ce que SS United devait à l’équipe cette année. Mais l’avenir restera sombre et il n’est pas impossible que Abad laisse pourrir le fruit jusqu’à l’endettement et ensuite proposer le rachat à 1€ et épurer les dettes. A moins que dans les négociations, une clause indique que l’homme d’affaire héritera en deux temps de l’équipe nippone.

Autre équipe en mal de liquidité : Sypker. L’affaire reste sombre car le problème principal n’est pas l’équipe, mais le constructeur. Car depuis le début de l’année 20 millions de dollars, du budget de l’équipe ont été détourné pour alimenter le petit constructeur hollandais. Mais le projet financier de Spyker est des plus compliquer.
Midland a racheté l’équipe Jordan pour 50 millions de dollars en 2005 pour la revendre fin 2006 à Spyker 100 millions.
Mais le contrat de cession est en deux temps, dans un premier temps, Spyker paye à Midland le droit d’utilisation sur 5 ans de l’actif non immobilisé (droit FOM, Propriété des voitures etc…) pour la somme de 8 millions de dollars par an, ce qui signifie que c’est de la location avec option d’achat. Ensuite 60 millions de dollars devait être investit dont 16 millions de sponsoring pur ce qui représente l’actif immobilisé (usine, crédit moteur etc…). Un système compliqué mais rentable pour Midland qui dispose toujours d’une part d’actionnariat minoritaire sans vraiment investir. La répartition du capitale est simple : 76% pour Spyker, 24% pour Midland en début d’année.
Mais les problèmes financiers ont provoqués l’arriver à hauteur de 12% d’investisseurs des Emirats Arabes Unies qui pour 12 millions de dollars ont fait du sponsoring/investissement.

Alors un bras de fer débute, d’un coté Michiel Mol, souhaite investir avec des amis hollandais dans l’équipe afin de rendre indépendante l’équipe de F1 par rapport au constructeur de voiture de sport. Mais tranquillement dans leurs Emirats, certains se demande si 12% est un investissement rentable…pourquoi pas plus ?

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CVC-F1 : La bourse ou la mort…

Depuis 2005, la Formule 1 possède un fond d’investissement comme propriétaire principal à hauteur de 86%, la société CSV Capital Partners. Mais qui est cette société et quel est son but ?

CVC dirige un capital d’investissement de 20,9 milliards de dollars (15.9 milliards d’euros) afin d’acquérir et développer des entreprises en partenariat avec l’équipe dirigeante déjà en place. Actuellement 44 sociétés d’une valeur globale de 38,5 milliards de dollars (29,4md€)) et 309.000 employers travaillent pour CVC.

Récemment le fond a souhaité racheter Altadis (ex Gauloise) et la célèbre marque de bagage Samsonite pour 1,7 milliards de dollars. Mais la Formule 1 représente la plus grosse part du projet.

Lorsque Bernie Ecclestone a vendu en 1999 et 2000 50% de ses parts à des banques d’investissements, la SLEC, société ultime de l’argentier, valait 2 milliards de dollars. Une année après EM.Tv reprend l’affaire et le capital augmente à 3,5 milliards.

En 2005, la CVC a pourtant racheté 86% de la SLEC pour seulement 1,6 milliards de dollars mais depuis les choses ont bien changés.
En Juin 2007, le magazine Forbes indique que Bernie Ecclestone dispose d’une fortune de 2,2 milliards de dollars. En baisse par rapport à 2001 (3 milliards de dollar soit 3.2 milliards d’euros). Mais à l’époque Ecclestone avait 25% de sa société. Là il n’a plus que 14%.

Lorsque la CVC a acheté la « Formule 1 », la valeur de celle-ci était de 1,9 milliard de dollars, mais maintenant sa valeur est estimée, d’après certains analystes, entre 8 et 15 milliards de dollars.

Alors pourquoi une telle hausse d’un coup pour une entreprise qui réalise moins de 1 milliard de dollars par an ?

Simplement parce que la CVC a un objectif : mettre la SLEC en bourse d’ici 2010. En effet un fond d’investissement achète une entreprise sur une durée de cinq années environs, et la revend ou alors en bourse ou alors à un autre fond d’investissements. Mais pour le cas de la SLEC, le projet de Bourse est bien réel.
Lors du Grand Prix du Canada cette année, Bernie Ecclestone en parlait a demi mot : «  La bourse bien sur que j’y pense…cela fait dix ans que je le fais et je crois que c’est la meilleure chose qui puisse arrivée à la F1 « .

En effet depuis 1997 et les débuts du projet d’introduction en bourse, refusé par l’Union Européenne qui jugeait sa société trop opaque à l’époque, Bernie Ecclestone avait toujours déclaré ceci : « J’ai 76 ans maintenant, et les héritières de mon empire seront ma femme et mes filles. Mais pour moi ce sera un fiasco pour l’une comme pour l’autre que ma femme reprenne ce que j’ai établi. La bourse est la meilleure solution à mon sens « .

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Accords Concordes : la fin des privilèges

En 2004, Bernie Ecclestone tente un magnifique coup de poker en manipulant le GPMA avec la signature de Ferrari au bas des nouveaux accords Concordes. Hors ses nouveaux textes depuis que les équipes des constructeurs ont sellés leur avenir avec Ecclestone, abolissent les privilèges accordés par l’argentier de la F1.

En 2004, l’annonce de la signature de Ferrari d’une prime de 120 millions d’euros sur une période de 5 ans, avait fait grand bruit. Depuis plusieurs semaines déjà, le Groupement des constructeurs souhaitait que l’équipe italienne accepte de ne plus être traitée comme équipe à part entière.

En effet en 1981, Enzo Ferrari, argumentant le fait que son équipe était plus petite que Renault, qui était l’exemple de l’époque, avait obtenu une prime supplémentaire en plus de la prime de la FOCA. Hors avec le temps, certes des constructeurs comme Honda, BMW et d’autre ont été plus riche que la scudéria, mais à la même époque, FIAT était aussi présent. D’ailleurs en 1986 et plus tard aussi, Ecclestone l’a fait remarquer ce qui provoqua des menaces de retraits de l’équipe italienne. Et le statu quo s’imposa encore et encore.

Mais les Accords Concordes 2007-2011 devait offrir encore plus d’argent à l’équipe italienne. Mais pas seulement à l’équipe rouge. Williams décide aussi de sauter le pas, devenu indépendante entre temps, et fin 2005 et début 2006. Ecclestone accorde 60 millions d’euros de prime à l’équipe de Grove. C’est alors que l’on apprend que Ron Dennis, aussi, négocie en secret, mais ce fût la manœuvre de trop.

Les nouveaux Accords Concordes signés avec les constructeurs du GPMA et le duo Ferrari/Williams défini que ses deux équipes ne bénéficient plus des privilèges de Bernie Ecclestone. En échange, après des mois de négociations, la part du gâteau de la SLEC est devenue plus importante.

Pour résumé, en 2004, Ferrari avait touché 40 millions de dollars, soit 20 millions pour avoir été champion du monde et 20 millions de cette fameuse prime.
En 2006, Renault a gagné 35 millions d’euros environ, mais pour l’année 2007, avec la nouvelle répartition, le champion du monde touchera 80 millions d’euros selon les estimations de La Tribune.

Il aura donc fallut cinq années de bataille psychologique pour arriver que la Formule 1 deviennent un sport équitable en terme financier. C’est donc pour cinq années la fin des privilèges. Mais personne ne peut prédire l’avenir et surtout l’après 2011.

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Le salaire de Lewis Hamilton en 2007

En début d’année, l’estimation faite du salaire brut de Lewis Hamilton était de 3 millions de dollars(€2,3m). En se basant sur l’estimation d’un salaire de 1 millions d’euros, plus un bonus de 10.000 euros environs (avec une base de 60 points au championnat) et un bonus de 750.000€ de bonus pour une place sur le podium du championnat constructeurs. Hors depuis un certain temps, les révélations sur son salaire se font jour.

Ron Dennis a avoué lors du GP de France que Lewis Hamilton gagnait 1 millions d’euros de salaire. Mais avec une recherche sur différence sources, le jeune Lewis Hamilton se voit surtout accréditer de €500.000 de salaire, ce qui signifie qu’il donne 50% à son agent de papa et l’autre partie à son frère vraisemblablement.

En plus de son salaire un site anglais, annonce que son bonus aux points est de 10.000€, ce qui signifie qu’à l’heure actuel Lewis Hamilton est crédité 1,7 millions d’euros brut de revenus.

Mais le journal espagnol El Mondo précise que Lewis Hamilton a une clause qui indique que si il dépasse un certain nombre de point prédéfini après Silverstone il bénéficie d’un bonus de 3 millions d’euros.

Le bonus de ses futures victoires sera de 400.000 euros et le titre sera bonifié de 1 millions d’euros.

Donc dans l’hypothèse que Hamilton marque encore 50 points au championnat, il aura touché un bonus de 1,2 millions d’euros pour les points, 800.000 euros pour 2 victoires, et 1 millions d’euros pour le titre en plus de son salaire qui passe à 4 millions d’euros soit un total de 7 millions d’euros pour 2007.

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Lucky Strike toujours en F1 en 2007 ?

Lors de la présentation de la RA107 avec la livrée Earthdream, les spécialistes avaient rapidement compris que l’idée n’allait pas apporter beaucoup d’argent à l’équipe Honda, mais plus en capital image. Par contre une chose n’a pas été dite, un mensonge même. BAT est toujours présent dans l’équipe Honda en 2007.

L’année dernière, British American Tobacco, avait prévenu son rival, Phillip Morris, que continuer de faire du sponsoring comme avant, alors que la loi l’interdit était passible d’une action en justice. C’était en Août 2006 que l’avertissement avait eu lieu.

Hors il est vrai que Lucky Strike n’est plus présente sur la RA107, mais l’implication reste encore présente.

Dans un premier temps, il y a les accords de rachats en deux temps de l’équipe BAR par le constructeur nippon qui d’abord a racheté 45% de l’équipe en 2004 et 55% début 2006. Mais le dernier accord dispose d’une clause spécifique, qui a été révélée dans le plus grand anonymat en début d’année par grandprix.com.
Lorsque Jenson Button a signé son contrat de cinq ans avec l’équipe Honda pour 2006 – 2010, la condition première était que Honda soit présent dans l’équipe majoritairement d’une part et d’autre part que le salaire du pilote soit garanti par…BAT !

Le cas est le même pour Rubens Barrichello qui a signé son contrat en 2005, avec la garantie de 15 millions de dollars annuels payer par BAT.

La réglementation anti tabac 2007, a imposé se type de clause auprès des pilotes et des équipes dépendantes du sponsoring tabac.

GrandPrix.com avait annoncé donc que BAT, déboursait 35 millions de dollars en 2007 à l’équipe Honda. Ce qui signifie que le constructeur garanti de son coté l’investissement de l’équipement de l’équipe, mais pas les salaires comme le fait Mercedes par exemple, ou encore 50% des salaires, comme RenaultF1. Mais la technique ressemble curieusement à celle de….Marlboro

Notons que le contrat de Button racheté par l’équipe Honda pour 50 millions de dollars était répartie en deux : 30 millions de dollars de contrat, plus 20 millions de salaire 2006 du pilote. Honda a donc déboursé les 30 millions de sa poche, mais son rapport de compte annuel via le magazine BusinessF1 n’indique pas les $20m restant.

Dans le même esprit, le concept myearthdream attire des sponsors déboursant 5 millions de dollars annuel en moyenne, mais une rumeur allemande en début d’année indiquait que BAT avait déboursé les fameux 35 millions de dollars en 2007.

Le sponsoring déguisé est né avec Marlboro il y a quelques années, British American Tobacco, après l’avoir critiqué, ce qui n’a pas été le cas de Japan Tobacco (Mild Seven) par exemple, fait strictement la même chose que la marque au cow-boy, la présence sur la voiture en moins…

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Rumeurs sur le sponsoring et marchés financiers

Actuellement en pleine période de transfert pilote et ingénieur, les marchés financiers font aussi leurs transferts avec des rumeurs importantes ou non, concernant les entreprises qui sponsorisent les équipes de F1.

Il y a quelques semaines le géant des télécoms américain AT&T, actuel sponsor de l’équipe Williams, avait émis l’intention de racheter Vodafone, le sponsor principal de l’équipe Mclaren. Hors Le nouveau PDG de l’opérateur américain AT&T fait taire les rumeurs. Selon Randall Stephenson, interviewé par le Financial Times, son groupe ne prépare en aucun cas le rachat de Vodafone. Cependant, il dit faire de l’expansion internationale de AT&T une de ses priorités et explique que le groupe pourrait procéder à de plus petites opérations dans les mois qui viennent. Ron Dennis et Franck Williams respire quelque peux, car on se souvient qu’en F1, lorsque un sponsor en rachète un autre, la durée de vie du dernier n’est que de deux années.

Le fonds américain Blackstone va s’offrir le prestigieux groupe hôtelier Hilton pour 26 milliards de dollars, y compris une reprise de dettes de l’ordre de 7,5 milliards. Cette transaction marque le renforcement de Blackstone dans le secteur hôtelier où il détient actuellement plus de 100.000 chambres d’hôtels aux Etats-Unis et aux Europe. Hilton est un des sponsors de l’équipe Mclaren Mercedes.

Enfin une nouvelle intéressante : Yahoo a décidé d’investir dans les sites sportifs pour ravivé son audience. Le moteur de recherche a annoncé le rachat du site Internet Rivals.com la semaine dernière. Forte d’une audience mensuelle de plus de 2 millions d’internautes, cette acquisition fait partie de la stratégie de développement qui vise à redonner à Yahoo! sa place de leader mondial, aujourd’hui trustée par Google. Rivals.com est un site de sport universitaire. Mais l’avenir semble se dirigé vers le Football et la Formule 1. Une rumeur d’ailleurs de rachat de Racing-Live.com (propriétaire de F1-Live.com) par Yahoo est dans l’air. Prix de la transaction : Entre 5 et 10 millions d’euros, dettes incluses.

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Salaires des pilotes de F1 en 2007

Ceci est un extrait d’un futur livre que je suis entrain d’écrire et qui sortira le mois prochain :

246.65 Millions de dollars, voilà les salaires et autre revenus cumulés estimés des pilotes titulaires de Formule 1 en 2007.
Le salaire compte à hauteur de 176.65 millions dans le calcul total.
Cette année, plus de place pour Michael Schumacher, qui l’année dernière encore trônait en tête des pilotes les plus payés avec 63 millions de dollars de revenus.
L’année dernière le pilote allemand devançait Kimi Raikkonen qui avait gagné 42 millions de dollars l’année dernière brut, Fernando Alonso avec 26,5 millions et Ralf Schumacher avec Giancarlo Fisichella cumulant 18 millions de dollars chacun.

Cette année le pilote gagnant le plus sera Fernando Alonso avec 40 millions de dollars. Le double champion du monde devancera Kimi Raikkonen avec 27 millions de dollars et Jenson Button avec 22 millions de billets de verts. Suivent Ralf Schumacher avec 20 millions et le duo Rubens Barrichello – David Coulthard avec 15 millions de dollars cette année.

Une nouvelle génération de pilote arrive aussi cette année et gagne déjà beaucoup d’argent comme Kubica avec 4 millions de dollars, Hamilton avec 5,5 millions de dollars, Rosberg Jr avec 3 millions et enfin Heikki Kovalainen avec 2,5 millions de dollars de salaire chez RenaultF1.

Les surprises du classement sont évidement Christijan Albers qui gagne 12,7 millions de dollars, mais 12 millions sont investi dans l’équipe Spyker, tout comme son équipier Adrian Sutil qui touche 7,25 millions de dollars et qui n’en garde que 0,25 millions en salaire.

Top 10 revenus 2007:

1. Fernando Alonso : $40m
2. Kimi Raikkonen : $27m
3. Jenson Button : $22m
4. Ralf Schumacher : $20m
5. Rubens Barrichello : $15m
6. David Coulthard : $15m
7. Jarno Trulli : $14.5m
8. Felipe Massa : $13.5m
9. Giancarlo Fisichella : $13m
10. Christjian Albers : $12.7m

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La Chine : Menace financière sur la F1

Depuis deux jours à Washington se tiens une réunion entre les Etats-Unis et la Chine sur un dialogue économique stratégique et des tensions se sont fait jour car la Chine a beaucoup d’argent en réserve et compte bien s’en servir pour investir à tout va. Et un projet de F1 ressort évidement.

Déjà il y a deux années, un consortium de l’empire du milieu souhaitait racheter les 75% de la SLEC détenus par les Banques pour 1,4 milliards de dollars, mais Bernie Ecclestone a refusé, car l’offre était une coquille vide financière à but spéculatif.
C’est-à-dire racheté une entreprise avec de l’argent que l’on a pas et avoir un acheteur qui lui a de l’argent qui rachète l’entreprise en question souvent 20% plus chère que le prix que la première entreprise avait acheté virtuellement. Un peu le système Adidas avec Bernard Tapie qui avait demandé au Crédit Lyonnais de trouvé un acheteur pour la célèbre marque aux trois bandes et la banque avait vendu la marque à une de ses filiales qui a revendu le double à Robert Louis Dreyfus, et dans l’opération le Lyonnais avait fait une belle plus value illégale.

Bref la Chine a, malgré cet épisode récent, de l’argent et compte bien l’investir. Tout d’abord dans des fonds d’investissements Américains et Européen comme Carlyle, pourquoi pas Sequoïa, et le CVC, actuel propriétaire qui sont dans le collimateur. Un circuit à Hong Kong a été annoncé discrètement aujourd’hui en projet et enfin, certain constructeur chinois se verrait bien faire de la F1 d’ici 5 ans environ. Déjà que le projet de circuit de Singapour est en partie financé par des fonds chinois, cela démontre l’ampleur de l’influence économique.

Des projets de rachats ou d’investissement d’équipe sont dans l’air et l’alternative des Emirats Arabes Unies est l’exemple de la riposte du monde de la F1 à l’argent communiste.

300 milliards de dollars (230 milliards d’euros) en stock dans sa réserve, la Chine dispose de capitaux pour manger des entreprises et investir massivement dans l’industrie. Reste que, comme l’annonce les économistes américains, cette fortune est virtuel, et surévalué car la Chine est dans une bulle spéculative, comme Internet l’a connu il y a 7 ans. Alors le pays investit avant que cette « bulle » n’explose et ruine son économie.

Reste que, un constructeur chinois en F1, deux circuits chinois au calendrier et une société chinoise à la tête de la SLEC a de quoi inquiété. Même Bernie Ecclestone, c’est dire…

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