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Le rôle de Mumtalakat Holding

En Janvier 2007, la nouvelle avait fait grand bruit, Mclaren Group cède 30% de son capital à un établissement bancaire du Bahrain : Mumtalakat Holding. La transaction était à l’époque estimée à 400 millions d’euros, reste encore très étonnante.

A l’époque, la rumeur indiquait le départ progressif de Ron Dennis après cette annonce. Mais ce qui interpelle le plus dans cette holding du moyen orient, est qu’elle n’a investit que dans des entreprises de son pays. Hors le seul investissement étranger est Mclaren Group.
Mais pourquoi cette holding d’Etat a investi dans l’entreprise de Ron Dennis ?

En faite d’après les rumeurs, qui reste des rumeurs, cette entrée dans le capital a étonnée Mercedes Benz qui est déjà présente dans l’équipe depuis Juillet 1999 à hauteur de 40%.

Mercedes est un actionnaire actif, c’est-à-dire qu’il participe à la vie de l’équipe, financièrement et politiquement. Alors que Mumtalakat Holding , est un actionnaire dormant, c’est-à-dire qu’il est présent uniquement à des buts spéculatifs d’une part mais aussi pour combler un manque d’argent. Mais ne participe pas à la vie de l’équipe. Par contre politiquement il se place, dans le cas présent, dans le camp de Ron Dennis et Mansour Ojjeh.

Car Mclaren n’est pas qu’une équipe, c’est aussi un groupe industriel depuis sa fusion avec le groupe TAG en 2004 : Présent dans l’électronique industriel et grand public, fabricant des voitures de routes en petite série etc… Malheureusement, le groupe Daimler a décidé en 2006 de stopper son projet de remplacement de la SLR, qui sera fabriqué en Allemagne chez HWA. Alors, pour rentabiliser l’investissement de l’usine, qui a été conçue pour fabriquer 500 voitures par an, Mclaren se devait de concevoir et construire une nouvelle voiture. Hors cela coûte chère, en moyenne 50 millions d’euros pour la conception et le développement d’une voiture de sport du type de la future P11.

De plus, il faut envivon trois années pour concevoir une voiture de sport, ce qui signifie que la future P11, qui sortira en 2010, a débutée en 2007. Donc après l’arrivé de Mumtalakat Holding dans le capital de Mclaren Group.

Reste que la presse a parlé d’un investissement de 100 millions d’euros, hors il apparaît que cette somme est le bonus qui a été offert à Ron Dennis et Mansour Ojjeh, mais si nous déduisons l’investissement de la P11 et le bonus, il reste tout de même 250 millions d’euros, quelques parts dans la nature…

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BusinessNewsF1, effet papillon # 1

Parce que la Formule 1 est surtout dépendante des multinationales du monde entier, voici l’effet papillon de ses groupes cotés économiques. Afin de prévenir…

Le Crédit Suisse, sponsor de l’équipe BMW-Sauber est selon l’hebdomadaire Sonntag en dépréciation d’actif de 2,5 milliards de francs suisses, pour son dernier trimestre 2007.
Le titre en Bourse de la banque helvétique chute et la note pourrait montée jusqu’a 5 milliards de francs suisses d’ici la fin de l’année, a cause des Subprimes.

Selon le directeur général du premier opérateur télécoms américain AT&T, Sponsor de WilliamsF1, Randall Stephenson, son groupe est confronté à une faiblesse de son activité grand public. Le titre a plongé mardi jusqu’à 10% à Wall Street avant de terminé sur une perte de 4,8% entraînant la Bourse de New York dans le rouge.

ING Real Estate, grande branche d’investissement immobilier du groupe de banque et d’assurance néerlandais ING, annonce le rachat de la société KFN pour 1,6 milliard d’euros. 80 Immeubles de standing ont été ainsi acquit auprès d’un fond de pension batave.

Télécom Italia a mandaté une banque d’affaire afin de céder ses activités FAI en France, indique le Figaro. L’annonce d’une vente pourrait avoir lieu d’ici 2 mois. Pour le moment le groupe Italien n’a fait aucun commentaire mais la vente pourrait rapporter 600 millions d’euros. Alice France est doté de 882.000 clients. Alice est sponsor de Ferrari, mais le sponsoring ne sera pas touché, car financé par la filiale télécom mobile.

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Mutua Madrinela, Les deux scénarios avec Mclaren

Alors que l’on annonçait qu’il quitterait l’équipe Mclaren Mercedes en même temps que Fernando Alonso, le sponsor Mutua Madrinela est encore présent chez Mclaren, mais d’une manière qui reste a décrypté.

Lorsque l’on consulte la liste des sponsors commerciaux de l’équipe de Woking, ont constate tout en bas à droite que le nom de Mutua Madrinela est présent en 2008. Toutefois, la présence de la marque espagnole sur les ailerons avant de la nouvelle née de l’équipe de Ron Dennis n’est pas visible. En compensation, un petit sticker sur la combinaison de Lewis Hamilton et Heikki Kovalainen.

Il est rare qu’un sponsor quitte de son plein gré une équipe sans raison valable, comme une crise économique, un rachat etc… Par le passé, Alcatel, HP¨ont quittés la F1 à cause de leurs performance en Bourse. D’autre comme, Yahoo ! Par exemple, n’ont donnés que 10% de la somme initialement prévue par le contrat, comme beaucoup d’autres sponsors d’ailleurs l’ont fait envers Minardi à l’époque.

Mais le cas de Mutua Madrinela est très étonnant. Signant un contrat de trois années avec l’équipe Mclaren, pour une somme de 5 millions d’euros par an, l’assureur espagnol soutenait surtout Fernando Alonso. Le double champion du monde, quittant Mclaren en fin d’année dernière, l’entreprise ibérique n’avait plus d’intérêt à communiquer avec cette équipe. De plus, des manœuvres sur les marchés financiers ont désintéressés ce sponsor, en conflit d’intérêt avec Santander.

Pourtant, Mutua Madrinela est toujours présent comme sponsor commercial, c’est-à-dire qu’elle n’est pas présente sur les combinaisons des pilotes sans rien offrir en compensation.

Alors comment Mclaren peut gérer l’affaire Mutua Madrinela ?

De deux manières : premièrement, le sponsor ayant un contrat de trois années et n’ayant réalisé qu’une saison avec l’équipe, il est probable que Mclaren Marketing, ait proposé que le sponsor coupe la poire en deux, c’est-à-dire honorera sont contrat de trois années, mais en répartissant son investissement, passant ainsi de 5 millions d’euros par an à 2,5 millions en 2008 et 2009.

Autre solution, qui c’est déjà vu en F1, la compensation financière. En effet, ce n’est pas l’équipe Mclaren qui ne souhaite plus collaborer avec Mutua Madrinela, mais le contraire. Alors il n’est pas impossible qu’une compensation financière, ait été réalisée en échange d’une mise en avant modéré. Mais encore une fois, aucune indication n’a été donnée sur la teneur du contrat entre les deux parties. Mais peut être que la présence de Pedro de La Rosa, a été un argument espagnol de poids pour continué l’aventure.

Reste que pour le moment, Mutua Madrinela n’a pas été remplacé sur les cotés de l’ailerons avant de la nouvelle MP4-23.

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L’aventure presse de Bernie Ecclestone

A la fin des années 90, alors le monde s’ouvrait à l’Internet, Bernie Ecclestone se lance dans l’édition. Récit d’une diversification.

C’est en 1998, que Bernie Ecclestone découvre enfin qu’il n’existe aucun magazine parlant de la Formule 1, surtout coté business. Il prend alors le contrôle avec l’éditeur Tom Rubython, du magazine économique Eurobusiness et surtout de la maison mère : European Press. L’investissement sera de 6 millions d’euros.

Le premier numéro du mensuel Eurobusiness, made in Ecclestone, sortira en Juin 1999 avec Jürgen Schrempp. C’est un succès avec 10.000 exemplaires vendu mensuellement dans les premiers mois et uniquement en langue anglaise.

Rapidement en 2000, Tom Rubython propose un autre mensuel, plus abordable et surtout plus généraliste sur la F1. En effet en 1999, un nouveau magazine anglais, F1 Racing, est lancé avec succès. En Février 2001, est donc lancé F1 Magazine, moyennant une campagne publicitaire de 2 millions d’euros. Les deux premiers exemplaires se vendront à 150.000 exemplaires dans le monde, ce qui est très gros score pour ce type de parution.

Mais déjà financièrement, les affaires ne vont pas bien, avec une perte de 1,2 millions d’euros pour l’exercice 2000.

En 2002/2003, la société European Press accuse encore une perte de 450.000 euros, et se trouve en cessation de payement. L’entreprise est rayée de la chambre du commerce de Londres. A noter que l’éditeur Tom Rubython a démissionné le 28 Octobre 2002. Eurobusiness et F1Magazine cesseront de paraître en Février 2003.

F1 Magazine existera aussi en version française jusqu’en 2003, ou déjà les malheurs de cette parution en Angleterre déteignent sur les éditions du monde entier. Dans notre pays, le magazine deviendra avec l’aide de Bertrand Gachot et Pierre van Vliet , F1i Magazine dans les premiers mois de 2003.

Le magazine reprendra quelques mois plus tard avec la même équipe, dont Tom Ruby Rubython. Une nouvelle entreprise sera crée : Business F1 Ltd, qui édite un nouveau magazine très haut de gamme (25€ le numéro) mensuel : Business F1.
Le premier numéro sera lancé en Mars 2004 et tiré à 4.000 exemplaires. En Parallèle F1 Magazine repart aussi pour une ultime année.

Mais le magazine, semi-indépendant, car on ne sait pas vraiment si Bernie Ecclestone y est toujours impliqué, est la cible de diverses attaques judiciaires pour diffamation. Pourtant le titre est tiré à 9.000 exemplaires en 2007. Mais déjà BusinessF1 Magazine Ltd, serait en cessation de payement en ce début 2008. La Haute Cours de Londres a reçue en septembre 2007 un ordre de liquidation de l’entreprise pour non payements effectués à son consultant Tony Purnell, l’ex directeur de Jaguar F1. Une indemnité de 100.000 euros aura donc eu raison du titre.


Début octobre 2007, l’entreprise est déclarée en faillite et sous liquidation judiciaire. De son coté, l’éditeur Tom Rubython est déclaré en faillite personnelle. Le magazine est cliniquement mort depuis
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Chine, la prochaine bataille de pétrolier en F1

Depuis 2004, le logo de ce pétrolier chinois attire de plus en plus les constructeurs présent en Formule 1: Sinopec qui avec son rival Petro China sont les deux pétroliers actuellement les plus couru du petit monde de la F1.

Sinopec c’était fait connaître en 2006, en étant en concurrence avec Shell pour devenir le partenaire pétrolier de la Scuderia Ferrari. Mais jusqu’à présent, le deuxième pétrolier de l’empire du milieu n’était qu’une monnaie d’échange afin de soutirer plus d’argent des pétroliers actuels. En effet le scénario de la concurrence c’est reproduit quelques mois plus tard avec Mclaren et Exxon Mobil.

Reste que il y a un mois, Petro China est devenu la première capitalisation boursière avec 1000 milliards de dollars et que Sinopec multiplie les accords commerciaux avec des pays et les autres pétroliers.

Alors, naturellement, les constructeurs présents en Formule 1 font de l’œil envers un partenaire qui pourrait bien être un sésame précieux pour le marché chinois actuellement en pleine expansion mais encore fragile financièrement.

Ferrari, Renault et Mclaren-Mercedes sont exclus de la course, car leur contrat avec leurs partenaires court au-delà de 2010. Reste alors BMW, avec Petronas encore présent jusqu’en 2009, Williams dispose d’un contrat avec Petrobras qui court lui aussi jusqu’en 2009.

Reste Honda, Red Bull et Toyota.

Honda, cela semble peux probable, surtout après avoir fait la promotion de Myearthdream en 2007 et 2008 d’avoir un sponsor pétrolier. Red Bull, quand a eux c’est compliqué. En effet il y a un désir d’avoir plus d’argent pour pouvoir devenir un rival potentiel des constructeurs, mais la marque est trop présente et l’équipe ne séduit pas vraiment les marques de hautes technologies qui étaient initialement prévus par le plan de la marque.

Reste Toyota, qui dispose d’un contrat de fourniture avec Exxon Mobil, mais plus au niveau du sponsoring. De plus Toyota est le premier constructeur mondial et ce type de prestige attire les chinois. Reste à savoir si un contrat avec un pétrolier avec une somme importante ne mettra pas à mal le contrat Panasonic, qui est certes évolutif, mais très inférieurs aux standards en vogue actuellement pour un premier sponsor.

La Chine, dispose de beaucoup de société de haute technologie, présentent sur Internet ou alors plus traditionnel comme le pétrole. La Formule 1 pourrait bien utiliser le levier de la libre concurrence avec ses entreprises pour séduire des sociétés qui jusque là résistent encore au pouvoir de la F1.

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Mutua Madrilena, une vérité cachée

La presse espagnol, économique et surtout sportive s’active autour du cas de la Mutua Madrilena. En effet, l’assureur de la péninsule ibérique souhaite conclure son accord triénnale avec l’équipe Mclaren dés la fin de l’année 2007.

Faisant partie des membres prétendus du super fond d’investissement destiner à attirer Fernando Alonso chez Renault à partir de 2008, et pour trois années, d’après certaines informations. L’assureur dispose malheureusement d’un accord exclusif avec l’équipe Mclaren et cherche à s’en séparer. Et un événement économique pourrait bousculer la rupture :

Le 13 Novembre 2007, Mutua a récolté 1,1 milliard d’euros en vendant 1,17% qu’il détenait du capital du leader des banques espagnol : Santander.

L’opération a été formalisé le 9 Novembre et officialisé 4 jours plus tard. Cette vente est à la base d’une nouvelle politique de cessation d’actif. En effet le groupe d’assurance a déjà lâché 3% du groupe de BTP ACS en cours de cette année.

La nouvelle stratégie de Mutua est d’investir dans le cours terme, avec la prise de participation de 2% du pétrolier Repsol YPF, dont le cours de bourse, comme ceux de ses concurrents, augmente de mois en mois avec la hausse du pétrole.

Mclaren pourrait s’activer autour de Pedro dela Rosa, pour convaincre l’assureur de resté une année de plus. Mais ce dernier pourrait prévaloir le fait que son investissement dans l’équipe est basé sur la présence de Fernando Alonso. En effet 90% des promotions organisés durant l’année 2007 par l’assureur étaient en présence du double champion du monde espagnol. Le départ de ce dernier remettrait en cause son système de promotion depuis 2005.

Il apparaît aussi que Mutua souhaite, selon certaine rumeur, investir dans un programme bancaire durant l’année 2008, ce qui le mettrait en concurrence direct avec Banco Santander. Pis, d’autre rumeur de la presse économique indique que Mutua pourrait racheter des parts du capital de la banque BBVA, qui fait aussi partie du super fond d’investissement de Renault.

Enfin concernant Santander, le sponsor a affirmé rester en 2008 avec l’équipe Mclaren, car sa stratégie n’est plus axée sur l’Espagne, mais dans le monde. En Octobre 2007, la première banque du pays a absorbé la banque italienne Antonveneta à l’établissement italien Banca Monte dei Paschi di Siena (BMPS) pour 9 milliards d’euros.

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CVC Capital Partners, après la F1 le NASCAR ?

Ce n’est qu’une rumeur en direction de Wall Street et de la City, mais il semblerait que le fond d’investissement CVC, qui détient déjà la Formule 1 et le GP2, a jeté son dévolu sur le NASCAR.

Après avoir injecté 2,5 milliards de dollars pour prendre le contrôle de la SLEC de Bernie Ecclestone via un montage financier complexe à hauteur de 84%, le fond d’investissement a racheté il y a quelque semaine le GP2 pour 300 millions de dollars.

Mais la rumeur indique un poisson aussi important que la Formule 1. Le championnat NASCAR dirigé et propriété de la famille France depuis un demi siècle souhaiteraient céder ses parts du joyau.

A la fin du premier semestre, CVC avait établi une base à New York afin de trouver un nouveau terrain de chasse pour ses investissements.

Il semblerait que CVC, contrairement à ses collègues américains, ne s’intéresse pas aux entreprises malades pour faire une plus value, mais sur des entreprises disposant d’un potentiel sous exploité comme la Formule 1 par exemple, ou ALTADIS (ex Gauloise) avant l’été 2007.

De plus le board de CVC dispose d’une envie simple, dominé le monde du sport automobile en ayant deux cash machines importantes que sont la Formule 1 et la NASCAR.

Reste à savoir si la commission américaine des rachats, et les gendarmes de la bourse accepteront un tel deal entre la NASCAR et la CVC.

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Lewis Hamilton, l’avenir en millions d’euros

A son arrivée en GP2, une marque de cosmétique était sur le point de faire une offre de 70. 000 euros de sponsoring, mais c’est retiré, par la suite aucune indication sur l’avenir du directeur commerciale de cette société à l’heure d’aujourd’hui. Aujourd’hui, un contrat du même type avec le pilote coûterait 7 millions d’euros par année.

La montée en puissance de Lewis Hamilton est un phénomène sportif jamais vue dans le monde du sport de haut niveau. Ce phénomène va surtout aussi déclanché une avalanche d’euros. Car actuellement payer 44 fois moins que Fernando Alonso cette saison, dès l’année prochaine ses revenus exploseront de manière significative.

Les experts en marketing anglais ont calculés que les revenus (hors salaire) seront de 14 millions d’euros l’année prochaine, un point de départ, car en réalité il n’y a plus aucune limite maintenant pour la nouvelle star de la Formule 1.

Anthony Hamilton, le père de Lewis et aussi son manager, conseillé par Steve Roberston, a très bien manœuvré pour faire exploser le salaire de son fils. Car certes Mclaren à investit presque 7 millions d’euros dans l’éducation et la carrière du jeune Lewis, mais Hamilton Sr, a eu l’intelligence de ne pas demander trop d’argent la première année, mais 2008 verra son fils catapulté au niveau d’un Tiger Woods, David Beckham et Michael Schumarcher voir Michael Jordan.

Selon Nigel Currie, Expert en marketing sportif : « il séduit tout les sponsors et annonceurs, dans la mesure ou il est beau, parle bien, à le sourire, et bien sûr c’est le premier pilote noir de l’histoire. Mais au-delà de ça, son calendrier de carrière est parfait. Il est arrivé à l’instant même où la Formule 1 avait une retraite à digérer, celle de Schumacher. Et Alonso ne s’est pas encore imposé comme la nouvelle star, tout comme Raikkonen. A contrario, la valeur marketing de Beckham baisse en Grande Bretagne et tout le monde regarde le nouvel héro de la nation. Est c’est maintenant Hamilton. »

Actuellement, Hamilton est un smicart par rapport à ses deux rivaux pour le titre 207, Alonso et Raikkonen gagne respectivement en salaire net 23 millions de dollars et 25 millions de dollars. Hamilton lui ne gagne que 500.000 euros plus divers primes qui le font arriver tout de même à plus de 5 millions de dollars cette année. Sans parlé de ses revenus sponsorings.

Cela changera rapidement lorsque les négociations entre Mclaren et son père auront clairement débuté. A l’heure actuelle, Ron Dennis pourrait céder aux demandes financières d’Anthony Hamilton, car l’échiquier pilote de l’équipe est bouleversé. Mais surtout pour la première fois depuis Ayrton Senna, Hamilton pourrait devenir le premier pilote de Mclaren a contrôlé son image. Une révolution pour l’équipe, car depuis plus de 10 ans, Ron Dennis contrôlait l’image de ses pilotes via des protocoles « corporates ». A moins qu’une compensation financière soit trouver afin de combler le manque à gagner d’un contrôle d’image totale. A suivre donc.

Récemment seul Michael Schuamcher a réussi à établir des liens personnels avec ses sponsors et a contrôlé son image. Le septuple champion du monde avait signé pour 3 millions d’euros annuel, avec une assurance allemande pour être visible sur la casquette du champion. Hamilton lui pourrait désormais suivre le même exemple, initier par son modèle Ayrton Senna, avec une pléthore d’accord qui pourrait faire passer son futur salaire de 16 millions d’euros pour de l’argent de poche. Beckham gagnait jusqu’à 25 millions d’euros par an, tandis que la gamme de produit Schumacher a réalisé un chiffre d’affaire, lors des meilleures années à 70 millions d’euros. auquel le pilote allemand empochait 20%.

Mais la montée en puissance de Hamilton aura des retombées bien au-delà des clichés. Alonso a attiré par exemple de gros sponsor chez Mclaren quand il est passé de Renault à Woking et Hamilton pourrait fidélisé certain d’entre eux voir en attiré d’autre en cas de départ de son équipier espagnol.

Mais celui qui fait la loi en Formule 1 restera Bernie Ecclestone, qui regarde les profits que le jeune poulain de l’équipe Mclaren fait réalisé sur un sport qui était annoncé en déclin après le départ de Schumacher. L’effet Hamilton a fait bondir de 30% l’audience de la chaîne de télévision anglaise ITV avec évidement un record d’audience pour la F1 dans ce pays dimanche soir dernier. ITV paye 60 millions de dollars pour avoir les droits annuels de retransmettre la F1 et le tarif publicitaire durant la course était de 160.000 euros les 30 secondes. Sachant par exemple que en France TF1 a fait facturer durant la coupe du monde près de 200.000 euros le spot pour les demi finale de l’équipe de France contre l’Angleterre, imaginez ce qu’un pilote français aurait pu faire à la place de Hamilton…

En chiffre Hamilton l’année prochaine pourrait devenir le pilote le plus rémunéré de l’histoire de la F1 et deviendra une véritable trésorerie pour Bernie Ecclestone. On parle de 1 milliards d’euros gagner dans toute sa vie. Pourquoi pas, mais une chose est sûr, les 50 millions d’euros annuel seront atteint d’ici 2 années.

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Williams F1 : Pertes financières de 40,5 millions d’euros en 2006

Ce matin le Daily Télégraph annonce que l’équipe Williams F1 accuse une perte financière de £28m en 2006, soit 40,5 millions d’euros.

Pitpass.com rapporte l’info en précisant que l’annonce de ce résultat financier est le fruit d’une chute importante des revenus de l’équipe Williams depuis 2005. Lors de la dernière année avec BMW, Franck Williams annonçait un bénéfice de 43 millions d’euros. Mais depuis les revenus ont chutés de 30% environ ce qui représente tout de même 84 millions d’euros.

Sauf que en début d’année 2007, GrandPrix.com avait annoncé que l’équipe Williams allait faire un bénéfice de 100 millions d’euros pour l’exercice 2006 avec un chiffre d’affaire de 230 millions d’euros et un effectifs réduits de 513 à 500 personnes.

Williams a certes perdu de gros sponsor entre 2005 et 2006, mais la vente des contrats de Button et Heidfeld ont permis de comblé ce manque à gagner, estimé autour de 45 millions d’euros environ et la location des moteurs Cosworth lui a coûté 30 millions d’euros en 2006 pour finir 8ème du classement constructeur.

Toutefois, rien de grave, Franck Williams et Patrick Head ont réduit leurs salaires de manière réaliste, passant de 3 millions d’euros en 2005 à 1.1 millions d’euros en 2006. Et en 2007 l’équipe a signé avec de gros sponsors et le moteur Toyota ne coûte que 8 millions d’euros par an.

Williams malgré cette alerte pourrait devenir profitable en fin d’année 2007, selon les estimations.

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Accords Concordes, l’affaire Spyker

Depuis le début de la saison, les avocats de l’équipe Spyker dénoncent des arrangements entres amis sur le dos des Accords Concordes. En effet selon Spyker, Super Aguri et la Scuderia Toro Rosso ne sont pas des constructeurs de monoplace. Il ne sont pas ce que l’on peu appeler des constructeurs, comme le précise les Accords Concordes actuel signé en 1997 et courant jusqu’à cette année.

Selon l’équipe hollandaise, les deux équipes citées plus haut, ne doivent pas marquer de point, ni même touché les revenus financiers de leur résultat sportifs car non réglementaire.

Si Spyker remporte cette bataille contre ses deux rivales de grille, l’équipe hollandaise se retrouve 8ème du classement constructeur, avec un bonus de la FOM de $1m environ. En faite le coût de ses avocats diront les mauvaises langues.

En 1997, les Accords Concordes ont été signés avec une idée simple, prôné par les grandes équipes, et avant l’arriver massive des constructeurs : Une équipe doit fabriquer ses châssis, c’est-à-dire concevoir, être propriétaire des plans de sa monoplace de manière intellectuel et fabriquer son châssis. Cette clause avait été rajoutée suite à l’affaire Modena de 1992/1993, ou cette équipe italienne offrait un spectacle pitoyable pour l’image de la F1 au point de révolter les grands patrons à l’époque de rajouter cette clause. Clause qui c’est vu en 1999 rajouté un forfait de 48 millions de dollars par la FIA pour avoir l’honneur de participé au championnat du monde de F1 et évité les petites équipes sans le sous.

Mais les signataires de ces Accords sont en désaccord entre eux, donc il y a arbitrage. L’Article 17.3 du document qui régit les affaires de la F1 indique que si conflit il y a, une conciliation sera réalisée par la Chambre de Commerce Internationale de Lausanne, en Suisse. Ceci implique un groupe de trois arbitres qui écoutent les arguments, des parties opposées et délibère comme un tribunal.

Le 9 Octobre 2007, cette commission d’arbitrage se réunira pour savoir si oui ou non, Super Aguri et Toro Rosso soient présentes au Brésil, lors du dernier GP de la saison. Car cette date se place deux jours après le GP de Chine.

Mais un autre point important devrait être délibéré. Les points inscrits par l’équipe Super Aguri. En effet si l’équipe est reconnue comme non-conforme au règlement Concorde, elle perdra ses 4 points au championnat.

Cette partie de l’affaire est la plus obscure car elle pourrait tout redéfinir le championnat du monde. En effet supprimé les points de Takuma Sato c’est donc revoir tout les classements auquel ce dernier a remporté ses points et donc augmenter numériquement certain pilote et aussi avoir un effet non négligeable sur la tête du championnat du monde.

Par exemple, si Sato est disqualifier du GP du Canada, Alonso récupère un point ce qui le place à 11 pts de Hamilton au championnat.
Les autres bénéficiaires seraient Giancarlo Fisichella, Mark Webber et Ralf Schumacher. Hormis Mclaren, toutes les équipes ayant ses pilotes verront augmenter leur capital de point au championnat.

La décision de la Chambre des Commerces Internationale de Lausanne est d’autant plus importante qu’à l’heure actuelle, aucun nouvel Accord Concordes n’est entériné, après une année de négociation et il n’est guère probable que la situation change dans les jours qui viennent. Certaines équipe pensent que vu que l’on arrive en fin d’année, il faut reconduire les accord actuel sur l’année 2008 et reporté pour 2009 les prochains, décision qui permet de courir encore avec un accord de protection, au lieu de rien du tout. Mais ce type de réflexion ne permettrait pas à l’équipe Prodrive de venir en Formule 1 l’année prochaine comme prévus avec son ensemble Mclaren.

Et si l’accord actuel est reconduit, il serait aussi difficile pour Super Aguri et Toro Rosso de trouver une solution afin de concevoir elle-même ses monoplaces l’année prochaine. L’équipe nippone s’y était engagée envers Honda pour 2008, mais les moyens financiers de 2007 remettent le projet aux calandres grecques. Le résultat du gel des Accords Concordes et que Super Aguri devrait faire évoluer son châssis actuel et Toro Rosso en faire de même. Mais cela ne devrait pas être très compétitif, tant le manque de moyen de ses deux équipes est annoncé comme important pour 2008.

Une réflexion qui pourrait pousser à trouver un début d’Accord dans les négociations actuelles. Car le contrat de 10 ans, en cours à l’heure d’aujourd’hui, se termine le 31 Décembre.

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