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C’est un véritable bras de fer que se livre le gouvernement Malaisien et Bernie Ecclestone, et comme d’habitude il y a une histoire d’argent derrière tout cela.

Suite au message de Wolfgang ce matin, je vais traiter certain « secret » de la F1, surtout ceux que je connais.

L’affaire Arnoux :
En faite cette histoire est confuse car elle a un scénario italien et un scénario français. Mais force est de constaté que en France le scénario italien n’a pas été pris au sérieux. Ce scénario disait que Arnoux n’était plus en odeur de sainteté par la direction de Ferrari et que son age posait problème à certaines personnes car il avait 37 ans à l’époque. La version Ferrari de l’époque était que Arnoux a démissionné pour « des raisons de santé », mais l’intéressé a su son limogeage 2h avant l’officialisation. En faite certain disent que c’est une décision politique de la part de FIAT.

L’affaire Prost 1991
En parlant de FIAT voici un exemple de ce que peux donner le pouvoir d’un constructeur dans une équipe de F1. Prost a signé un contrat de 3 ans en 1990 avec Ferrari, et dans ce contrat il y était inscrit que notre pilote Français devait devenir le directeur sportif de l’équipe à l’horizon 1992. Hors encore une fois, les dirigeants de Ferrari ont rappelés Luca di Montezemolo pour redresser et favoriser un directeur sportif Italien. Prost a dit que sa Ferrari était « un camion » il a été licencié mais payé 12 millions de dollars en 1992 sans piloté.

L’affaire Fiorio
Là plusieurs versions : Une qui dit que le remplacement de Alain Prost l’a contraint à partir et une autre qui dit que le recrutement de Senna en 1991, en parallèle et sans avertir sa direction lui a été fatale…à vous de voir qu’elle version est la meilleure, mais la véritée est au centre.

La Benetton 1994
Clairement il y a eu triche, même la FIA qui c’est efforcée d’embaucher un petit génie de l’électronique pirate et qui c’est aperçue que le jeune homme était déjà sous contrat Benetton… La Benetton était équipée d’un anti patinage, La FIA le savait, et tout le monde le savait. Anecdote : Ferrari a testée un nouveau procédé d’anti patinage avant le GP d’Espagne 1994 et c’est vu signifier un refus polis de la part de la FIA qui ne voulait pas qu’une autre équipe face comme Benetton. La FIA incapable de prouver que Benetton trichait l’a donc pénalisé sportivement durant toute la saison.

Accrochage MS/DC 1998
Un simple incident de course, qui a pris des proportions incroyables car Schumacher voulait casser la tête de Coulthard. En faite DC était à un tour de Schumacher alors en tête, et l’équipe Mclaren a signifié à son pilote que le pilote Ferrari allait lui prendre un tour et qu’il devait ralentir vu la visibilitée, ce qu’a fait l’écossais, mais Schumacher a hésité et quand DC a levé le pied, Schumacher l’a percuté. Schumacher a reconnu bien plus tard qu’il avait fait une erreur d’appréhension.

Le Prince Malik..Mon sujet préféré j’avoue
En faite la plus belle arnaque de l’histoire récente de la F1. Voici un homme qui a hérité d’une petite fortune au Nigeria, et qui grâce à un lien avec une banque américaine, a réussit à convaincre cette dernière (qui était déjà en passe de racheté 12,5% de la SLEC), de l’aidé à acquérir une équipe de F1. En faite Propriétaire de Neslé Nigéria à hauteur de 70%, Malik n’avait rien du tout, car ses fameux 70% étaient détenus pas des banques nationales et qu’il n’était que le président honoraire, titre pompeux pour dire j’ai pas de poste mais un titre dans l’entreprise. Malik a hérité de 10% du capital de Arrows sans rien faire et a pu réalisé des affaires juteuses par la suite avec T minus qu’il a vendu à une société d’investissement afin de crée un grands sponsors, une sorte de Red Bull, mais il a vendu du vent…l’homme est riche, et personne ne sais où il se situe à l’heure d’aujourd’hui, mais il a gardé 10% de Arrows jusqu’en 2001.

L’enrichissement de Prost avec Prost GP.
Comme tout bon entrepreneur, chaque pièce investie doit se transformer en bénéfice. Prost ne fait pas exception à cela. Mais expliquer en quelque ligne tout cela est compliqué, tout ce que je peux dire sur le sujet c’est que Prost a certes gagné de l’argent, mais il en a aussi perdu sur la fin et qu’il ne faut pas oublié que l’équipe avait 30 millions d’euros de dette
Mais Prost a crée une miriade de petite société qu’il faudrait expliquer de manière plus précise.

Pour le moteur Honda de Prost fin 99, je pense que vous voulez plutôt parlé du Mecachrome que Peugeot voulait payé à l’équipe Prost GP et que Renault n’a pas voulu, le tout dirigé par Flavio Briatore qui vendait le Supertec et qui était entrain de faire une opération séduction pour que Renault revienne en F1 l’année suivante. En gros il n’y avait pas de place pour deux équipes en France, et Prost a été sacrifiée. Peugeot suite au refus de Renault n’a pas voulu remettre son moteur 1999, mais a tenté le A20 compact mais qui a été une catastrophe. N’oublions pas que Prost de son coté avait aussi discuté avec Mercedes, que Ron Dennis était d’accord pour que Prost soit équipé de moteur Mercedes en 2000, et que au dernier moment Ron Dennis lui a tourné le dos, car l’anglais ne voulait pas disperser les pouvoirs de son partenaire, avec l’idée de racheté à terme Illmor pour l’intégré dans l’équipe Mclaren.
De toute manière l’équipe Prost est à elle toute seule un roman…

Pour le reste, Frentzen par exemple, c’est un problème électronique qui marque le début de la fin pour l’équipe Jordan en matière de fiabilité. L’équipe a tentée quelque chose, dont on ne sais pas vraiment ce qu’il en a été, mais force est de constaté que depuis ce GP les Jordan n’ont plus été comme avant.

L’accident de Piquet à Imola en 1987, les images sont claires : Une crevaison lente suivit d’une détérioration de la suspension arrière gauche, qui a provoqué le tête à queue. Il y avait eu beaucoup de problème de pneu à l’époque et GoodYear avait des craintes (comme Michelin à Indy en 2005) que ses gommes ne résiste pas au forte puissance des F1 de l’équipe qui faisait 900ch minimum et le Honda de Piquet en faisait 960, donc beaucoup de puissance.

Pour le directeur sportif de Renault en 1985, après Gérard Larousse parti chez Ligier fin 84, il est remplacé par Gérard Toth. A la suite de la cessation des fournitures moteurs Renault aux équipes Lotus, Ligier et Tyrrell, le nouveau patron de l’équipe est arrêté et inculpé pour détournement de fonds sur une partie du prix de la location des moteurs payé par Tyrrell. Par contre Toth est devenu riche, mais c’est volatilisé et n’a jamais refait surface en F1.

Rapproché la F1 du Football est une vieille idée, datant de 7 ans. Mais ses projets n’ont jamais vraiment abouti. Aujourd’hui une discipline est née et la première course est prévue pour l’été 2008. La Superleague Formula, dont la monoplace a été présenté dans le stade de San Siro à Milan.

20 Clubs de 15 Pays différents ont décidés de participer à ce projet. Certain ont déjà signés comme l’AC Milan, PSV, Porto, Olympiacos, mais les organisateurs de la série sont maintenant en finalisation avec d’autre équipe, comme le FC Barcelone, Valence, Real Madrid, Inter Milan, OL, OM, Dotmund, Schalke 04, Bayern Munich, Bâle, Galatasaray, Anderlecht, Goteborg, Locomotive Moscou, Boca Junior, Flamingo, Club America (Mexique), Shanghai Shenua (chine) Samsung Bleuwings (Corée) et des petits clubs US.

Bernie Ecclestone intéressé par le club de Chelsea ? C’est la révélation que l’argentier de la Formule 1 a avouée récemment à la presse. L’idée était de prendre le contrôle du club Londonien avec son ami Flavio Briatore qui de son coté n’en a pas été à son premier coup d’essais dans le domaine.

1997, Flavio Briatore est sur le départ. L’équipe Benetton est à vendre 90 millions de dollars et l’Italien sent le vent tourné. Une indemnité de 6,4 millions d’euros lui sera donnée et une nouvelle envie de business apparaît. Déjà en 1994, Briatore avait acheté l’équipe Ligier 10 millions de dollars pour la revendre le double à Alain Prost et refait le coup avec l’équipe Minardi en 1997.
Mais avant de crée Supertec, l’italien a eu une idée : s’orienté vers le football.

La vente de Ligier à Alain Prost ne c’est pas fait sans que l’Etat Français ne soit dans la confidence, car l’équipe était encore financée par des sponsors publics. L’interlocuteur de Briatore en France s’appelle Guy Drut. De ses contacts hivernaux avec le ministre des sports de Jacques Chirac, il a retenu la nécessité de trouver un club locataire au stade de France, à Saint-Denis, au-delà de la Coupe du monde 1998. L’installation d’une équipe anglaise, jumelée avec la Juventus de Turin est analysée comme un vrai indice de reconversion pour Flavio Briatore. Le projet ne verra jamais le jour.

En 2003, Bernie Ecclestone est riche, il a vendu 50% de la SLEC (société qui détient tous les droits de la F1) et après une tentative de rachat du championnat de tennis ATP et du ChampCar, l’idée d’un rachat de club de football lui est soufflée par son complice Briatore.
La cible est donc : Chelsea.

L’idée de Ecclestone est de racheter pour 83 millions d’euros la société Chelsea Village Ldt, mais les 126 millions d’euros de dette contractées par le club ne devaient pas être assuré par Ecclestone et Briatore même, mais par un système purement spéculatif qui aurait permis de vendre à des investisseurs une partie du club Londonien après une entrée en bourse.
Au final le projet Ecclestone/Briatore n’a pas reçu le feu vert, et c’est Roman Abramovitch qui dépensera les 83 millions d’euros, puis épongera les 126 millions de dette avant d’investir 180 millions d’euros pour composer son équipe.

Ne faut t’il pas changé la politique de la F1 ?
La réponse est sûrement oui. Et suite a mon exposé sur les médias du futur pour la F1, je pense que je peux répondre à la question.

Tout d’abord le problème de la Formule 1 est connu, et il est double. Il s’appel Accord Concorde et Max Mosley.
Le premier, écris dans des temps anciens et mis à jour tous les cinq ans ne permettent pas de gérer l’évolution du monde qui nous entoure. D’un coté Bernie Ecclestone voulant préserver son trésor, et de l’autre les patrons des équipes qui pensent que Bernie les ont volés pendant 25 ans et qui veulent leurs parts du gâteau.
Les accords Concorde ont surtout un gros défaut, l’unanimité. En effet il faut que les 11 équipes, bientôt 12 soit d’accord sur un point de règlement, qu’il soit sportif, commercial ou encore d’emplacement de la bouteille de champagne sur le podium. J’exagère évidement pour la bouteille, mais rien ne se fait sans que tous les membres signent. En 2004, la réduction des essais n’a pu être appliquée parce que Jean Todt, au nom de Ferrari n’avait pas signé le papier, et il était le seul.
Donc je reprendrais la célèbre phrase de Bernie Ecclestone à propos des Accords Concorde : « vous voyez où la démocratie nous mène ? ».

Mon avis c’est qu’il faut simplement changé le principe et prendre la majorité. Après tout c’est comme cela partout ailleurs. Ce qui limite l’influence de certain patron envers la FIA.

Et c’est là que le bas blesse le plus. Depuis 1992 le réglement sportif a changé tous les ans. Certes pour plus de sécurité dans un premier temps, mais aussi pour réduire les coûts toujours plus élever. Mais ces coûts son l’œuvre des constructeurs que Bernie Ecclestone a attiré tout en pensant que son amis Mosley allait réussir à faire un règlement sportif adapté. Hors cela n’a jamais été le cas.
Les patrons sont de plus en plus puissants, faisant ce qu’ils veulent avec les pilotes, c’est nouveau d’ailleurs, ce qu’ils veulent de leurs finances au point de devenir déficitaire en fin d’année, bref les dérives du football européen frappe la F1. Plusieurs équipes sont mortes de cela. Alors pour se donner bonne conscience, la FIA a autorisé le retour de petite équipe, comme Super Aguri et Prodrive et aussi encouragé les constructeurs a vendre leurs moteurs. Mais sachez que la distribution de moteur et les créations d’équipe bis est simplement l’alternative trouvée par les constructeurs pour contourner le règlement stupide des moteurs, qui à force de changement font exposer les coûts. Donc 2 équipes permettent de faire deux fois plus d’essais pour la fiabilité. Merci la FIA.

Résultat, la F1 est devenu un business pur, car le règlement est tellement devenu restrictif que c’est la FIA qui dessine les F1 maintenant. Ces même règlements qui font qu’il y à 2 souffleries, 4 pilotes, 100 personnes sur les circuits et 750 employés dans chaque équipe. Tandis que les budgets ont explosés pour payer tout cela pour atteindre les 300 millions voir les 400 millions pour Mclaren en 2007.

Que les directeurs soit agent, cela a toujours existé, et existera toujours, malheureusement. Mais un règlement stable pour 5 ans, une plus grande ouverture sur l’aérodynamique et une qualification qui ressemble à quelques choses, car depuis 2002 elle a changée 4 ou 5 fois.

Dans l’ensemble la F1 a de bonne base, mais elle doit laisser la porte ouverte à des projets d’équipes et non faire comme Ferrari qui veut protéger ses 120 millions d’euros sur 5 ans que Bernie lui a promis à partir de 2008 et qui bloque toute arriver d’autre équipe car elle a peur de ne pas être payé. Et enfin avoir un vrai président qui ne change pas d’avis toute les heures et qui propose de vraies mesures et qui dispose d’une vraie indépendance technique, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

La voici, enfin dira t’on, car la nouvelle machine crée par Adrian Newey est trés attendue cette année.