Archives du tag : James Hunt

GP Espagne 2016 – Paddock Confidences

Uspain2016ne année sabbatique pour Hamilton en 2017 ?
Aucune pitié pour Lewis Hamilton à Barcelone. Après un début de saison compliqué, une rumeur largement répandue indique que le triple champion du monde prendra une année sabbatique en 2017. Une rumeur largement entretenue par la presse populaire allemande, montrant régulièrement des photos du pilote anglais entrain de faire la fête.

Vers un ajustement de la puissance moteur par la FIA
Fabrice LOM, responsable technique de la FIA a indiqué que la différence entre le meilleur moteur et le plus faible représente sur la piste de Barcelone un écart de 3 dixièmes de secondes. Côté Red Bull, Christian Horner très provocateur a trouvé la solution pour permettre à tout le monde d’avoir la même puissance : avoir chacun un moteur Mercedes-Benz gratuitement ! Il est indiqué que le moteur Ferrari de la Toro Rosso est le moins puissant du plateau et que le Mercedes-Benz est le plus puissant. L’écart étant de plus de 50cv.

L’avenir de Ricciardo
Le pilote australien trouve un malin plaisir à contre-dire ses patrons. Alors qu’Helmut Marko et Christian Horner avait indiqué au GP de Russie que le pilote australien allait rester en 2017 chez RBR, ce dernier précise que rien n’est encore décidé le concernant. Il est indiqué que la principale inquiétude réside sur le moteur Renault/Tag Heuer de 2017 que disposera la prochaine RB13.

Ron Dennis, l’oracle noir
Observateur averti du paddock et pessimiste, Ron Dennis estime qu’une ou deux équipes ne termineront pas la saison 2016. Comme en 2014,  lorsque Caterham et Marussia était en difficultés, avant que la seconde ne trouve une solution in extremis. Sauber et Force India ne sont pas dans une situation idéale il est vrai.

Comparaison entre James Hunt et Lewis Hamilton
Juste après la course de Russie, Lewis Hamilton a fait le voyage jusqu’à Miami pour faire la fête et faire le foufou. Un comportement qui étonne le paddock et qui permette à John Watson de faire des analogies avec James Hunt : « James à remporté le titre en 1976, puis en 1977 et 1978 il a été l’ombre du champion qu’il était. Il était une célébrité. Il était plus intéressé par les distractions que par son travail de pilote. Il est facile de croire que votre vie sociale n’a pas d’impact sur votre vie professionnelle et sur vos performances. Mais c’est subliminale. Une goutte d’eau s’ajoutant à une autre goutte d’eau. »

Kimi vs Mansell vs Ferrari
Mauricio Arrivabene : « L’âge n’a pas d’importance, le courage l’est. Je rappel que Nigel Mansell avait trois ans de plus que Kimi lorsqu’il est devenu champion du monde en 1992. » le plan A de Ferrari est de prolonger d’une saison le contrat du pilote finlandais. Faute d’alternatives séduisantes sur le marché aujourd’hui.

 

Publié dans Grand Prix, Paddock Confidences | Tagué , , , , , , , , , , , , , , , , , , , | Commentaires fermés sur GP Espagne 2016 – Paddock Confidences

Note du Mardi – Team Lotus, McLaren et RBR, destins croisés

Note du mardiGP Espagne sur le circuit de Catalogne. Les journalistes du paddock semblent tous d’accord pour dire que la saison 2015 de Red Bull Racing sera sacrifiée au profit de celle de 2016, voir de 2017.  Il est toutefois intéressant de comparer le destin de l’équipe autrichienne avec deux autres histoires très similaire par le passé.

De champion à zéro

Il existe un cas classique. Une équipe domine une saison et s’écroule la suivante. Les exemples sont nombreux. Vanwall 1958 et 1959, Cooper en 1960 et 1961,  Ferrari en 1961 et 1962 mais aussi 1964 et 1965, Brabham en 1967 et 1968, Lotus en 1970 et 1971 puis 1978 et 1979, Ferrari en 1979 et 1980, Williams en 1987 et 1988 puis 1997 et 1998 et d’une certaine mesure Brawn en 2009 et Mercedes AMG en 2010. Une saison championne du monde à zéro victoire.

Il existe aussi des cas ou la saison précédente est victorieuse au championnat du monde et la saison suivante ce conclue par une seule victoire.  Tyrrell en 1969 et 1970, Williams en 1982 et 1983, Ferrari en 2004 et 2005 puis 2008 et 2009.

Team Lotus 1973-1975 et McLaren 1976-1978

Le cas qui nous intéresse c’est déjà reproduit deux fois. Entre 1973 et 1975 et entre 1976 et 1978. Avec les équipes Team Lotus et McLaren. En trois saisons, ces équipes ont remporté le titre de champion du monde (pilote ou constructeur), ont été victorieuse à trois reprises la saison suivante et ont sombré au classement la troisième année, avant de revenir bien plus tard au sommet.

Victorieuse du championnat du monde pour la quatrième fois en 2013, Red Bull Racing a remporté avec Daniel Ricciardo trois victoires lui permettant de se maintenir dans l’élite. L’année 2015 est plus sombre, car après la course de Barcelone l’équipe autrichienne pointant à la 4ème place du championnat du monde constructeur, à plus de 50 points de Williams et avec une avance de 11 points sur Sauber. Une descente aux enfers.

Après une saison vierge en 1971, puis une victorieuse en 1972, Team Lotus durant son histoire avait toujours alterné une saison dominatrice et une saison moins forte, avant un retour à la domination en année trois. L’année 1973 marquera un tournant puisque l’équipe gagne le titre constructeur, sans le titre pilote (une première dans son histoire). Mais l’année 1974 sera plus compliquée. Ayant voulu innover avec le modèle 76, Colin Chapman est rapidement revenue à son modèle 72 évolution E. Cette évolution a permis à Ronnie Peterson de remporter 3 victoires cette année là. Puis l’année 1975, le team anglais avait préféré développer une évolution de son modèle 72, qui commençait à dater, avec une évolution F.  L’équipe n’inscrira aucune victoire (malgré la présence de Peterson) et seulement 9 pts et une 7ème place au championnat du monde des constructeurs.

Team Lotus retrouvera la victoire en 1976 avec Mario Andretti et le titre en 1978 avec le même pilote américain. Son dernier au palmarès constructeur.

Dans le milieu des années 70, McLaren était désormais l’équipe anglaise dominatrice et capable de rivaliser avec la Scuderia Ferrari. Le titre de 1976 avait été acquit avec le modèle M23 qui s’engageait déjà dans sa 4 saisons d’évolution. Il sera remplacé par la M26 qui dès sa présentation était déjà dépassé par Lotus et même Ferrari. James Hunt en 1977 remportera 3 victoires et 6 pôles (principalement avec la M23 d’ailleurs). L’équipe termina 3ème du championnat du monde des constructeurs.

Puis l’année 1978. Lotus domina la saison tandis que McLaren c’était contenté de faire évoluer la M26. Le résultat sera sans appel : Zéro victoire, seulement 15 points inscrit et une 8ème place au championnat du monde des constructeurs.

Il faudra attendre la fusion avec le Team Projet 4 de Ron Dennis pour voir revenir la victoire chez McLaren en 1981 et le titre en 1984.

Le titre puis 3 victoires et rien

Ce qui est intéressant dans les histoires de Lotus et McLaren durant les années 70 ressemble à une constante. Ces deux équipes ont été championne du monde, puis ont seulement marquée 3 victoires tout en restant un top team au championnat du monde, pour ensuite sombrer entre la 7ème et la 8ème place du championnat la troisième année et attendre plusieurs saisons avant de revenir à la victoire (3 ans pour l’une et l’autre).

Red Bull Racing a remporté le titre en 2013, puis a terminé 2ème du championnat en 2014 avec trois victoires. Actuellement elle est 4ème, mais déjà sous la menace de Sauber, Lotus ou un possible retour de McLaren, voir Toro Rosso (souvenir de 2008). Elle pourrait terminer 5ème ou 6ème. Signifiant qu’il faudra ensuite attendre 2018 pour une nouvelle victoire.

Le détail important de l’histoire

Enfin, un détail qui relève aussi du lieu commun dans l’histoire de Lotus et McLaren. Trois ans après la déroute, les deux équipes ont révolutionné la Formule 1. Avec l’effet de sol maitrisé en 1978 pour Lotus et le châssis carbone pour McLaren avec la MP4-1 en 1981. Espérons une histoire similaire à Red Bull Racing à l’horizon 2018.

Publié dans Histoire F1, Note du Mardi | Tagué , , , , , , , , | Commentaires fermés sur Note du Mardi – Team Lotus, McLaren et RBR, destins croisés

Taux salaire/budget des équipes dans le temps et en dollars constant

Depuis Octobre, sur la page Facebook de Tomorrownewsf1.com je publie régulièrement l’évolution des salaires des pilotes qui ont été champion du monde de Formule 1. Les commentaires ont donné une idée : convertir en dollars d’aujourd’hui ce que ces pilotes auraient été payés. Mais, le plus intéressant est aussi de comparer les salaires, avec les budgets de l’époque, converti en dollars d’aujourd’hui.

A titre d’exemple, aujourd’hui Fernando Alonso et Lewis Hamilton touche un salaire de 27 millions de dollars et Sebastian Vettel, 16 millions de dollars. Ferrari dispose d’un budget de 390 millions de dollars, Mercedes AMG F1, 398 millions de dollars et Red Bull Racing avec 355 millions de dollars. Ainsi, les salaires du champion du monde 2005-2006 et du champion du monde 2008 représentent environ 7% du budget de leurs équipes. Celui du quadruple champion du monde environ 4,5%.

En 1968, lorsque que Jackie Stewart signe avec Tyrrell l’écossais demandait un salaire représentant aujourd’hui 200.000 dollars. Alors que l’équipe anglaise disposait de l’équivalent d’1,3 millions de dollars (15% du budget), en fin de carrière Stewart demandait 1.35 millions de dollars et le budget de l’équipe était alors de 2.5 millions de dollars d’aujourd’hui (54%). Niki Lauda devient champion du monde pour la deuxième fois en 1977 avec Ferrari en touchant l’équivalent de 1.5 millions de dollars, alors que la scuderia revendiquait 12 millions (8%). L’autrichien signera chez Brabham en 1978 et il touchera l’équivalent de 3 millions de dollars en 1979, alors que l’équipe disposait d’un budget de 23 millions de dollars (13%). En 1982, Lauda signe chez McLaren pour 12 millions de dollars et le budget de l’équipe de Ron Dennis était alors de 34 millions de dollars d’aujourd’hui (35%).

Lorsqu’il signe en 1976 son contrat avec McLaren, James Hunt disposait alors de l’équivalent de 290.000 dollars d’aujourd’hui (70.000 de l’époque), alors que le budget de l’équipe anglaise était de 12.5 millions d’aujourd’hui (2.3%). Il disposera d’un salaire qui s’élèvera jusqu’à 1.85 millions en 1978, alors que McLaren revendiquait 11 millions de dollars d’aujourd’hui (17%). Mario Andretti a toujours été un pilote coûteux. En 1979, il était le premier pilote a avoir dépassé réellement le million de dollars de salaire (3,4 millions d’aujourd’hui), tandis que Team Lotus disposait d’un budget 27.5 millions de dollars de 2013 (12%).

Retour chez Brabham. Bernie Ecclestone après avoir donné beaucoup d’argent à Niki Lauda, signe un jeune brésilien, Nelson Piquet et le rémunère timidement. Le Carioca touchera toutefois son premier million de dollars réel en 1984 (2.3 millions d’aujourd’hui), alors que le budget de l’équipe anglaise était de 23 millions de dollars (10%)… En 1988, lorsqu’il signe chez Team Lotus, cette dernière disposait de l’équivalent de 50 millions de dollars d’aujourd’hui, tandis que le brésilien revendiquait 12 millions de salaire d’aujourd’hui (24%). Enfin, en signant avec Benetton et Flavio Briatore, Piquet savait que l’équipe ne disposait pas d’un salaire important (seulement l’équivalent de 27 millions de dollars) et sera payé au point entre 7.6 et 4.6 millions de dollars d’aujourd’hui)…

Enfin le trio magique, Alain Prost, Ayrton Senna et Nigel Mansell. Ces derniers revendiquaient des salaires très importants. Pour exemple, Ferrari et McLaren en 1990 avaient le même budget de 64 millions de dollars d’aujourd’hui. Le français chez Ferrari touchait alors l’équivalent de 21 millions de dollars (33%), tandis que le brésilien en revendiquait 14,5 millions d’aujourd’hui (23%). Ce dernier se rattrapera en 1993 en touchant 26 millions de dollars de 2013, alors que McLaren revendiquait un budget de 81 millions de dollars d’aujourd’hui (32%). Le budget de 1992/1993 de l’équipe Williams était équivalent 54 millions de dollars alors que Nigel Mansell en 1992 revendiquait 20 millions de dollars (37%) et le français 19.5 millions d’aujourd’hui (36%).

Même à l’époque du duo Michael Schumacher/Ferrari le rapport salaire/budget était en moyenne de 11%. Même durant l’époque de Kimi Raikkonen ce rapport était de seulement 12%…

 

Publié dans Histoire F1, Note du Mardi | Tagué , , , , , , , , , , , , , , , , , , , | 12 commentaires

F1 – James Hunt entre sexe, drogues et F1

Plaisirs et vitesse, tel était le cocktail favori et détonant de James Hunt, pilote emblématique des années 70 et champion du monde de Formule 1 en 1976. Si tout le monde connait plus ou moins la vie dissolue du pilote, une nouvelle biographie du champion, signée Tom Rubython, revient en détails (crus) sur ces frasques. Vous avez dit trash ?

Lire la suite de l’article sur James Hunt sur le blog de David Benard en cliquant ici

Publié dans Saga | Tagué , | Commentaires fermés sur F1 – James Hunt entre sexe, drogues et F1