Archives de la catégorie : Marketing

McLaren signe un partenariat de 10 ans avec Richard Mille

Richard Mille McLaren

Ron Dennis, PDG du McLaren Technology Group:  « J’ai observé silencieusement la façon dont Richard et son équipe ont remarquablement construit la marque Richard Mille au cours des quinze dernières années. Avoir réussi à se placer à l’avant-garde de la haute horlogerie en si peu de temps est un incroyable exploit qui témoigne de sa vision et de sa détermination. Notre engagement avec Richard Mille met en évidence que nos deux marques ont confiance dans la valeur de cet accord de long terme, et dans les bénéfices que toutes deux ne manqueront pas de tirer en évoluant l’une aux côtés l’autre. Nos deux marques partagent une même passion du design, de la technique et de l’esthétique, et je suis impatient de démarrer le formidable travail que nous pourrons accomplir ensemble dans les dix années à venir. »

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Martini Williams Mercedes Benz FW38

 

Williams FW38Frank Williams  : «Williams a commencé à cimenter sa position derrière les écuries de premier plan en finissant 3e du classement des constructeurs ces deux dernières saisons. Cela a été une vraie réussite et a constitué une source d’énergie. Rester là où nous sommes arrivés constituera un challenge mais nous sommes déterminés à nous améliorer parce que seule la victoire sera savoureuse.»

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La valeur de Force India

Force India 2015Sahara Group souhaite vendre ses 42,5% détenus dans le capital de Force India, pour sortir son fondateur de prison. Le problème est d’obtenir le juste prix de ces parts. Des parts payés 100 millions de dollars en 2011.

Avec l’inflation, les parts acquises en 2011 ont une valeur de 105 millions de dollars aujourd’hui, valorisant Force India en Janvier 2016 à 247 millions de dollars. Les récentes affaires Diageo/Mallya indiquent que la valeur de l’équipe est estimée à 317 millions de dollars. Ce qui offre à Sahara Group une opportunité de vendre ses parts 135 millions de dollars. Malheureusement le marché est ainsi fait que ces valeurs risquent de ne pas être celle que paiera le futur acquéreur.

La principale raison est que depuis 2009, presque aucune équipe n’a été rachetée à son prix initial.

En 1999, Daimler AG prend 40% de McLaren contre 500 millions de dollars (457 millions d’euros). Valorisant l’équipe de Woking à 2 milliards de dollars. Janvier 2012, la société de Ron Dennis rachète les parts du constructeur allemand pour un total de 195 millions d’euros, valorisant l’ensemble à seulement 487.5 millions d’euros.

Renault a récemment repris Lotus F1 Team pour 2£ et l’épuration des dettes, alors que Genii Capital avait racheté pour un total de 40 millions d’euros l’équipe entre 2009 et 2011 et qui évaluait son équipe en 2013 à 350 millions de dollars !  Red Bull avait obtenu Jaguar en 2005 contre 3 millions de dollars et la promesse d’investir 100 millions de dollars par an durant trois saisons. Caterham F1 Team avait été repris pour presque rien durant l’été 2014 (on estime à 2,5 millions d’euros la reprise contre la propriété intellectuelle des voitures), alors que l’équipe était estimée à 40 millions de dollars. Hispania Racing Team lors de sa reprise par Thesan Capital avait une valeur de 50 millions de dollars en 2012, puis a fermé ses portes contre rien.

La valeur référence étant ce qu’avait déboursé Renault en rachetant Benetton 120 millions de dollars. Une équipe bénéficiant d’une usine performante, d’une soufflerie et d’un sponsoring solide avec Mild Seven. Un calcul toujours d’actualité sachant que contractuellement les signataires des Accords Concorde n’ont pas le droit de mettre la valeur des droits TV de la Formule 1 dans le produit de la vente.

En 2005, Jordan a vendu son équipe 50 millions de dollars à Midland, qui l’a ensuite vendu 106 millions de dollars à Spyker en 2006, qui l’a vendu 132 millions à Vijay Mallya en 2007. Ce qui était déjà beaucoup pour une équipe disposant d’une soufflerie 40% et d’une usine assembleuse (les murs de Silverstone n’ont jamais été réputés pour être capable de concevoir une voiture 100% en interne). Cette augmentation a accompagné dans un premier temps par la signature du contrat de fourniture moteur Ferrari envers le projet Spkyer, puis ensuite du partenariat technique Mike Gascoyne/Aerolab. Mais aujourd’hui ?

Force India dispose d’un solide accord de fourniture moteur avec Mercedes-Benz, mais ses partenariats financiers sont limités et l’impact médiatique relatif. La valeur de Force India n’est probablement pas 317 millions de dollars, mais plus proche 140 millions. La tendance du marché est à la baisse et l’estimation est plus proche de 60 millions de dollars. Pour ne pas être propriétaire d’une équipe rappelons-le.

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Toro Rosso signe avec Casio

toro-rosso-casio

Casio a signé un contrat de deux saisons (2016/2017) avec l’équipe de Faenza.

Le logo de la marque nippone sera visible sur le nez des futurs STR11 et sur les tenues officielles des pilotes Max Verstappen et Carlos Sainz Jr.

Une édition limitée de sa gamme Edifice sera également lancée dans les prochains mois.

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Note du Mardi – La NASCAR devient franchise

Note du mardiEn ce début de saison, la NASCAR a décidé d’innover dans son modèle d’affaire en adoptant le modèle de franchise, suivant ainsi une stratégie similaire à d’autres ligues majeures aux États-Unis, comme la NBA, NFL et NHL.

Selon les dirigeants de la NASCAR, ce changement visera à assurer la stabilité et la croissance de la discipline. L’ensemble des équipes ont accepté le principe. Cela permettra aux propriétaires d’écurie de transférer la propriété à un tiers, une option qui jusqu’à présent n’a pas existé et qui va rendre désormais la discipline plus attrayante auprès des investisseurs potentiels. Ainsi, les équipes ne vont pas disparaître, mais en fonction de la stratégie de leur propriétaire, elles seront revendues à de nouveaux propriétaires.

La NASCAR est un sport générant un revenu de plus de 3 milliards de dollars. La discipline est à la recherche d’un sponsor titre pour succéder à Nextel qui a déboursé 750 millions de dollars sur 10 ans. Les dix prochaines années devraient rapporter 1 milliard de dollars à la NASCAR.

La courte idée d’une F1 franchise

En 2000, la Fédération Internationale de l’Automobile a décidé que la caution pour qu’une équipe devienne la 12ème équipe du championnat du monde de Formule 1 en 2002 serait de 48 millions de dollars. Toyota a payé.

En parallèle de cette évolution, le projet d’introduire en Bourse la Formula One Holding a changé l’aspect financier de la discipline en introduisant la notion de transparence.  Cette mutation devait rapprocher la F1 de ce qu’est le statut de la National Basket Ball Association, la puissance NBA, qui régit le secteur professionnel du basket américain était l’exemple du paddock à l’époque.

A partir de ce postulat, la possibilité d’une Formule 1 se régissant elle-même, sous la direction de puissants acquéreurs ou actionnaires, ayant adopté ses propres règles de marketing, de sport, d’image etc… La NBA générait un revenu annuel de 2 milliards de dollars à l’époque (alors que la F1 ne produisait que 400 millions de chiffre d’affaires à ce moment là).

Finalement la discipline n’a jamais été indépendante et ses règles techniques sont toujours régit par la Fédération Internationale de l’Automobile, qui a le dernier mot. Depuis lors, la Formule 1 réalisa un chiffre d’affaire 2015 de 1,8 milliards de dollars, tandis que la NBA a déclaré 5 milliards de dollars de revenus (dont 2,6 milliards de droits TV).

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F1 – Des pilotes trop payés ?

dollarsLa remarque est aussi vielle que l’histoire de la Formule 1. Les pilotes sont t’ils trop payés ? Helmut Marko pense que oui, Niki Lauda estime que non. L’un et l’autre ont des arguments à faire valoir. Peut-être des arguments d’un autre temps.

Helmut Marko estime que les pilotes sont trop payés, car le danger n’existe plus en Formule 1 et qu’un jeune pilote peut désormais faire 100 tours d’un Grand Prix, sans fatigue, car les voitures sont trop facile à piloter. De son côté Niki Lauda estime que les pilotes ne sont pas trop payés, car les budgets des équipes ont largement progressé.

En 1993, lorsque la presse a annoncée la rémunération d’Ayrton Senna, déjà Flavio Briatore et Bernie Ecclestone avaient hurlés. 16 millions de dollars.  A l’époque les rémunérations étaient hautes, mais le risque était réel et surtout les budgets étaient de 30 à 50 millions de dollars pour les Top Teams de l’époque.

Avec un budget de 467 millions d’euros, selon le BusinessBookGP2015 (version française and english version), Mercedes AMG F1 peut se permettre de rémunérer 25 millions d’euros Lewis Hamilton. Cela ne représente seulement que 5% de l’ensemble. En 1991, Alain Prost représentait avec son salaire de 12 millions de dollars,  30% du budget de la Scuderia Ferrari (son salaire était intégralement payé par Marlboro).

Le salaire de Michael Schumacher en 2002, représentait à lui seul 10% du budget de la Scuderia Ferrari (lui aussi était payé par Marlboro). Et le champion allemand était déjà l’homme le plus payé du paddock avec 30 millions de dollars.

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Carmen Jorda, la pilote RP

Carmen JordaLa semaine dernière la photo a été discrète. L’annonce a toutefois fait du bruit la semaine dernière. Carmen Jorda a prolongé son contrat de pilote de simulateur avec Renault Sport F1 Team. Mais son rôle est aussi bien différent.

Sa présence a été relativement discrète dans la présentation de la nouvelle équipe Renault Sport F1 Team. Laissant sa place à Esteban Ocon comme 3ème pilote. La question étant : pourquoi avoir prolongé la jeune femme ?

La croyance largement répandue dans le paddock est que Jorda apportait de l’argent à Lotus F1. Sans que rien ne soit divulgué. Selon nos informations,  le contrat la cantonne dans un rôle de relation publique. Son physique attirant les photographes et les caméras, elle offre un temps de visibilité accrue pour les sponsors de l’équipe. De son côté la jeune femme a développée ses affaires avec des marques et donner l’accès à l’image de la Formule 1 pour un moindre coût (voir son compte Instagram pour exemple). C’est ainsi qu’elle se rémunérerait. C’est une relation gagnant-gagnant entre les parties. Une relation qui a été prolongée par Renault d’ailleurs.

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F1 2016 – Les moteurs progressent en puissance

En ce début de saison la communication sur la puissance des moteurs 2016 relève de la dynamique de théorie de l’évolution permanente. Chacun a progressé à grand pas.

Remi Taffin (Renault) : « Je pourrais dire que notre progression de puissance est de 50 cv, plus ou moins, mais une chose est de les trouver, c’est une autre de les exploiter sur la piste.  Tout ce que je peux dire est que je pense que nous allons plus nous améliorer que nos concurrents cet hiver, parce que notre marge (d’amélioration) est plus élevée. »

Massimo Rivola (Ferrari) : « Tous attendent de Ferrari un grand championnat. Quant à l’unité de propulsion, je suis convaincu que nos ingénieurs moteurs ont fait un excellent travail et on préparé un moteur qui a atteint le niveau de performance de Mercedes-Benz. »

Andy Cowell (Mercedes) : « Nous avons fait des gains énormes ces dernières années grâce au développement. Nous en avons fait lors des deux dernières années avec le nouveau moteur et je ne pense pas que cela va s’arrêter. Je pense d’ailleurs qu’aucun motoriste n’a atteint la limite de ces moteurs. La barre des 900 cv a été dépassée. C’est assez incroyable de voir l’efficience de ces moteurs. »

Honda : « De récents articles ont évoqué un gros gain de puissance pour McLaren-Honda en 2016. Ces articles ne sont pas justifiés et ils sont simplement spéculatifs, et nous demandons aux supporters et aux médias de les traiter comme tels. »

Entre 2014 et 2015, Ferrari a gagné 90 cv, selon les indications. Renault a fait passer son moteur de 810 cv à 830 cv en 2015, puis à 875cv en 2016. La presse ibérique a indiqué que le moteur Honda allait progresser de 223 cv en 2016, en réalité 163cv avec un système de récupération d’énergie qui fonctionne à 100% et un gain de 60 cv sur le moteur.

Voici l’évolution de puissance entre 2014 et 2015 des constructeurs :

Mercedes : 740cv, 780cv puis 810cv (2014) ; 840cv, 870cv et 900 cv (2015)

Ferrari : 720cv, 740cv puis 780 cv (2014) : 810 cv, 830cv puis 850cv (2015)

Renault : 700cv puis 720cv (2014) : 810 cv puis 830cv (2015)

Honda : 735cv, 785 cv puis 835cv (2015)

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Note du Mardi : Renault et le concept de présence

Note du mardiAlain Prost a lâché une surprenante déclaration concernant la stratégie de Renault pour son retour en Formule 1 : « Il n’est pas pour Renault impératif de devenir champion du monde. Renault est une équipe de pointe. Pour nous le titre mondial est un plus. » Relançant  une idée entrevue il y a une quinzaine d’année.

La présentation du programme RS16 à Viry-Châtillon la semaine dernière a été l’occasion pour le management Renault de présenter un plan d’un retour à la victoire d’ici 2018/2019 et un objectif de présence jusqu’en 2025. Toutefois, Carlos Ghosn a rapidement éludé l’ambition à tout prix d’un titre de champion du monde, lors de son intervention. Préférant miser sur l’aspect marketing de la présence de la marque française en Formule 1.

Le concept de présence née en 2000

A la fin des années 90, une agence de publicité de la place de Londres avait été mandatée par Eddie Jordan, au nom de son équipe Jordan GP. Pour l’irlandais la surprise était totale. Lui qui pensait que gagner des courses étaient l’essence même d’une équipe, s’est retrouvé avec des hommes lui expliquant, qu’étant donné que son équipe est la seconde derrière Ferrari en terme d’identité (le jaune lui allait si bien), son image « fun » suffisait à en faire une valeur sûre. La notion de « présence » et d’illusion d’un top team capable de remporter des courses est née ainsi.

A contre courant pour cultiver sa marque

En période de crise, le réflexe est de se tourner vers une valeur sûre. La stratégie de Renault sur le marché automobile est à contre-courant. Son lancement en Chine c’est fait après tout le monde, comme son retour en Formule 1. Un concept du contre pied que souhaite cultiver la marque pour se démarquer et devenir premium à long terme. Un concept marketing qui a déjà fonctionné par le passé avec Audi par exemple dans les années 80/90.

Renault a annoncé 1 milliard d’investissement au total pour son retour en Formule 1, mais son objectif n’est pas réellement de remporter le titre de champion du monde, mais d’être un top team et cultiver son image de vainqueur de course.  La Formule 1 n’est ainsi qu’un élément d’image, à la différence d’un constructeur comme Mercedes qui a investit pour remporter des titres et miser sur l’image d’une domination pour redevenir le numéro 1 des constructeurs premiums.

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