Archives de la catégorie : Marketing

Marketing F1, Réalité Virtuelle, entretien avec Stephane Samson

Ancien directeur de la communication de l'écurie Lotus F1, Stéphane Samson pose un regard lucide sur la discipline. Et la nécessité pour elle de se renouveler. Y compris dans sa façon de communiquer. - @StephaneSamson

Ancien directeur de la communication de l’écurie Lotus F1, Stéphane Samson pose un regard lucide sur la discipline. Et la nécessité pour elle de se renouveler. Y compris dans sa façon de communiquer. – @StephaneSamson

Sa voix est connue des fans de Formule 1 qui écoutaient les courses à la radio. Sa plume a, pendant plusieurs années, racontée les coulisses du paddock, les secrets techniques cachés par les ingénieurs. Mais la carrière de Stéphane Samson n’est pas que journalistique. Depuis une décennie il est aussi un homme de communication et du marketing sportif. Il a été ledirecteur du marketing et de la communication de la marque Lotus F1 Team entre 2011 et 2014.

Nous sommes vendredi en fin de matinée. Rendez-vous a été pris dans la semaine. Cela fait bien longtemps que l’envie de parler du marketing de la Formule 1 avec Stéphane Samson nous a pris. Cette fois, l’occasion pour Sportune s’est concrétisée.

L’ambiance est chaleureuse, avant de débuter l’entretien. Nous abordons les nouvelles fraîche de la F1, comme nous le faisions quelques années plus tôt quand nous travaillions ensemble. L’Euro de foot vient de débuter, l’image des bouteilles de bière Heineken lancées par des supporters russes à Marseille contraste avec la cérémonie en grande pompe, qui se tient de l’autre côté du globe, à Montréal. Car au même moment, le brasseur néerlandais devenait un important sponsor de la Formule 1.

Stéphane Samson est détendu, l’interview ne peut mieux commencer…

Pour découvrir si vous le souhaitez l’intégralité de l’entretien, je vous invite à cliquez sur ce lien

Publié dans Marketing, Note du Mardi | Tagué , , , | Commentaires fermés sur Marketing F1, Réalité Virtuelle, entretien avec Stephane Samson

Note du Mardi – L’héritage de Stéphane Samson à la F1

Note du mardiLe retour de Renault en Formule 1 cette saison n’empêche nullement un comparatif marketing avec le projet Lotus version 2011-2015, inspiré par Stéphane Samson.

Lorsque Lotus Group devient sponsor de l’équipe Renault F1 Team une nouvelle ère s’annonce à Enstone. En coulisse, l’ancien journaliste Stéphane Samson prend en charge la communication du nouvel ensemble. Le retour de la marque Lotus s’accompagne par un changement progressif de positionnement. Place au premium.

Le problème de convertir le marketing en argent

La saison 2011 a été sous le signe de la sainte trinité du marketing : un nouveau logo, de nouvelles valeurs et une nouvelle histoire. Si le premier et le second ont été parfaitement orchestrés durant cette saison (avec la création du magazine premium B2B à l’époque disponible dans les hôtels et auprès d’une compagnie de jet privé partenaire), le manque de sponsors promis par le département marketing  relève de l’échec pour la saison 2011, qui comptera essentiellement sur les sponsors apportés par Bruno Senna. De plus, l’histoire racontée n’était que celle des résultats en course et des perspectives de développements de la Lotus Renault R31. En coulisse à Enstone, la fusion de la communication et du marketing allait ainsi permettre d’écrire la nouvelle histoire qui manquait alors à l’équipe.

Fusion du marketing et de la communication

A partir de la saison 2012 et jusqu’en 2014, l’image de Lotus F1 Team devient sympathique, irrévérencieuse, fraîche. L’objectif était de se détourner des + de 35 ans, déjà captifs de la F1, pour aller chasser sur les terres d’une autre démographie, les 18-25 et les femmes. L’arrivée de Kimi Raikkonen et la communication moderne autour de Romain Grosjean (via Total) y sont pour beaucoup. L’humour se plaçant au centre de la nouvelle stratégie, s’adaptant aux réseaux sociaux. Lotus avait une histoire à raconter autre que ses résultats en piste. Bien que déjà l’ombre des problèmes économiques viendront perturber une fois par an, la belle histoire.

En parallèle une nouvelle stratégie marketing s’installa à Enstone. Si le propriétaire luxembourgeois misait beaucoup sur son Business Exchange pour séduire des partenaires, le département marketing d’Enstone relevait de l’agence créative. A ce moment précis, deux nouveaux métiers ont vu le jour : la créativité stratégique (les hommes et femmes qui composaient le service marketing et communication de Lotus) et la créativité médiatique.

Créativité stratégique et créativité médiatique

Coca Cola, séduit par l’image de Lotus deviendra partenaire de l’équipe pendant deux saisons et utilisa la créativité médiatique de l’écurie pour construire sa stratégie de marque. Idem pour le groupe Unilever. Démarché dans un premier temps par Jackie Stewart, via le Business Exchange, c’est le département communication et marketing dirigée par Stéphane Samson qui proposera sa stratégie novatrice. Une stratégie qui est intéressant de relevée, car elle a été dupliquée par le géant anglo-saxon dans la majorité de ses accords de sponsoring (voir celui avec le Bayern Munich conclu il y a quelques mois).

L’un des grands exemples de stratégie médiatique a été d’associer la musique avec la Formule 1. Une stratégie en trois temps. Dans un premier temps, la signature avec le groupe Linkin Park via une application sur tablette et smartphone a été suivie par la signature d’un accord de distribution avec la maison de disque Columbia (ayant beaucoup d’artistes rock – le rock est l’incarnation marketing du premium). Enfin, la promotion de Daft Punk à Monaco a été l’aboutissement de cette stratégie mélangeant marketing et communication pour Lotus. Une stratégie reprise en 2015 par l’équipe avec Pharrell Williams au GP de Monaco. La musique s’ajoutant la promotion de blockbuster hollywoodien (The Dark Knight Rises en tête en 2012), les occasions de faire parler de Lotus ont été nombreuses.

Quel aurait été la suite de la stratégie ? Probablement un programme de sponsoring indépendant en utilisant les produits dérivés comme composante. Lotus avait proposé des vêtements et il est fort probable qu’il y avait des ambitions dans ce domaine aussi. Enfin, il est intéressant de remarquer que la Formule 1 s’inspire de plus en plus de ce qui a été réalisé chez Lotus entre 2011 et 2014. Heineken a une stratégie de marque similaire à celle d’Unilever et Coca Cola avec Lotus. Preuve si il est en était qu’il n’y a pas que les nouveautés techniques qui sont copiées dans le paddock. Les bonnes idées pour faire la promotion de la discipline aussi, à ce jeu, Lotus à l’époque n’en manquait pas.

Publié dans Communication, Marketing, Note du Mardi | Tagué , , , , , , , | Commentaires fermés sur Note du Mardi – L’héritage de Stéphane Samson à la F1

La fondation Senna et les JO de Rio

bracelet Senna

Pendant que la finale des Play Off NBA opposant les Golden State Warrior au Cavalier de Cleveland, les joueurs de Golden State, Leandro Barbosa et Anderson Varejao porte un bracelet de couleur vert et jaune, destiné à faire la promotion des prochains Jeux Olympiques de Rio cet été. Mais pas que.

Ce bracelet sera largement porté par les athlètes brésiliens et autres lors des JO. Il a été développé par l’agence de publicité JWT sur la demande de L’institut Ayrton Senna. Ce produit fait partie d’une action d’une plus grande ampleur nommée « No Pulso do Brasil ».

Avec l’accord du Comité Olympique brésilien, IAS, le bracelet sera donné aux athlètes brésiliens et sera vendu au public le 23 Juin l’équivalent de 3,8 euros (voir ici) .  Grace à une application de réalité augmentée le bracelet sera relié sur les téléphones portables et montrera une vidéo racontant la première victoire d’Ayrton Senna au Grand Prix du Brésil en 1991. Une victoire au courage. L’ambition derrière ce message est d’encourager les athlètes de se dépasser pour gagner à domicile.

Publié dans Marketing | Tagué , , | Commentaires fermés sur La fondation Senna et les JO de Rio

Détournement marketing pour Heineken

Masseille EURO 2016 11 Juin

L’exemple parfait de parasitage d’image. Au moment ou la Formule 1 était au Canada et célébrait son nouveau et important sponsor, Heineken, à Marseille, les supporters Russe et Anglais transformaient le vieux port en bataille de rue. Le tout avec les célèbres bouteilles vertes dans les mains.

Il y a 10 ans, la marque Burberry, prisée par la mode londonienne pour ses produits de qualité et donnant une certaine classe anglaise au quotidien, a été victime au milieu des années 2000 d’une profonde crise de reconnaissance. Des photos de hooligans anglais, protégés par une écharpe Burberry et d’autres accessoires de la marque  autrefois tendance,  présentait une imagerie de violence. Les ventes ont chuté brutalement. La marque a mis 10 ans à s’en remettre et tomber dans l’oubli aujourd’hui.

Heineken, produit populaire par excellence, sponsor de la Ligue des Champions et de l’Euro 2016, est quasiment distribuée en exclusivité sur les sites de l’Euro en France.

Depuis 5 ans, Heineken, afin de rester leader de son secteur, souhaite changer d’image en s’associant avec d’autres marques, ayant une certaine idée de la technologie et du luxe premium. Après avoir été partenaire de James Bond durant trois films, la Formule 1 est une prochaine étape, mais des images comme nous l’avons tous vu samedi soir et dimanche brouille le message marketing…

Publié dans Marketing | Tagué , , | Commentaires fermés sur Détournement marketing pour Heineken

Heineken et l’évolution du sponsoring F1

Heineken sponsor F1

La marque Heineken va devenir le prochain moteur de développement de la Formule 1, durant les 5 prochaines années. Investissant 500 millions de dollars (440 millions d’euros environ), cela marque une évolution importante.

Depuis 2010, le sponsoring de la discipline est axé autour de marque technologique (Tata, Pirelli par exemple) et des marques lifestyle premium et luxe (UBS et Rolex etc…). L’évolution est même intéressante, car concernant la banque suisse UBS, le premier contrat était un achat publicitaire classique, puis le nouveau contrat a évolué vers une plate-forme d’affaires permettant d’utiliser la Formule 1 comme un vecteur de relation publique efficace pour le business. Heineken va plus loin que ces deux axes, qui commençait à devenir étroit.

Certes la marque sera visible sur les circuits et sera sponsor titre de quelques courses (cela discute avec Monza d’ailleurs). Mais, surtout Heineken va participer à la promotion de la Formule 1, en proposant des bouteilles spéciales F1. Mais pas que : Campagne de promotion sur les lieux des Grand Prix, soirées spéciales, des campagnes marketings sur réseaux sociaux, afin de séduire les jeunes. Le pétrole historique de la Formule 1.

Il n’est pas impossible que la marque de boisson fasse ressusciter un Grand Prix historique dans le calendrier qui sera entièrement à sa gloire.

Ainsi, Heineken ne paie pas réellement directement (une partie du moins) pour devenir sponsor de la Formule 1 en étant simplement visible durant les courses. Elle investira lourdement dans la publicité de la discipline en y greffant sa propre campagne marketing.

Publié dans Marketing | Tagué , , | Commentaires fermés sur Heineken et l’évolution du sponsoring F1

Marlboro et son impact en F1

Senna Monaco 1993L’interview de John Hogan pour le journal El Confidential permet de mesurer l’impact de la marque de Tabac Marlboro en course automobile et tout particulièrement en Formule 1.

Hogan indique qu’au sommet de sa puissance, 16 pilotes de F1 était sponsorisés par la marque tabac. Au total 120 pilotes toute catégories confondues était labélisé. Les débuts en 1971/1972, Marlboro était encore une petite marque (Lucky Strike était la plus importante à l’époque) et était présente en Europe via l’Italie. Les débuts ont été modeste, mais l’impact incroyable. Rapidement, si être visible sur les voitures était important, l’identification était encore plus importante. Symboliser par le cowboy, La marque américaine misa sur les héros. Ce qui explique que pour un pilote, avoir un sponsoring Marlboro était le graal absolu, car cela ouvrait des portes.

Marlboro c’est la lignée mythique des McLaren entre 1974 et 1996. Keke Rosberg avait obtenu son sponsoring car il fumait une marque de cigarette et la légende disait qu’il était près à changer de marque si Marlboro acceptait de le sponsoriser. Ayrton Senna en 1984 touchait l’équivalent de son salaire chez Toleman via le sponsoring de la marque américaine. Cette dernière avait payé discrètement les salaires de Didier Pironi et Patrick Tambay en 1982 chez Ferrari, avant qu’Enzo n’accepte le principe que la marque de tabac paye les salaires de ses pilotes. Les liens italiens historiques de Marlboro ont joué longtemps pour soutenir une marque italienne (Alfa Roméo au début). L’accord est toujours viable aujourd’hui, malgré l’interdiction de la publicité tabac datant de 2006.

Publié dans Marketing | Tagué , , , | Commentaires fermés sur Marlboro et son impact en F1

Banco Santander et Ferrari

santander-npL’accord entre Banco Santander et la Scuderia Ferrari courant jusqu’en 2017 sera prolongé. Mais les conditions vont changer.

Entre 2010 et 2012, le premier contrat de sponsoring était assez classique et misant uniquement sur la diffusion du logo et de l’image de marque de la banque à travers le monde, en misant 50 millions d’euros par année. Depuis 2013, en signant la prolongation jusqu’en 2017, Banco Santander offre moins d’argents (30 millions d’euros/an à Ferrari, selon le BusinessBookGP version Française and English version) et ne communique plus auprès de ses clients de masse. La banque ibérique a transformé son accord avec la Scuderia Ferrari en plate-forme d’affaires, en invitant de riches clients à venir sur les circuits pour conclure des affaires, les fidélises, faire rencontrer, etc… Un investissement estimé à 15 millions d’euros par année.

Depuis le début de la saison, via le site FormulaSantander, la banque a lancée le programme « Driving Innovation. » qui est un outil de communication sous forme de vidéo relatant le changement de vie de personne, grâce à la technologie dérivée de la Formule 1. En cela, Banco Santander se transforme en média. Une évolution intéressante dans sa façon de communiquer.

La nouvelle entente, au-delà de 2017 sera un nouveau volet. Il semblerait, selon nos informations que la banque souhaite être moins visible sur les futures Ferrari, tout en préservant le principe de la plate-forme. On parle d’environ 20 millions d’euros et d’un contrat de trois saisons minimum.

Publié dans Marketing | Tagué , , , | Commentaires fermés sur Banco Santander et Ferrari

Kevin Magnussen, Renault et 2017

Renault RS16Le contrat de Kevin Magnussen avec Renault Sport F1 ne tien que sur une modeste page A4. Réduit à sa plus simple expression. Mais un autre contrat, un peu plus compliqué celui-là montre un triumvirat tourné autour l’apport économique sur le pilote danois.

La présence de la marque Jack & Jones sur les pontons des monoplaces jaunes provienne d’une relation importante pour Kevin Magnussen. Anders Holch Povlsen, propriétaire du groupe Bestseller a dépensé plus de 13 millions d’euros (100 millions de Couronne Danoise), dans la carrière du pilote depuis la Formule 3. Selon le BusinessBookGP 2016 (version française and English version), l’apport pour 2016 est fixé à 2 millions d’euros.

Le deuxième homme de l’ombre est Thomas Badura. C’est un agent, le futur agent de Magnussen car ce dernier a rompu avec Dorte Riss Madsen. Il a pour objectif d’aller chercher des commanditaires importants.

Enfin la troisième personne est naturellement Jan Magnussen, le papa de Kevin. Ex pilote F1 dans les années 90. Il n’a qu’un rôle discret de conseiller, mais sa présence permet de rassurer les sponsors.

Ce triumvirat a un objectif assez clair : permettre à Kevin Magnussen d’être présent le plus longtemps possible en Formule 1. Même si la stratégie de Renault Sport F1 n’est pas encore définie concernant le futur line-up 2017, la situation semble aller dans le sens de proposer des garanties solides. Povlsen a discuté en début de saison ave Cyril Abbiteboul pour soutenir l’équipe, son implication est déterminent pour la suite des événements. Badura a pour mission de séduire des sponsors pour permettre à Magnussen de maintenir son volant dans l’équipe française, la saison prochaine, contre un apport d’environ 10 ou 12 millions d’euros. Pour cela, il faut garantir un apport de 6 millions d’ici Septembre/Octobre. Une autre course s’engage ainsi pour le pilote danois.

Publié dans Management, Marketing | Tagué , , , | Commentaires fermés sur Kevin Magnussen, Renault et 2017

BusinessBookGP 2016 – J-1 – L’Edito

BusinessBookGP2016D’une ère à une autre. Hier Red Bull Racing, aujourd’hui Mercedes AMG F1. La Formule 1 depuis 2011 n’offre guère d’autres scénarios qu’une seule équipe dominant les autres. La différence étant que l’avancée technique de la marque allemande est inquiétante pour le nouvel horizon que la discipline souhaite viser. Le nouvel intérêt de cette année 2016 est l’arrivée dans le paddock de l’équipe américaine Haas F1 Team. Après avoir perdu Caterham fin 2014 et récupérer Manor (ex Marussia) sur le fil l’an dernier, une nouvelle ère pour les jeunes équipes apparaît au grand jour, avec un arrière goût politique.

Depuis 2014, les budgets des équipes augmentent encore et toujours. Le total est chiffré, dans l’édition 2016 du BusinessBook GP, à 2,719 milliards. En hausse de 5% par rapport à la saison précédente. La répartition des droits TV étant si inégalitaires et les primes accordées aux constructeurs si importantes que les écarts sont importants. Trop peut être.

Après avoir augmenté de 50 millions d’euros en moyenne depuis 2014, les budgets 2016 débutent une période de stabilité. Reste que les moteurs et la recherche de performances techniques impactent les budgets des équipes du milieu de tableau. Au point que l’influence des pilotes apportant des budgets est toujours plus importante. Au contraire des tops pilotes qui augmentent encore leurs salaires.

En 2016, le cumul des salaires représente environ 166.3 millions d’euros, en augmentation de 7.5% par rapport à la saison précédente. Les trois classes de pilote, visibles depuis 2010, ont chacune leur destin. En moyenne les champions du monde gagnent 23.4 millions d’euros (19,5 millions l’an dernier). La seconde classe est stabilisée  entre 1,5 et 4 millions. Enfin les pilotes apportant un complément de budget sont remboursés en frais de déplacements. Les exceptions étant Nico Rosberg et les deux pilotes Toro Rosso.

Cette édition 2016 du BUSINESS / book GP est un ouvrage disponible en français et anglais à partir du 25 Avril, séduisant plus de 250 lecteurs chaque année. Bonne saison et merci de votre confiance.

BusinessBookGP2016

Publié dans BusinessNewsF1, Marketing, Mes ouvrages, Salaire F1, Sponsoring | Tagué , | Commentaires fermés sur BusinessBookGP 2016 – J-1 – L’Edito