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Une crise, des aides et peu de solutions pour les constructeurs

Au moment ou le monde de la Formule 1 parle de coûts à Genève, au même moment ces mêmes constructeurs sont suspendus au bon vouloir des pouvoirs publics pour des aides, indispensables pour leur survie.

« Il faut que l’industrie automobile définisse un nouveau modèle économique pour l’avenir » a insisté une député démocrate américaine hier soir, lors de l’audition de la dernière chance des Big Three. Chrysler, GM et Ford demandaient 34 milliards de dollars, l’enveloppe sera de 25, sous conditions effectives massives. GM qui est prêt à être déclaré en faillite, mais qui continue la compétition en WTCC, paradoxe frontale d’une politique à double effet. Après tout, les constructeurs qui sont en difficultés ne doivent pas insister sur des programmes hors de prix, comme cela a toujours été le cas par le passé. Hors l’ambiance générale est à la prolongation des dépenses inutiles en compétition automobile pou un retour non garanti.

Dans son discours à Douai ce midi, le président Sarkozy a signalé qu’il fallait observer les actions de l’autre coté de l’atlantique, dans le secteur automobile, pour agir en conséquence en France mais aussi en Europe. VW souffre, FIAT partant de plus loin avec une grave crise en 2004/2005 se porte assez bien, tandis que les groupe PSA et Renault-Nissan sont dans une situation qui ne semble pas si catastrophique que cela, selon l’Etat Français du moins.

En effet, alors que Carlos Ghosn appelait de ses vœux des aides, « à l’américaine », la France ne lui offre que des aides pour écouler ses stocks que Renault et PSA ont dangereusement accumulés ses deux derniers mois. 1 milliards pour refinancer le crédit, 400 millions sur 4 ans, sur un précédent plan pour aider le financement des voitures propres, loin des 10 milliards entendu ici et là dans les couloirs. Le résultat n’est que plus décevant donc.

Au Japon, Toyota souffre de chômage partiel, tandis que Honda supprime 760 emplois. En Allemagne, la grande force de l’industrie automobile du pays en devient une faiblesse. BMW et Mercedes n’étant que des assembleurs de bout de chaine, tous les composants fabriqués et délocalisés dans les pays de l’Est, sont eu aussi touchés par la crise économique. La Hongrie ayant reçut 25 milliards de dollars , du FMI, de l’UE et de la Banque Mondiale, de Prêt. Tout comme la Pologne et la Tchéquie. Remettant le glorieux modèle économique germanique, initier depuis 5 ans, en cause.

Alors les constructeurs présents en Formule 1 doivent t’il continuer ? La vue d’ensemble de l’état de santé de chacun est difficile. Aucun n’étant en meilleur forme que ses camarades de paddock. D’où le besoin de réduire les couts de manière massive dès maintenant. Une situation qui semble plaire à la FIA qui dispose avec son projet de moteur standard, d’arguments solides dès 2010. Sachant que aucun des constructeurs actuellement présent en F1 n’est 100% sûr d’être encore là au-delà de 2009.

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Moteur standard toujours d'actualité

Le projet d’un moteur standard ne semble être remis à jours. Bien au contraire, Des candidats se bousculent, semble t’il, pour présenter leurs candidatures.

Après la rumeur Cosworth, les intentions du duo Renault/Mecachrome, afin de sauver cette dernière de la faillite. Voici que Illmor entre dans la danse.

Le conseil de la FIA a récemment, et dans le plus grande indifférence d’ailleurs, annoncée les principaux répondant au projet de moteur standard : Illmor, Cosworth, Mecachrome et Zytek/Judd, indique le magazine Auto Motor und Sport.

Ilmor participe actuellement avec Honda à un autre concours de moteur standard, pour l’IndyCar Séries, et il est entendu qu’il a les meilleures chances de remporter cet appel d’offres.

La publication allemande indique que le moteur idéal selon Illien pour le moteur standard serait :  un V8 de 3L de 14.000 tours/min.  » Cela donnerais 680 ou 700cv de puissance », indique l’ingénieur suisse, précisant que chaque bloc aurait une durée de vie de 6 Grand Prix.

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L’équilibre financier de la F1 en danger

Bel article de David Benard sur son blog que je vous conseil de lire et surtout de participer en commentaire :

A la veille de la finale de la saison au Brésil, la F1 est plongée dans une vraie inquiétude liée à la crise financière. La FIA (comprenez Max Mosley) ne badine pas avec le risque de récession qui pourrait bientôt frapper la discipline reine du sport automobile et tente donc par tous les moyens de réduire les coûts, au risque de carrément dénaturer la discipline. Jugez plutôt…

Lire la suite de l’Equilibre financier de la F1 en danger.

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Quel Formule 1 après la crise ?

Quel monde après la crise ? Titrait lundi soir l’émission d’Yves Calvi, Mots Croisés sur France 2. Car après avoir subit la crise financière, nous souffrons de la crise économique, avant de subir la prochaine crise sociale qui en découlera. Qu’on se rassure je ne fais pas de politique mais de la Formule 1, et en creusant nous parlons bien de cela. Les discours sont politiques, « plan-plan », des meurettes, bref il ne se passe rien en Formule 1 depuis 10 ans. Il est même affligeant de voir comment les acteurs de se sport perçoivent les enjeux auxquelles ils font face aujourd’hui.

A peu de chose près, les réactions sont les mêmes en F1 que dans le monde politique depuis bientôt 10 ans : non pas de réforme, ou plutôt dire qu’il est impossible d’en faire. On voit aussi le mur qui se dresse devant nous, avec une dette qui grimpe, des emplois détruit par une idéologie stupide de rentabilité à 15% et la création d’une génération d’entreprise bâtis sur du rien, de l’illusion. Enfin un système globale qui est en crise tout les 5 ans car non régulé.

En Formule 1 c’est la même chose. Le 1 Mai 1994 a bousculé les consciences, mais a provoqué des dérives massives, sur le droit de la sécurité. Mais qu’on se le dise, la communication en F1 de Mosley, Dennis, Briatore etc… Sont les mêmes que ces politiques que nous voyons à longueur de journée mentir la main sur le cœur. Le problème se résume en un seul mot : dérive.

En dix ans, la Formule 1 est passé d’un sport à un business, mais les règlements changeant ont aussi provoqués une inflation du personnel pour assurer le rythme du changement pour rester compétitif. En 1998, une équipe comme McLaren disposait de 360 personnes. 1200 travaillent à Woking aujourd’hui. Pour quel résultat en piste ? Le même en faite. L’essence de la Formule 1 est la vitesse, mais c’est cette vitesse que la FIA combat depuis 10 ans et qui provoque cette surenchère et cette course à l’armement. Hors tout le monde sait que la dernière course à l’armement a provoquée la chute d’un empire (toujours de la politique mais d’histoire cette fois ci).

La mondialisation, diable absolu, a probablement, provoqué cela, mais la F1 n’a pas 10 ans ou 5 ans devant elle pour réagir, elle n’a justement que trois années pour démontrée son intérêt, car le nerf de la guerre reste le plus important dans ce sport : l’argent. A l’heure ou les cours de bourse joue au yoyo, que les entreprises, même les plus solides, doutes de l’avenir, le modèle économique de la F1 vacille sur son socle de référence du sport mécanique.

A (très) long terme, le problème écologique

Ce n’est pas qu’il y a un manque d’intérêt de la Formule 1 médiatiquement parlant. L’effet Hamilton a permis de préservé les amateurs qui avaient peut être songé à délaisser la F1 suite au départ à la retraite de Schumacher. Bernie Ecclestone, souffle de voir son bébé bien se porter et ne pas subir le syndrome Senna. En effet, l’argentier de la F1, devant le manque de charisme de Michael Schumacher (et bien oui désolé pour les fans), a recherché des alternatives en faisant revenir Mansell, songer à un retour de Prost, faire venir Villeneuve (si si aussi). Hamilton catalyse tout sur lui et ce n’est pas plus mal pour l’image du sport. Hors, non le problème restera la technologie utilisée en F1. Le moteur brulant du carburant fossile n’est plus. KERS, le récupérateur d’énergie, est une bonne avancée, mais trop timide. Mais nous pouvons nous poser la question de savoir si d’ici encore 10 ans la F1 sera toujours propulser par un moteur a combustion.

Ajouter malgré tout, que les couts écologiques, d’un moteur essence, et surtout le lobbying pétrolier et le statu quo est plus que probable à l’horizon 2018. Regardez les projets jusqu’en 2013 de la FIA et le moteur à piston est toujours à l’ordre du jour. Sauf que la civilisation sera à contre temps et cherchera à économiser son énergie d’ici là. La F1 sera donc à contre courant des préoccupations majeures. Nous continuerons à regarder la F1 à la télévision mais à se demander finalement si bruler du carburant est toujours la solution, même avec un système hybride. Alors que les constructeurs nous rabâchent dans leur communiqué que la F1 est un laboratoire d’avenir.

D’ici 2018, nous roulerons en voiture électriques, hybride, ou semi hybride. Nos vélos aurons un moteur électrique (un solex moderne), on louera les voitures dans les grandes villes, elles seront électriques. Alors une F1 qui fait du bruit autour d’un circuit, même en brulant du bio carburant sera en décalage. Même si nous pouvons faire semblant et la FIA aussi, de ne pas le constaté, la F1 va mourir de son intérêt et le fabuleux destin de Bernie Ecclestone et son empire, s’écroulera come un château de carte. Personne n’y verra d’intérêt.

La F1 actuellement est condamné à terme, même si ce n’est pas pour demain, l’augmentation ces dernières années de son cout ne fait que souligner une tendance que n’a aucune raison de s’atténuer. Miser sur l’avenir d’un moteur à combustion n’a plus de sens que continuer à croire a la presse papier, tôt ou tard, la réalité frappera aux portes de ceux qui se voilent la face.

Dans une perspective à long terme, le moteur à combustion n’est qu’un outil de transition. L’électrique ? Pourquoi pas après tout, cela permettrait de réduire le poid des batteries et pourquoi pas revenir aux F1 des années 70, larges, avec une technologie libre, dans ce domaine, afin d’avoir des avancés rapides et majeurs. Il est temps que la FIA songe à sortir de son confort éternelle.

La bourse nous permet de rapidement voir que le mur est proche, un Tamborello financier pour prendre une image forte (et croyez moi que pour moi l’image est encore dure 14 ans après). KERS ne doit pas être le projet futur, et la FIA doit se résoudre à penser l’avenir, et non jouer au pompier pyromane. Idem pour la FOTA qui ressemble de plus en plus à un parti politique d’opposition qu’a un outil d’avancé majeur. Toujours ce vent qui souffle sur notre nuque, la grippe nous guette.

Mais qu’on soit clair, l’avenir est loin encore, mais 10 ans cela passe vite et la F1, qui se vante, doit revenir à ses réalités économiques. Mais son avenir immédiat est la réduction des couts, contre ces outils, ses lobbyings, sa communication et l’espoir (mince) de trouver une solution valable.

Le problème des couts à court terme

Depuis 10 ans, la F1 a été à l’image du monde de l’entreprise. Alors qu’un constructeur comme Airbus investissait 12 milliards d’euros dans son projet A380, Boeing rachetait pour la même somme ses actions pour maintenir son cours de bourse. En Formule la même chose c’est produite. Alors que McLaren et Ferrai ont investis dans leurs outils afin de le rendre plus productif et actif. Jordan et Prost GP par exemple ont poursuivit une croissance inutile et mal maitriser qui a provoqué leur perte. Idem, alors que Ferrari et McLaren ont réinvestit leur ouverture de capital, Jordan (encore lui) n’en a rien fait. Une course à l’armement c’est opérée. Mais auparavant les équipes ont grandit trop vite sans savoir pourquoi au début des années 2000. Le contre coup est subit aujourd’hui.

Pourquoi par exemple Renault a fait monter son effectif de 360 personnes à 600 à Enstone entre 2002 et 2007, alors qu’aucun investissement n’avait été effectué ? Pas même une deuxième soufflerie et il n’y avait pas le simulateur encore à l’époque. Il y a sur-effectif dans les équipes. Autre exemple : en 2001, Williams c’était 400 personnes avec deux souffleries et une usine toute neuve. Maintenant c’est 600. Pourquoi ? L’émergence des sous chefs et autre poste prôné par les gourous du management Anglo-Saxon, font ressembler les équipes de F1 à des administrations. D’ailleurs les affaires d’espionnages entre McLaren et Ferrari et Renault ont démontrées le manque de réactivité et surtout le manque d’encadrement dans les équipes. Trop gros au point d’être inutile.

Longtemps les équipes ont blâmées la FIA et ses règlements. Mercedes, récemment, a rappelé que le passage du V10 au V8 égalait un surcout de 25 millions d’euros. Il est vrai que la FIA à force de changement de règlement n’abaisse pas les couts.

Mais la FIA s’attaque à ce projet sur des mesurettes et des effets d’annonce, digne de la politique moderne. Un plafond du budget ? Un plafond du budget moteur ? Un moteur standard ? Bref un grand n’importe quoi pour obtenir finalement des choses qui ne vont satisfaire que la FIA. Alors qu’elle fait croire qu’elle agit dans l’intérêt des fans. L’affaire de la télémétrie est une vaste fumisterie. La Fédération souhaite l’interdire car elle n’apporte rien aux fans de F1. D’accord, mais alors pourquoi avoir autorisé la télémétrie à distance n 2002 ? Et aussi pourquoi supprimé un outil analytique au pilote ? Ce n’est pas eu qui travail sous nos yeux ? Ridicule. Comme si on supprimait l’ordinateur à un journaliste, car cela n’apporte rien au lecteur qui lis le journal papier qu’il achète au quotidien. Soyons donc sérieux.

Que ce soit la FOTA ou la FIA, l’indépendance et l’intérêt général n’est pas de mise. En attendant la mort clinique, la Formule 1 est pour l’instant sous perfusion. Elle en devient même une exception culturelle, un comble. A force de querelle politique, ce n’est pas le manque de dépassement sur la piste qui va faire partir les fans, mais bien ces histoires de coulisses, que nous médias (car oui je suis un média) relayons, car il y a aussi une responsabilité de prise de conscience. La Formule 1 est pour une large part, le socle des constructeurs, vivant pour l’essentiel de commande à crédit. Difficile de parler d’indépendance, probablement que l’intention est là, mais la perfusion est de mise.

Le compte a rebours

La F1 n’a plus de temps pour se réinventer, se diversifier, devenir moderne. Donc cesser d’être ce quelle est. Alors oui on nous dit qu’elle a résisté à la crise de 73, 87 etc.… mais rien n’a changé, malgré ces crises. Juste une prise de conscience (toujours ce mot) sur le coup, mais qui n’abouti à jamais rien.

En 1979, Bernie Ecclestone, déjà, avait dénoncé les budgets énormes de Lotus et Ferrari et leurs personnels de plus en plus importants. (120 personnes à l’époque). En 30 ans le monde à changer, il y a plus d’argent, mais si d’argent il y a, il faut toutefois crée un intérêt. Et là, les marques se posent des questions. En 2004, Siemens avait bluffé McLaren en faisant un audit privé sur la F1, et contre argumentant les chiffres de Bernie Ecclestone. L’affaire a rapidement été étouffée, mais les faits sont là. Les chiffres sont trafiqués et l’opacité de l’empire Ecclestone est toujours de mise. Malgré les mises en garde de l’Europe.

La F1 n’est plus un sport, c’est un business, mais comme tout business, elle doit avoir un sens. Hors depuis 10 ans, la F1 a été à l’image de ses sociétés web 2.0 : elle n’a pas d’intérêt et de business plan. Juste l’audience et l’image que Bernie Ecclestone lui a donnée. Mais en creusant, il n’y a pas vraiment d’intérêt en F1. Cela ne reste qu’un oasis entretenu par nous tous les médias encore une fois.

Alors quoi ?

Pas de nostalgie, mais un retour au fondamentaux de la Formule 1 est important. L’avenir nous dira que ce sport deviendra un sport de niche, riche, mais plus vraiment un sport de mass média. La concurrence sera trop forte dans le domaine du sport éco. Le Football d’une part, mais aussi d’autres sports collectifs vont émerger dans le futur et donc prendre une part du sponsoring qu’a besoin la F1. Idem d’ailleurs pour les droits TV, pas à l’abri d’une baisse massive devant l’offre.

Donc il faut réduire, mais aussi préparer l’avenir et donc laisser libre cours aux constructeurs sur la technologie future électrique. C’est le seul moyen de réduire les couts. Permettre aux équipes d’être libre d’utiliser les technologies disponibles. Revenir aussi à des projets de vente de châssis, pour une simple et unique raison : Offrir une porte de secours aux constructeurs. Dans les années 60 et 70, des constructeurs comme Lotus, Brabham et McLaren ont vendus des châssis à des clients. C’était une manière de gagner de l’argent. Williams est bien né il y a 40 ans en F1 via un châssis Brabham. Cela permettra de créer des équipes de 75 personnes voir 100 personnes autour d’un projet et surtout, en cas de retrait des constructeurs, comme propriétaire, de permettre d’avoir des alternatives économiques.

La F1 doit juste devenir enfin moderne, et vivre avec son temps et pas en fonction de ce qui l’a fait vivre. Elle doit être celle qui trace la route, et non utiliser les autoroutes construites par d’autre. Ecclestone doit aussi revenir à des réalités et stopper sa folie financière. L’histoire est importante et il faut entretenir le mythe de la F1. Mais ne pas entretenir l’illusion.

Note : article inspiré d’un billet de RealWriteWeb France (que je vous recommande)

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La face cachée du moteur standard

Hier, dans son communiqué réponse à la Scuderia Ferrari, la FIA a indiqué qu’elle avait reçue des candidatures pour son programme de moteur standard. Hors, même si elle souligne bien que l’équipe italienne n’a pas bien compris le projet (ben voyons), les informations tendent clairement vers l’uniformisation du bloc propulseur.

Dans sa lettre d’avant réunion FOTA, la FIA avait clairement indiquée les piste d’avenir des moteurs 2010 :

1. Un moteur homologué par un seul fournisseur après un appel d’offres, auprès des constructeurs actuellement en course afin de construire un moteur identique (mais pas la boîte de vitesses), sous réserve de contrôles rigoureux.

2. Un consortium d’équipes obtenant un moteur dérivé de la règle existante. Chaque constructeur pouvant fabriquer son moteur sous des règles strictes et de contrôles rigoureux pour éviter tout gain de performance illicite.

3. Une proposition de la FOTA, pour la fourniture du système KERS pour 5 Millions d’Euros par équipe et par saison avec 30 000 kilomètres garantie.

Hors, sachant que aucun constructeur actuellement en Formule 1 n’a porté sa candidature, cela exprime l’élimination du 2ème point. Le troisième ne concerne pas directement l’aspect moteur. Donc reste le premier point.

Alors qui sont ces « constructeurs » qui ont déjà soumis leurs propositions ? Le site motorpsortTotal.com indique que ni Audi ni Porsche ne sont intéressés. Hyundai ? FORD ? GM ? PSA ? Soyons sérieux, la crise touche gravement le secteur automobile et ces constructeurs n’ont jamais vu la F1 comme une alternative sérieuse à leurs stratégie de marque. Qui alors ?

Deux solutions : Zytec et Cosworth. Le premier a perdu la fourniture de la F3000 fin 2004 et du A1GP cette année. Tandis que la célèbre marque Cosworth n’est plus présente en F1 que depuis fin 2006 et dispose d’un savoir faire et des structures. De plus, Max Mosley ne serait pas contre consolider des emplois en Angleterre, car il semble que Cosworth soit en difficulté financière. Loin de l’aspect purement économique de l’initiative. Le programme est politique et destiné à sauver une partie de la technologie anglaise dans ce domaine.

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Ferrari répond à la FIA sur le moteur standard

Toyota qui menace de partir (pour démentir ensuite une partie de la rumeur, c’est-à-dire son départ et non les 24h du Mans et son programme), la FIA qui justifie son appel d’offre et sa logique. Soit mais qu’en pense Ferrari ?

Après l’annonce de la FIA du moteur standard, Ron Dennis a ironisé :  » Imaginez que Ferrari gagne le titre de champion du monde 2010 avec un moteur powered by Mercedes-Benz ? Cela n’a pas de sens ! « . Ce Lundi, la Scuderia a répondu de manière encore plus cinglante à la FIA :

 » Le Conseil d’administration de Ferrari, tout en confirmant son plein engagement pour une substantielle et nécessaire réduction des coûts, a toutefois exprimé sa forte préoccupation en ce qui concerne les projets d’égalisation ou de standardisation des moteurs, qui priveraient la Formule 1 de sa propre raison d’être, basée sur la compétition et le développement technologique.  » La bombe est lancée ; Ferrari pourrait arrêter la F1 et mettre directement en péril la raison d’être de la discipline. « C’est comme cela que Ferrari explique sa présence ininterrompue depuis la première édition du Championnat du monde de F1 en 1950, poursuit le communiqué de l’écurie transalpine. Si ces éléments ne sont plus d’actualité, le Conseil d’administration s’est réservé le droit d’évaluer, en concertation avec ses partenaires, l’opportunité de maintenir sa présence dans la discipline. « 

La Scuderia lance un message clair à la FIA. Oui à une réduction de courts, non au moteur standard sinon le retrait de la marque la plus prestigieuse de l’épreuve serait effective.

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Mesures FIA – un plafond budget moteur ?

Mystic dit:

21 octobre 2008 à 10:15

ET si on limitait le budget ? Imposer un plafond maximal et réaliste mais sous contrôle ?

La proposition était pertinente et la réponse viendra de Mario Theissen et Ron Dennis, qui ont avoués que le projet est débattu depuis plusieurs semaines dans les réunions FOTA. Il est clair que si l’idée d’un moteur standard est extrême, car imaginons que les constructeurs doivent faire leurs promotions autour d’un moteur construit par un autre… L’idée d’un plafond de budget moteur, initié par Tony Punnell, pourrait revenir sur le devant de la scène comme alternative. Mais encore une fois, les budgets des constructeurs étant secrets, personne ne pourra prouver si la dépense limite sera effective.

« A propos du sujet d’un plafond budgétaire, je pense que la question est contrôlable. Mais les monnaies ne le sont pas. Mais je pense que cette approche est raisonnable. «  Indique Mario Theissen. Raisonnable, mais peut être pas pour la FIA, qui devra se procurer les comptes des équipes et des constructeurs. A moins de faire une totale confiance auprès des patrons, la Fédération devra plus vraisemblablement commander un cabinet d’audit (1) et d’expert comptable pour débusquer le moindre souci de ligne comptable. Car le projet se heurte sur ce sujet précis : Depuis la crise économique le débat sur la comptabilité des entreprises est au centre de divergence. Par exemple notre système (en France) est différent de celui utilisé au Etats-Unis et en Europe même (2). Bref un méli mélo indépendant de la Formule 1, qui sera résolu, ou peut être pas, mais qui freine ce type de mesure. Ron Dennis précisant que le système comptable utilisé par toutes les équipes est le système américain.

(1) Un consultant en audit d’un grand cabinet facture 2500 euros la journée.

(2) Voir l’article de La tribune sur le sujet

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Vos mesures pour l'avenir de la Formule 1

La FIA a présentée, dans une lettre à l’adresse de la FOTA, ses propostions pour la réunions de demain à Gevève, importante pour l’avenir de la Formule 1. Le mot d’ordre est la réduction des couts. Toutefois je vous invite à donner votre avis sur ce réglement et aussi sur les trois points suivants :

  1. Les moteurs du futurs
  2. Les châssis
  3. la course et son déroulement

Pour les moteurs du futurs : Je propose un V6 de 1800 cm3, dérivé des V8 actuels, limité à 15.000tr/min. Utilisation du système de gel moteur sans mise à jour. Turbocompresseur standard avec fournisseur unique. Une boite de vitesse semi automatique éléctrique est une bonne solution, mais pas à passage rapide. Le carburant devrait être écologique (Bio Carburant pourquoi pas) mais équivalent à la voiture de monsieur tout le monde. L’huile moteur doit se concentrer dans sa mission de lubrifiant et non d’accelrateur de cylindre.

Le chassis. Autorisation de la vente de chassis client, complet. Prossibilité d’engager une voiture par équipe, afin d’augmenté le nombre de participant. Possiblité aussi d’avoir deux machines de couleurs différentes en fonction des sponsors, afin de satisfaire l’exposition et personnalisé l’image. Ressortir le projet de double aileron CDG. Appel d’offre pour la sous traitance des suspensions avant, mais liberté sur l’arrière. Une évolution aérodynamique est possible dans l’année.

La course et son déroulement : Réservoir standard de 35/40 litres, afin d’avoir plus d’arrêt aux stands et des relais sprint. Ouverture du pit lane dès que la voiture de sécurité est en piste. Qualification en trois parties mais en sprint car avec le réservoir de 40 litres tout le monde partira avec la même quantité de carburant en course.Règles et sanctions de course uniques pour tout les GP selon un cahier des charges connus et publics. Telemétrie acceptée et standard. Permettre la création de médias personnalisés pour chaque équipe sur Internet sous la coupe de la FOM. Une réalisation plus dynamique de la course avec sur-impression plus clair. Signé un accord avec Youtube pour la diffusion d’extrait de course sur Internet. Changement de pneus comme au jour d’aujourd’hui.

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Moteur F1 2010, un standard d'illusion

Bras de fer entre la FOTA et la FIA de Max Mosley, avec propositions et contres propositions, sur l’avenir de la Formule 1. Mais un volet des propositions, qui seront annoncées par la Fédération la semaine prochaine, ne plait guère et divise : le moteur standard.

Bernie Ecclestone avait bien préparé le terrain dans la presse anglaise il y a 10 jours. Mais le constat reste le même :  Ce type de moteur fâche. En effet, la FIA a lancée un appel d’offre mais dans des termes floues.

Le moteur standard sera-t-il construit par un tiers ou alors est ce qu’il sera définit de manière clair pour que chaque équipe puisse le fabriquer. La FIA et Bernie Ecclestone souhaite visiblement la première solution. La FOTA la deuxième. Honda et Toyota ont déjà menacés de quitter la Formule 1, si un moteur standard tiers est introduit. BMW s’interroge. Renault, Force India, Toro Rosso sont d’accords avec la FIA. Mais plane le brouillard au dessus du ciel pollué de Shanghai.

Les constructeurs contre ce projet, estiment que rebaptiser un moteur n’a plus aucun intérêt technique de recherche. Tandis que les supporters de cette formule prétexte des tarifs élevés. Le projet permettra de faire baisser de 95% la note du budget moteur. Reste qu’une alternative hante et pourrait être soumise et accepté : celle d’avoir effectivement un moteur standard tiers, mais pouvoir l’améliorer sur deux évolutions techniques majeurs. Ce qui reviendrait strictement au même qu’actuellement.

De leurs cotés, Ferrari et McLaren observent la situation, mais estiment qu’il ne faut pas faire de propositions hâtives, sous prétexte de crise économique.

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Bernie Ecclestone réinvente de Ford Cosworth

La crise monte t’elle à la tête de la Formule 1 ? Hier soir, Jean Claude Trichet, président de la BCE, a demandé aux acteurs économiques de « reprendre leurs esprits ». La dernière proposition de Bernie Ecclestone est du même sens, la F1 doit reprendre ses esprits et vite !

Dans une intervention dans le journal anglais The Times, l’argentier de la Formule 1 pousse tout ses feux vers la création d’un moteur standard pour la Formule 1, qui sera changé deux fois dans l’année et que les équipes pourront rebadger. Limitant ainsi les coûts de manières spectaculaires, mais avec des dommages collatéraux énormes.

Un moteur commun signifie qu’il faudra quelqu’un pour le construire, donc une compétition acharnée entre constructeur, ou alors désigné un tiers (Cosworth ?). Avec 20 courses dans l’année, cela signifie qu’il faudra construire 400 moteurs pour 10 équipes par an, plus ceux des essais privés, selon la logique « Eccestoniène », 1 moteurs par équipes, donc 10 en plus). Un investissement important.

Ensuite, ce moteur ressemblera à quoi ? Turbo ? Atmo ? V8 ? V6 ? Aucune indication, mais quoi qu’il en soit le moteur sera facturé autour de 10 millions de dollars par an, donc un chiffre d’affaire de 100 millions de dollars environs pour celui qui le fabriquera.

Mais l’autre problème sera social : chaque constructeur emploie environ 200 personnes dans les moteurs, ce qui signifie que 600 mécaniciens, employés et ingénieurs vont être licenciés, où reclassés.

Enfin, la Formule 1 n’est pas le GP2, et avec les désirs de Max Mosley de faire un châssis standard, un budget standard et maintenant un moteur du même socle. La Formule 1 ressemblera à l’IndyCar et perdra définitivement son esprit. Mais avec cette idée (géniale ?) ‘Bernie Ecclestone réinvente le glorieux Ford Cosworth V8 des années 70’.

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