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Note du Mardi – Le Fair-play financier UEFA en Formule 1 ?

Jean Todt l’a promis. L’introduction du budget plafond en 2015 sera une réalité en Formule 1. Depuis la déclaration d’intention de Décembre 2013 les responsables des équipes n’arrivent pas à s’entendre sur le principe, ou refuse même d’aborder le sujet. Le chiffre de 200 millions a été augmenté à 250 millions, sans connaître le sens de la devise. L’idée de Graeme Lowdon, Président de l’équipe Marussia F1 Team est intéressante afin d’élever le débat : Copier le principe de fair-play financier qu’impose l’UEFA aux clubs européens.

Sous l’impulsion de Michel Platini son président, l’Union Européenne Football Association a lancée en septembre 2009 le principe du Fair-play financier, afin de réguler le mal majeur des clubs : leur déficit et leur dette. En substance les déficits des clubs ne peuvent dépasser 5 millions d’euros sur deux saisons dans le cas ou les actionnaires ne peuvent subvenir aux besoins du club. Si c’est le cas la tolérance passe à 45 millions d’euros durant deux saisons, puis à l’horizon 2015/2016 cette tolérance passe à 30 millions. Seules les dépenses liées aux opérations footballistiques sont concernées. N’entre pas dans le principe la construction des stades, les investissements de centre de formation etc… Il faut passer devant une commission, présenter ses comptes et avoir des arguments.

L’UEFA est responsable donc c’est elle qui organise la mise ne place du fair-play financier. Ses sanctions sont aux nombres de 9 : La mise en garde, le blâme, amende, déduction de points, rétention de recettes provenant d’une compétition UEFA, interdiction d’inscrire de nouveaux joueurs, restriction sur le nombre de joueurs, retrait de titre et enfin exclusion de la compétition.

Avec ce système l’UEFA estime que la dette des clubs va invariablement se réduire par effet de levier. Ce qui semble être le cas dans les clubs ibériques et anglais par exemple. L’avenir nous dira si le système est efficace sur le long terme. Mais il y a des failles. Par exemple dans la comptabilité des clubs, pour l’achat d’un joueur lors d’un transfert, le montant est inscrit en plusieurs parties, suivant la durée contractuelle. Alors qu’en cas de vente (avec bénéfice ou sans), c’est l’intégralité qui est nommément inscrit dans les lignes comptables. Une subtilité qui permet de dire que le marché des transferts ne sera nullement perturbé par le fair-play financier. Un détail qui a été soulevé par de nombreux experts.

Est-ce qu’une implication est possible en Formule 1 ? Dans l’idée c’est effectivement possible. Les déficits des équipes sont relativement importants, mais déjà couvert par les actionnaires (sinon l’équipe ne serait déjà plus là). L’idée serait d’imposer aux actionnaires de ne pas couvrir le budget de leur équipe à une certaine hauteur. Aujourd’hui chaque équipe (hormis certaine exception) ont leur budget assuré par les actionnaires à hauteur moyenne de 72 millions d’euros. Réduire cette somme pour l’avenir serait intéressant. Mais pourra être contourné. Par exemple, Honda déboursera plusieurs centaines de millions d’euros sous forme de sponsoring et partenariat dès 2015, alors qu’une équipe comme Red Bull Racing ne pourra pas compter sur une augmentation de la boisson énergisante dans son budget. Car il y a un lien entre le propriétaire et le sponsor. C’est d’ailleurs le souci actuel du PSG avec l’UEFA, via l’accord de sponsoring de 450 millions d’euros sur 3 ans conclu entre le club de la capitale et l’office du tourisme du Qatar. Jugée de trop grande proximité par les autorités de Lausanne. Red Bull pourra toujours contourner le principe, via un sponsor principal intermédiaire. Mais l’ensemble est risqué.

De plus, il existe des volontés comme celle de Daimler de limiter progressivement l’investissement dans son team F1 à l’horizon 2018/2019. Afin de rendre l’usine de Brackley indépendante économiquement de son actionnaire principal. Mais cela reste pour l’heure une volonté isolée. La réalité pourrait être dramatique pour la Formule 1 à moyen terme. Imaginez si le principe de fair-play financier s’applique à la Formule 1. Red Bull ne pourra plus financer son équipe à sa guise et utiliser la discipline comme support marketing afin de vendre son produit dans le monde. Le revers serait important et la menace du taureau rouge de quitter la discipline mise à exécution.

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Mercedes-Benz développe ses ambitions d’avenir

Au-delà de la victoire de Nico Rosberg lors du Grand Prix d’Australie, c’est une impressionnante armada Mercedes-Benz qui monopolise 60% des pilotes dans les points après la course. La question est de savoir combien de temps cette domination va durer…

2014  Monoplaces  Mercedes  AMG  F1  W05  Casques  Lewis  Hamilton  Nico  Rosberg

McLaren Mercedes, Williams Martini Racing et Sahara Force India sont satisfaits du bloc moteur allemand. Donné pour une puissance de 740 chevaux en début d’année, il devrait évoluer autour de 810 chevaux d’ici la deuxième partie de la saison. Une démonstration de force qui inquiète fortement Renault Sport F1 et Ferrari mais qui s’inscrit dans un projet clair de la marque allemande. En « off », il est entendu que le titre de Champion du Monde des Constructeurs est l’objectif de l’année 2014 pour Mercedes AMG F1. Avec à la clé, aucune consigne d’équipe sur les deux pilotes titulaires pour le moment.

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Le cadeau de McLaren à Mobil 1

Le cadeau de l’équipe McLaren à son sponsor et partenaire technique Mobil 1 cache aussi un pari intéressant pour l’avenir.

Pour célébrer les 20 ans d’un partenariat qui a débuté lors du Grand Prix du Brésil 1995, McLaren en quête d’un sponsor principal a proposé à Mobil 1 de bénéficier d’une surexposition marketing sur l’aileron arrière et pontons de la MP4-29 lors du GP d’Australie. Un geste qui peut paraître désintéressé mais en réalité non.

Février 2011, McLaren annonce avoir prolongé son contrat avec ExxonMobil pour une durée de 5 ans. Jusqu’en 2016. Mais en réalité c’est un accord en deux parties : Une partie de 3 ans et une réévaluation économique pour les deux années suivantes. L’apport du pétrolier américain dans le budget McLaren est évalué à 25 millions d’euros par le BusinessBookGP2014. L’année 2014 correspond à l’expiration de la première phase du contrat entre les deux parties.

En cas de victoire à Melbourne d’une McLaren MP4-29. L’impact médiatique de la marque Mobil 1 sera maximisé. Entre 7 et 35 millions d’euros selon nos estimations. Ce qui en une seule course représentera quasiment 50% de l’impact médiatique du pétrolier l’an dernier. Ce qui signifiera que pour l’année 2014, toujours en cas de victoire, McLaren pourra négocier en position de force une augmentation de quelques millions d’euros pour 2015 et 2016.

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Les dépenses des Teams sur la période 2011/2013

Il y a une année, Pat Symonds, alors consultant technique pour Marussia assurait que la différence entre l’équipe anglo-russe et Red Bull Racing était que cette dernière dépensait 100 millions d’euros de plus pour être performant sur la piste.

Les chiffres publiés annuellement par le BusinessBookGP (Sortie de l’édition 2014 le 25 Avril) ont été analysé sur une période de trois ans (2011/2012 et 2013). Le rapport dépenses/résultats des équipes de Formule 1 offre une indication précise de rendement et d’efficacité.

L’équipe ayant la meilleure moyenne reste Red Bull Racing avec un ratio de 364.000 euros le point inscrit. Tandis que Williams doit dépenser 4.21 millions d’euros pour inscrire un seul point. Les cas Caterham et Marussia permettent de comprendre qu’après quatre années d’investissements (depuis 2010), le résultat ne paie pas toujours.

Notons que nous avons comptabilisé les années 2011 des équipes Lotus, Caterham et Marussia, car les propriétaires étaient fondamentalement les mêmes, seul le nom de l’équipe a changé.

RentabilitéTeam 2011/2013

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Note du Mardi : McLaren vs Williams et l’approche sponsoring

La recherche de sponsoring est devenue toujours plus difficile en Formule 1. Martini a été le fruit d’une convoitise importante entre principalement Williams et McLaren. Deux équipes ayant toutefois une philosophie bien différente de la signification du sponsoring majeur.

Depuis trente cinq ans, McLaren et Williams sont rivales sur la piste, mais aussi économique. Historiquement la première a toujours été plus puissante dans ce domaine que la seconde. Mais le team de Grove a cultivé une autre approche, plus adapté au contexte. Il suffit d’étudier les déclarations de Ron Dennis et Frank Williams pour comprendre.

« Je crois fermement que nous sommes comme Manchester United. A savoir que l’année dernière nous avons eu des résultats décevants et cela peut entrainer une baisse de notre valeur, mais je ne l’accepte pas. Je sais ce que l’entreprise vaut et je sais que nous pouvons bien faire et ainsi trouver la juste reconnaissance par un sponsor. » lance le premier la semaine dernière.

Tandis que le second explique « C’est merveilleux. Pas seulement pour nous, mais parce que nous sommes une marque établie de longue date, comme Martini l’a été en tant que sponsor titre. C’est une bonne chose(…) Chez nous les négociations pour un sponsor titre sont vraiment très rapide. (…) C’est un bon signal pour nous et le sport. »

Les deux philosophies sont visibles. Ron Dennis estime que son équipe est une marque forte ayant une valeur qui doit être valorisé par un sponsor en titre. Tandis que Frank Williams estime c’est ce sponsor qui valorise le reste de sa marque par son prestige en créant des synergies historiques. Ainsi, nous avons une équipe – McLaren – qui recherche un sponsor autour de 40 millions d’euros par année et de l’autre côté du versant nous avons une autre équipe – Williams – qui a trouvé un sponsor titre pour seulement 10 ou 15 millions d’euros par année, mais qui est destinée à séduire un autre sponsor pour 15 millions d’euros par année visible sur les pontons ou sur le capot moteur.

Les deux philosophies fonctionnent comme nous l’avons vu en 2007. McLaren avait signé un accord sur une base de dix ans avec Vodafone et 80 millions de dollars par an, tandis que Williams signait avec AT&T et enchainait avec Lenovo pour un total de 30 millions de dollars par année. Mais, c’était avant la crise du sponsoring dans la discipline. Pour le moment l’approche de Williams est clairement la meilleure. Attendons d’ici le mois de Juin 2014 pour entrevoir le sponsor annoncé par McLaren depuis plusieurs mois.

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McLaren F1 vise de nouveaux investisseurs

Selon le Financial Times, Ron Dennis a demandé à la banque américaine Morgan Stanley d’entamer des démarches auprès d’investisseurs pour entrer dans le capital de l’équipe F1 et de la division engineering de la société (McLaren Applied Technologies).

L’ensemble du groupe McLaren propose un chiffre d’affaire de 900 millions de dollars et d’ici 2018, Ron Dennis vise 2 milliards de dollars de CA. Ron Dennis estime d’ailleurs que son équipe a une valeur autour de 500 millions de dollars (345 millions d’euros), soit beaucoup plus que l’ensemble du groupe Williams coté en bourse.

A l’horizon 2018, McLaren Racing représentera 10% du chiffre d’affaire visé par Ron Dennis, la division Applied Technologies 20% et le reste sera représenté par McLaren Automotive.

Il est entendu qu’il y a eu l’an dernier des discussions avec un investisseur chinois, mais que cela n’a pas été plus loin que des discussions exploratoires. Aujourd’hui, McLaren Group (qui comprend l’ensemble des divisions de McLaren, hors Automotive) est détenu à 50% par Mumtalakat Holding, 25% par Tag Group et 25% par Ron Dennis.

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Quand Dennis imite la communication de Flavio

Ron Dennis a ouvert la porte à Lewis Hamilton pour un retour chez McLaren dans le futur. A ce jeu, l’anglais rejoue la partition de Flavio Briatore courant 2006.

Indiquant que l’argent avait été la base de la décision de Lewis Hamilton lors de son transfert chez Mercedes AMG F1 Team, Ron Dennis joue sur l’idée que l’usine de Brackley n’est guère plus compétitive que McLaren sur le papier et que seul ce levier économique à fait basculer la décision du champion du monde 2008. Rappelons que les deux offres étaient les suivantes : McLaren proposait 16 millions d’euros de salaire et 10 millions de prime de résultat total, tandis que Mercedes proposait 20 millions d’euros et une prime de titre de 5 millions d’euros.

Toutefois, avec le retour de Honda, son investissement colossal (environ 120 millions d’euros par année) et la promesse d’avoir une équipe de rêve, Ron Dennis espère reproduire un duo absolu de pilote champion du monde. Le discours est le même que celui de Flavio Briatore en 2006. Paradoxe lorsque l’on connait l’antagonisme entre les deux personnages.

Magny-Cours 2006, en pleine conférence de presse FIA, Flavio Briatore profite de la situation chez McLaren avec le départ volontaire de Juan-Pablo Montoya pour tenter une fausse manœuvre autour de Fernando Alonso, afin de récupérer l’espagnol qui était en partance chez McLaren en 2007. Si elle était fantaisiste, la stratégie de communication de l’italien était parfaite pour attirer le rival du champion du monde 2005, Kimi Raikkonen. L’idée de Briatore était de comparer le niveau de comportement entre une équipe (Renault) qui traite parfaitement son pilote qui pourtant part dans une équipe (McLaren) la saison suivante, mais qui vire un pilote en milieu de saison. L’idée d’un duo Alonso-Raikkonen chez Renault F1 team en 2008 est née de là. Courant Juillet 2006.

La situation de Ron Dennis est différente, car il espère pouvoir réaliser une bonne saison 2014 (équivalente à celle de la période 2010-2012) afin de mettre des bases solides et redevenir le team solide et dominateur qu’a toujours été McLaren. L’ensemble devant créer un effet psychologique que défini déjà le retour de Honda l’an prochain.

Finalement l’histoire nous la connaissons. Après une année 2007 compliquée et une communication offensive de Briatore, Fernando Alonso est revenu chez Renault en 2008 et 2009 avant de partir chez Ferrari. Un bref intermède. L’histoire nous dira si le retour de Lewis Hamilton est un tremplin ou alors un réel nouveau départ. Un détail toutefois intéressant est que l’argent ne sera plus un problème en cas de retour.

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McLaren et l’évolution de la production des châssis

Le magazine Speedweek indique que l’équipe McLaren évoluera avec seulement 4 châssis en 2014. C’est peu pour l’intégralité d’une saison, mais un événement en 2009 à changer profondément l’approche des équipes dans la production de châssis.

Dans les années 70, les équipes anglaises fabriquaient le plus souvent 4 châssis qui faisaient deux ou trois saisons. Une autre époque. Il y a 10 ans, les constructeurs produisaient entre 7 ou 8 châssis pour l’année, c’était une norme depuis les années 90. La cause étant les fortes évolutions entre le début et la fin de la saison. Toutefois en 2009 une équipe a démontrée que l’on pouvait gagner avec beaucoup moins de châssis.

Brawn GP n’a utilisé que trois châssis en 2009. Jenson Button a d’ailleurs eu la même monoplace (BGP001-02) durant l’intégralité de la saison, tandis que Rubens Barrichello a utilisé deux châssis (BGP001-01 et 03). Alors que la Brawn a eu deux évolutions aérodynamique durant la saison. La même saison, BMW-Sauber avait utilisé 8 structures carbones, Toyota, Ferrari et McLaren 6 et Red Bull Racing 5 (avec 2 monoplaces spécifications RB5B).

Aujourd’hui les équipes utilisent la même approche que celle de Brawn en 2009 en faisant évoluer par spécification (souvent deux) leur monoplace durant la saison. Si une évolution majeure se présente, comme cela a été le cas chez Red Bull en 2009, 2012 et probablement cette saison) vous pouvez rajouter deux ou trois nouveaux châssis.

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Inside car 2014 (update 19.02.2014)

Je vous propose toute les analyses techniques des monoplaces de la saison 2014 de Formule 1 que je publie chaque année sur Fanaticf1.com (la liste sera mise à jour) :

Inside Red Bull RB10

Inside Mercedes AMG W05 

Inside Ferrari F14 T

Inside Lotus E22

Inside McLaren MP4-29

Inside Force India VJM07

Inside Sauber C33

Inside Toro Rosso STR9

Inside Williams FW36

Inside Marussia MR03

Inside Caterham CT05

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Note du Mardi – L’idée d’une prime pour les équipes indépendantes

L’introduction du principe du budget plafond de 150 millions d’euros pour la saison 2015 est dans l’absolu une bonne solution pour pérenniser le sport. Mais il n’empêche pas qu’en 2014 les budgets vont largement dépasser les 300 millions d’euros et que la situation ressemble beaucoup à celle de 2009/2010, avant le projet RRA.

Alors que Max Mosley souhaitait l’introduction d’un budget plafond autour de 45/60 millions d’euros au printemps 2009, la FOTA avait dans un premier temps proposé un budget, lui aussi plafonné, mais de 200 millions d’euros maximum, puis dégressif jusqu’à 100 millions durant 5 ans et des règles techniques stabilisés sur la période. Avant de finalement pencher pour un compromis sous la forme du RRA vers la fin de la saison 2010.

La question du budget plafond n’a pas encore de contours. Le principe de réguler le sponsoring n’est pas une bonne solution pour la santé économique de la discipline, le but étant d’englober l’ensemble du budget dans un programme. Projet périlleux alors que certaines équipes cumuleront à l’avenir les 150 millions d’euros, rien qu’en droit TV, alors que d’autre toucheront deux fois moins. Reste la question du contrôle, qui sera soumis au même problème qu’à l’époque du RRA.

Toutefois, n’oublions pas qu’en 2012 alors que Bernie Ecclestone était entrain de négocier les accords Concordes 2013-2020, il a été question d’un fond de 50 millions d’euros pour les teams indépendants, via un prélèvement de 10% du sponsoring des équipes les plus riches. La solution n’a plus fait échos. Mais pourrait être une arme pour la FIA afin de maintenir une cohésion d’ensemble dans le paddock.

Il est évident que des équipes ayant plus de 300 millions de budget auront du mal à réduire de 50% en 12 mois leur dépense, alors qu’elles dépassaient déjà à l’époque du RRA entre 2011 et 2012. L’idée est de prélever 5 à 10% des droits TV de Red Bull, Ferrari, McLaren, Williams et Mercedes AMG afin de créer un fond de soutien pour les autres équipes. Cette somme d’environ 50 millions d’euros serait redistribuée sous forme de prime en fonction du classement au championnat du monde et en rapport avec les cinq équipes citées plus haut.

Imaginons la situation de Lotus F1 Team. Terminant 4ème du championnat du monde en 2013 devant McLaren et Williams. Elle est donc la première des indépendants du championnat et pourrait donc toucher une prime de 15 millions d’euros, 2ème indépendant, Force India toucherait 12,5 millions et Sauber 9.5 millions d’euros etc… Une bouffée d’oxygène pour ces équipes.

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