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Note du Mardi – Les pétroliers, comme le tabac il y a 20 ans

notedumardi-900x6757165869066367047722.jpgDepuis quelques temps, une tendance s’installe, une sorte d’inversement de paradigme pour la Formule 1. Les équipes sont à la chasse des pétroliers, comme elles le faisaient des manufacturiers de tabac il y a 25 ans.

Dans les années 90, une équipe qui n’avait pas sa marque de tabac sur sa voiture ne pouvait pas être considéré comme sérieuse dans le paddock. Souvent le monde du tabac déboursait des sommes importantes pour être visible. Camel chez Benetton être 1991 et 1993 déboursait 10 millions de dollars par an (16 millions d’euros aujourd’hui), puis a signé avec Japan Tobacco et Mild Seven pour 20 millions de dollars pour 1994 et jusqu’en 1997 (soit 30 millions d’euros environ) et dépassera les 30 millions de dollars à partir de 1998 et même 60 millions de dollars en 2005 et 2006 avec Renault F1 Team. De son côté Jordan avait obtenu le concours de Benson & Hedge pour 10 millions de dollars entre 1996 et 1997, avant de gonfler à 35 millions de dollars en 1998 à 2000 et même 50 millions de dollars entre 2001. British American Tobacco investit jusqu’à 90 millions de dollars par saison entre 2002 et 2006. Enfin, West avait signé un contrat de 40 millions de dollars par saison entre 1997 et 2001 et 50 millions entre 2002 à 2005 avec McLaren-Mercedes.

Parallèlement, l’investissement des pétroliers est resté plafonné à 30 millions de dollars dans les années 2000, après une lente augmentation, passant de 10 millions dans le milieu des années 90 à 20 millions avec Shell chez Ferrari en 1996.

L’argent du tabac permettait d’investir plus fortement dans la performance des voitures à l’époque.

L’inversement des rôles

Aujourd’hui le changement est visible. Petrobras, a retiré son sponsoring McLaren, car l’investissement consenti était de 30 millions d’euros par saison (comprenant le sponsoring pur et le budget recherche et développement). Petronas investit 56 millions d’euros par saison chez Mercedes AMG, tandis que Shell est toujours à 30 millions d’euros environ. Toutefois, dans le paddock, un pétrolier comme le polonais PKN Orlen, actuellement chez Williams, débourse 15 millions d’euros (selon les estimations du Business Book GP 2019). McLaren et Haas ont fait le déplacement à Varsovie pour établir une proposition sportive et économique. Aujourd’hui ne pas avoir son pétrolier en titre revient à la même situation que les teams n’ayant pas de marque de cigarette sur leur monoplace. Un manque de sérieux.

Proportionnellement, la recherche de partenaire commerciaux classique a fortement ralenti ces dernières années et les tarifs ne vont pas plus loin que ce qu’investissait les pétroliers dans les années 90. Une tendance qui montre que la Formule 1 vise désormais des partenaires pour améliorer sa performance et que seulement 1/3 des sponsors ont un objectif d’exposition commerciale.

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Gulf Oil signe avec Manchester United

C’est une première. Une référence d’un sport dans un autre sport et la ligne définitivement franchie concernant le développement de partenariat dans le milieu du football. Pour la première fois, un pétrolier historique de la course automobile va devenir un sponsor d’un grand club anglais et en fait référence dans sa communication.

Gulf Oil, en plus d’avoir obtenu le partenariat (incongru) avec l’équipe Aguri de Formule E, a annoncé avoir signé avec Manchester United, pour devenir un partenaire mondial et annonce la couleur dans sa communication : « Gulf est considéré comme une marque emblématique dans le milieux du sport automobile, mais cela est vraiment une opportunité excitante pour Gulf d’étendre au-delà de nos commandites de sports mécaniques et d’être présent sur la scène mondiale. »

Le lien entre Manchester United et Gulf le voici : Réunir deux marques avec un héritage incroyable, une fierté dans l’excellence de la performance et la capacité à écouter les souhaits de leurs clients.

Devenir partenaire mondial de ManU signifie un contrat de trois ans et 3 millions d’euros minimum par année.

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Avant Poste – Felipe Massa et la tourmente Petrobras

Felipe Massa PetrobrasDimanche 16 Août les rues de Rio de Janeiro sont noires de monde. Les slogans sont durs envers le gouvernement de Dilmar Rousseff. Dévastateur aussi.  900.000 personnes souhaitant obtenir la vérité sur le parfum corruption entourant le pétrolier national, Petrobras.

Dirigeants en prison, politiques proche de l’ancien président Lula pointés du doigt, deux milliards d’euros envolé pour corrompre, la justice Brésilienne découvre au fil de cette histoire un scandale dont le Brésil n’avait pas besoin. Tout juste sorti de la Coupe du Monde et avant les Jeux Olympiques en perspective, l’année 2015 devait être celle de l’apaisement. Il n’en est rien et c’est tout un système qui de 2004 à 2014 est pointé du doigt. Une situation qui pousse Petrobras, le 10ème pétrolier mondial, au bord du gouffre financier. Son action a chuté de plus de 80% en quelques semaines. La présidente Dilmar Rousseff est soupçonnée également de participer au système. Elle était ministre de l’énergie sous Lula. Les suspicions sont grandes.

A Grove, l’équipe marketing de Williams est en attente. Le sponsoring de Petrobras depuis 2014 est indexé en partie sur le salaire de Felipe Massa. Les investigations de la justice brésilienne couvrant l’ensemble des dépenses du pétrolier, le temps passe. Sans l’argent de son partenaire, l’avenir du pilote brésilien parait compromis. Mais pas réellement l’avenir entre Williams et le pétrolier. En effet, Aldemir Bendine, le directeur général de Petroleo Brasilero a indiqué en début du mois d’Août qu’il faudra restructurer la crédibilité de l’entreprise Petrobras auprès des investisseurs et que cette restructuration durera environ 5 ans. Déjà la compagnie nationale entend céder pour 15 milliards de dollars d’actifs avant la fin de l’année 2016 et prospecte auprès de partenaires pour son développement futur.  Mais, comme la spirale est négative en ce moment, la justice américaine va infliger une amende de 1,6 milliard de dollars à la compagnie brésilienne. Soit la plus grosse  pénalité infligée par les États-Unis pour une affaire de corruption.

Côté sponsoring, Petrobras débourse un total de 6 millions d’euros d’après les estimations du BusinessBookGP2015 (voir ici pour obtenir l’édition PDF). Dans le détail, deux millions de sponsoring sur la voiture et quatre millions de participation au salaire de Felipe Massa. L’accord sur une base de cinq saisons signé en 2014 comprenait également la fourniture à partir de 2016 d’un carburant spécifique à l’équipe Williams. Propulsée par un moteur Mercedes-Benz l’équipe anglaise utilise depuis 2014 le carburant du pétrolier partenaire de la marque allemande, la malaisienne Petronas.

La situation au Brésil compromet l’avenir de Felipe Massa. Le pilote est confiant pour la saison prochaine, mais pas de porte de sortie pour 2016. Attendre est sa seule solution. Côté Williams l’attente frôle l’angoisse. Le plan prévoyait à partir de 2016 un investissement important de plus de 10 millions d’euros par année de la part du pétrolier. Les têtes du marketing de l’équipe anglaise tentent de convaincre les dirigeants brésiliens que le sponsoring F1 est une bonne chose pour restaurer leur image. Prenant exemple sur le sponsoring de 5 ans signé par la banque UBS en 2010, pour des raisons équivalentes. L’argument est séduisant, mais l’attente que la justice éclaircisse le scandale pour l’apaiser le brouillard est la seule solution, avant d’imaginer une suite. Il n’est pas impossible que la présence de Petrobras soit réduite la saison prochaine et se contente de fournir le carburant contractuellement négocié. Felipe Massa et son salaire devra ainsi être fortement réduit autour de 2,5 millions d’euros en 2016, pour qu’il puisse rester dans l’aventure.

L’option 2016 de Felipe Massa est sur la table, validée du bout des lèvres, mais dans l’attente des résultats de la justice à Rio de Janeiro. Vu l’ampleur du dossier les enquêteurs disposent de moyens importants afin de rapidement apporter des preuves et tourner cette sombre page de l’histoire brésilienne. L’opération restauration de Petrobras pourrait bénéficier à Williams, mais est-ce que cela bénéficiera à Massa ?

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PDVSA et le plan 2013-2019 du Venezuela à suivre

Lotus VenezuelaEn Mars 2014, face à la situation de quasi faillite le Président Nicolas Maduro avait tenté de rassurer la population, dans un pays ou la maxime est « plus l’essence est bas à la pompe, plus la côte de popularité du président est haute ». Sauf que la baisse constante du prix du baril depuis la rentrée provoque une hausse de la dette à Caracas. Une capitale qui s’accroche avec l’idée d’un pétrole bas prix à la pompe. Au point de provoquer un état d’urgence.

Décembre 2014, l’une des principales chaines de station essence du pays, Citgo Petroleum est annoncé à vendre. Un total de quatre sociétés sont intéressés par l’entreprise et propose 7 milliards de dollars. PDVSA, selon IBT, propose 10 milliards de dollars, via la banque Lazard. Une situation qui a elle seule symbolise la situation du pays. Le ministre des finances du Venezuela, Rodoflo Marco Torres a indiqué dans les médias du pays que Citgo n’était pas à vendre. Pour ne pas sombrer dans une décision alarmiste. Ainsi PDVSA sur-évalue le prix de Citgo pour empocher la mise.

Car, Citgo et PDVSA ont un lien: le premier verse des dividendes énormes au second. Mais, la société n’étant plus en mesure de payer à PDVSA elle se met en situation de vente. Ainsi nous avons une société payant le pétrole d’une société publique (ayant le monopole) pour le raffiner elle-même et le distribuer, qui se trouve dans l’incapacité de payer le pétrole de la société publique qui pour éviter le désaveux fait une importante proposition de rachat de l’entreprise cliente.

Lors de la dernière semaine de l’année 2014, une réunion d’urgence a été provoquée par le Président Maduro. Au cours de cette réunion, le principe de la guerre économique qui affecte le pays depuis 2013 a été au centre des discussions. 2015 devant être l’année des grands changements majeurs dans la structure de production et de transformation de l’économie nationale. Ainsi, le changement va débuter avec un nouveau conseil d’administration pour PDVSA qui aura pour mission de stimuler la production de pétrole en 2015 et d’atteindre les objectifs fixés par le Plan 2013-2019. Quoi qu’il arrive.

L’annonce qu’il existe un plan 2013-2019 est intéressant car, les rumeurs sur l’avenir de PDVSA comme sponsor en Formule 1 ont été nombreuses depuis deux ans.  Il a même été indiqué que 2015 serait la dernière année. Sans que cela soit confirmé. Les analystes  estiment qu’il faut que l’Etat réduisent ses dépenses et donc PDVSA devra réduire son investissement pour combler sa dette. D’ailleurs l’agence de notation Finch a dégradée la société début décembre. Sauf qu’à Caracas, l’objectif sera d’appliquer la politique Russe en matière de production. Ce qui va provoquer un souci avec ses partenaires de l’OPEP qui sont à la manœuvre en ce moment. Mais qui ne devrait pas provoquer une perte de l’investissement en Formule 1.

En effet, si PDVSA reste en F1, même avec un investissement moins important à l’avenir, mais équivalent à 15/20 millions d’euros par année, elle confirme que la société est en bonne santé, que le Venezuela est économiquement solide et que son président est un visionnaire. Remplissant plus que jamais son utilité d’image pour le pays. Dans le prolongement de la vision d’Hugo Chavez, l’instigateur du sponsoring F1 en 2011. PDVSA jusqu’en 2019 comme sponsor en Formule 1 ? ce n’est pas impossible.

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Note du Mardi – L’exemple du modèle Williams/Sauber

Note du mardi« Si vous arrivez à une table de poker sans argent, c’est simple vous ne jouez pas ! » cette axiome dont Bernie Ecclestone à le secret est une vérité illustrant la situation de la Formule 1. L’homme d’affaire anglais donne  Williams comme exemple de ce qu’il faut faire en F1. Le modèle Williams.

Durant l’Eté 2003, Williams est dans une position forte. Elle est en lice pour le titre mondiale constructeur et pilote avec Juan-Pablo Montoya. Fort de cette situation, l’équipe de Grove prolonge son contrat avec BMW Motorsport et  Helwett Packard jusqu’en 2009. Le constructeur allemand apportant entre 30 à 90 millions de dollars au budget, tandis que la marque américaine a acceptée un deal de 45 millions de dollars annuels. Dix huit mois plus tard, ces deux deals sont annulés et l’équipe se retrouve en difficulté pour 2006.

Pourtant Williams va survivre pour trois raisons. La première a été d’avoir signé un important accord avec la banque RBS (Royal Bank of Scotland). Un deal sous la forme d’un sponsoring (20 millions de dollars) et d’un découvert allant jusqu’à 21 millions de dollars. Deuxièmement d’avoir signé des Accords Concorde avec Bernie Ecclestone similaire à ceux de Ferrari. Permettant à l’équipe de toucher une garantie en 2008-2010 de 75 millions de dollars par année. Enfin, la vente du contrat de Jenson Button à Honda lui a rapporté 30 millions de dollars en 2006/2007. Techniquement le moteur V8 Cosworth lui coûtait 25 millions de dollars en 2006, avant de signer avec Toyota un accord de 3 saisons (2007-2009), contre 10 millions de dollars annuels.

Pourtant l’équipe de Sir Frank Williams a faillit subir trois fois la faillite. La première après le retrait de BMW/HP fin 2005. La seconde fois lors de la crise de son partenaire Islandais fin 2008 (qui lui devait 40 millions de dollars de sponsoring en 2009) et enfin après le départ de Philips fin 2010. Pourtant l’équipe a rebondi à chaque fois, signant avec Pastor Maldonado et PDVSA, puis Renault Sport et s’est introduit en Bourse suivant une diversification industrielle subventionnée.

Aujourd’hui, l’équipe touche une dizaine de millions d’euros de PDVSA pour rupture anticipée d’un contrat de 5 ans et son budget est stable depuis plusieurs années. Le modèle Williams et de faire d’un accord basique, un accord de valeur lui rapportant à chaque fois.

Dans le même sens, Peter Sauber en 2011 avait indiqué qu’il allait s’inspirer du modèle Williams pour son retour. Après avoir été racheté courant 2005 par BMW. L’équipe suisse s’est retrouvé indépendante en 2010. Le constructeur allemand ayant accepté de céder son nom durant une année afin que l’équipe puisse toucher les droits TV de 2009, l’usine d’Hinwill a signé un accord avec Ferrari, puis a survécu avec ces mêmes droits TV durant toute la saison 2010, avant de signer un important deal mexicain avec Sergio Perez et Telmex Group l’année suivante. Le départ du mexicain a été compensé par Esteban Gutiérrez et l’an prochain c’est un nouveau duo de pilotes apportant 42 millions d’euros dans les caisses de l’équipe pour lui assurer sa survie et une nouvelle saison.

Pourtant Sauber a aussi faillit depuis 2009 ne pas survivre à plusieurs reprises. Lorsque BMW est sortie de la scène, sans moteur et une désignation pour l’année suivante tardive (Octobre 2009), il lui avait été difficile de trouver des pilotes. En 2012, Telmex lui promet un sponsoring de 40 millions d’euros pour l’année suivante, si Perez reste et dispose d’un volant Ferrari à l’horizon 2014. Rien n’arrivera. Enfin, l’an dernier, l’équipe a annoncée un accord avec des partenaires russes, qui n’a pas abouti et qui aurait dû mettre le team de Peter Sauber en grave difficulté.

La différence entre Williams/Sauber et Caterham/Marussia/Lotus voir Force India ? Elle ne sont pas subventionnée par un actionnaire principal et cherche toujours des solutions, plus ou moins séduisante sportivement, mais qui lui permette de maintenir une compétitivité d’avenir. Si Williams n’avait pas signé Maldonado en 2011, elle n’aurait jamais pu signer avec Bottas, Mercedes-Benz et finir 3ème du championnat constructeur 2014. Voir loin est une qualité. Dépenser que ce que l’on a aussi.

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La nouvelle stratégie Total/RBR/STR

STR 2014Une redistribution des cartes auprès des pilotes Français s’annonce. Le pétrolier Total partant de Lotus pourrait se retrouver chez Toro Rosso et permettre à Jean-Eric Vergne de rester en 2015.

L’annonce du changement de moteur chez Lotus F1 Team, passant du Renault au Mercedes-Benz, s’accompagne du départ logique du pétrolier français Total. Le moteur allemand ne fonctionnant qu’aux carburants et lubrifiants du groupe Petronas, l’implication de Total en sera réduite à la fourniture des lubrifiants de boite de vitesses et autres systèmes hydraulique propre à l’équipe Enstone. Un faible contrat, qui fait de Lotus un client de Total et non plus un partenaire comme cela avait été le cas ces dernières années.

Le mois dernier, Carlos Sainz Jr avait indiqué à la presse ibérique que son implication en F1 devait convaincre le pétrolier CEPSA de rester chez Toro Rosso en 2015. La marque espagnole, propriété d’IPIC, le fond d’Abu Dhabi ayant décidé de se retirer de la Formule 1 pour concentrer ses efforts sur son accord avec le Real Madrid (un accord de 20 à 25 millions d’euros sur 15 à 20 ans autour du Stade Santiago Bernabeu). Le pétrolier investissait environ 10 millions d’euros en 2014 avec STR, selon le BusinessBookGP (version française et english version). Il avait refuser une augmentation pour 2015 et 2016.

Exit CEPSA de la galaxie des sponsors de la Scuderia Toro Rosso et place à Total, selon les rumeurs.  Le pétrolier français avait réduit sa participation chez Lotus cette saison (autour de 8 millions d’euros), mais semble être capable de débourser 18 millions d’euros pour 2015 et au-delà avec STR. Concentrant ainsi ses efforts autour des équipes Red Bull avec une importante augmentation pour 2015 et au-delà.

Si Total investit auprès de Toro Rosso, cela serait une très bonne nouvelle pour Jean-Eric Vergne qui resterait une saison supplémentaire et même au-delà dans l’équipe italienne. Mais ce serait une mauvaise nouvelle, sur le papier, pour Romain Grosjean dont le volant était garanti par Total chez Lotus depuis 2012. L’équipe d’Enstone à la recherche de fonds plus important envisage sérieusement d’engager Esteban Guitiérrez et ses 18 millions d’euros pour la saison prochaine sur le même schémas que Felipe Nasr chez Williams ou Giedo Van der Garde chez Sauber cette saison. Grosjean devrait rester chez Lotus en 2015, mais rien n’indique que ce sera grâce à Total.

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Le cadeau de McLaren à Mobil 1

Le cadeau de l’équipe McLaren à son sponsor et partenaire technique Mobil 1 cache aussi un pari intéressant pour l’avenir.

Pour célébrer les 20 ans d’un partenariat qui a débuté lors du Grand Prix du Brésil 1995, McLaren en quête d’un sponsor principal a proposé à Mobil 1 de bénéficier d’une surexposition marketing sur l’aileron arrière et pontons de la MP4-29 lors du GP d’Australie. Un geste qui peut paraître désintéressé mais en réalité non.

Février 2011, McLaren annonce avoir prolongé son contrat avec ExxonMobil pour une durée de 5 ans. Jusqu’en 2016. Mais en réalité c’est un accord en deux parties : Une partie de 3 ans et une réévaluation économique pour les deux années suivantes. L’apport du pétrolier américain dans le budget McLaren est évalué à 25 millions d’euros par le BusinessBookGP2014. L’année 2014 correspond à l’expiration de la première phase du contrat entre les deux parties.

En cas de victoire à Melbourne d’une McLaren MP4-29. L’impact médiatique de la marque Mobil 1 sera maximisé. Entre 7 et 35 millions d’euros selon nos estimations. Ce qui en une seule course représentera quasiment 50% de l’impact médiatique du pétrolier l’an dernier. Ce qui signifiera que pour l’année 2014, toujours en cas de victoire, McLaren pourra négocier en position de force une augmentation de quelques millions d’euros pour 2015 et 2016.

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PDVSA dans la tourmente du Vénézuela

Alors que le monde regarde discrètement le Venezuela. Le pays est au bord de la faillite et emporte son bijou national dans sa chute. PDVSA.

La situation dans l’ancien pays d’Hugo Chavez est délicate. Le prix de l’essence à la station depuis 17 ans est au même prix de 11 centimes d’euros le litre de Super. Le Diesel est encore moins cher. Un prix unique au monde. Mais ce dernier pourrait augmenter de 150 à 250% dans les prochains mois, car avec 56% d’inflations le pays est en crise économique et les dirigeants du pays ont le souvenir de l’année 1989, ou le prix avait augmenté à la pompe et que le bilan avait été de plusieurs centaines de morts. Mais, le gouvernement de Caracas ne voit pas d’autre moyen de sortir de ses difficultés.

Car l’autre revers du pouvoir en place est PDVSA,  un géant au pied d’argile. Il stock actuellement 300 milliards de barils en réserve au Venezuela. Soit plus que ce que dispose l’Arabie Saoudite sur son sol. Mais la situation du pays ne permet pas au pétrolier d’aller plus loin. En 2006 la production était de 3,3 millions de barils/jour, elle est de 2,5/2,75 millions de barils jour, en 2013. Loin des 5,8 millions annoncés. Dans le détail la réalité est assez étonnante. plus de 500.000 barils jour partent à l’exportation dans 16 pays. 250.000 servent à payer une dette de 80 milliards de dollars contracté auprès de la Chine. Et le reste sert à la consommation locale (soit plus de 600.000 barils) ou stocké. Imaginez qu’un Vénézuélien consomme jusqu’à 4 fois plus qu’un Français en essence. Sans parler des barils clandestin qui causent une perte annuelle de 12 milliards de dollars, selon plusieurs économistes locaux. Pour être clair, 52% de la production de PDVSA dégagent de l’argent pour Caracas. Argent qui est redistribué dans le social et l’achat d’avion de combat, au détriment de son développement d’avenir, selon Zeit.

En Février 2014, PDVSA a annoncé qu’elle avait un mois de retard dans le paiement des produits chimiques pour le raffinage et la nourriture de la cantine des ouvriers, selon les informations de Theglobeandmail. La situation depuis le début de l’année est difficile et la production baisse de semaine en semaine. L’objectif secret est d’augmenter le prix à la pompe, au prix d’une révolte accentuée dans la rue. Mais en cas d’échec de la manœuvre politique, c’est une entreprise qui devra réduire certain de ses investissements.

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BusinessLink (19 Avril)

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<li><a href= »http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/20120415trib000693600/total-ferme-une-usine-au-nigeria-a-cause-d-un-incident.html » target= »_blank »>Total ferme une usine au Nigeria</a> (La Tribune)</li>
<li><a href= »http://www.challenges.fr/finance-et-marche/20120417.CHA5436/goldman-sachs-double-son-benefice-au-premier-trimestre.html » target= »_blank »>Goldman Sachs double son bénéfice au premier trimestre</a> (Challenges)</li>
<li><a href= »http://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/20120415trib000693602/virgin-atlantic-ne-desarme-pas-face-a-british-airways.html » target= »_blank »>Virgin Atlantic vs British Airways</a> (La Tribune)</li>
<li><a href= »http://www.challenges.fr/monde/20120417.CHA5439/repsol-le-bras-de-fer-entre-l-espagne-et-l-argentine-se-durcit.html » target= »_blank »>L’Argentine met la pression sur Repsol</a> (Challenges)</li>
<li><a href= »http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20120412trib000693162/la-turquie-a-t-elle-vocation-a-rejoindre-les-brics-.html » target= »_blank »>La Turquie fera t’elle partie des BRICA ?</a> (La Tribune)</li>
<li><a href= »http://www.challenges.fr/entreprise/20120417.CHA5429/puma-se-lance-dans-le-recyclage.html » target= »_blank »>Puma se lance dans le recyclage</a> (Challenges)</li>
<li><a href= »http://www.star-telegram.com/2012/04/12/3880096/exxon-mobils-ceo-got-252-million.html? » target= »_blank »>Le PDG d’Exxon Mobil a gagné 25M$ en 2011</a> (Star Telegram)</li>
<li><a href= »http://www.businesswire.com/news/home/20120411005973/en/Fitch-Expects-Rate-Banco-Santander-Brasil-S.A.s? » target= »_blank »>L’agence de notation Fitch pénalise Banco Santander Brésil</a> (Business Wire)</li>
<li><a href= »http://www.reuters.com/article/2012/04/18/unilever-mexico-idUSL2E8FI19020120418?rpc=401&amp;feedType=RSS&amp;feedName=rbssConsumerGoodsAndRetailNews&amp;rpc=401″ target= »_blank »>Unilever vise le marché Mexicain d’ici 2015</a> (Reuters)</li>
<li><a href= »http://www.moneycontrol.com/news/wire-news/vijay-mallya-may-sell-united-breweries-stake-to-heineken-sources_686697.html? » target= »_blank »>Vijay Mallya pourrait vendre son entreprise de spiritueux à Heineken</a> (Money Control)</li>
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